Jean Sébastien Bach : le protestant
Mais en quoi Jean Sébastien Bach était-il protestant ?
Brillant latiniste, Jean Sébastien Bach s'est adonné à l'étude de la théologie luthérienne en Allemagne, dès son plus jeune âge.
En effet, la religion a profondément marqué l'oeuvre de Bach. C'est la piété de la cour luthérienne de Weimar qui l'a poussé à composer quelque 250 cantates, et l'austérité réformée calviniste de la cour de Köthen, qui dirigea ses recherches vers la musique instrumentale. Les Passions et ses oratorios furent en grande partie composés au Cantorat de Bach à Saint-Thomas de Leipzig.
Jean Sébastien Bach semble avoir été un homme libre, qui n'avait pas besoin de l'Eglise pour vivre sa foi, bien qu'elle ait accordé une place considérable à son oeuvre musicale. Il considérait le Saint-Esprit (l'Esprit de Dieu) comme un esprit apaisant, lui donnant la paix et non le tourment. Ainsi, cette mystique lui permit de rester indifférent devant les nombreuses critiques émises par les piétistes concernant sa musique.
Sans doute faut-il plutôt voir les nombreux décès survenus dans sa famille comme la cause de l'affaiblissement de Bach, moment durant lequel il ne cesse de prendre des forces en son Dieu.
Brillant latiniste, Jean Sébastien Bach s'est adonné à l'étude de la théologie luthérienne en Allemagne, dès son plus jeune âge.
En effet, la religion a profondément marqué l'oeuvre de Bach. C'est la piété de la cour luthérienne de Weimar qui l'a poussé à composer quelque 250 cantates, et l'austérité réformée calviniste de la cour de Köthen, qui dirigea ses recherches vers la musique instrumentale. Les Passions et ses oratorios furent en grande partie composés au Cantorat de Bach à Saint-Thomas de Leipzig.
Jean Sébastien Bach semble avoir été un homme libre, qui n'avait pas besoin de l'Eglise pour vivre sa foi, bien qu'elle ait accordé une place considérable à son oeuvre musicale. Il considérait le Saint-Esprit (l'Esprit de Dieu) comme un esprit apaisant, lui donnant la paix et non le tourment. Ainsi, cette mystique lui permit de rester indifférent devant les nombreuses critiques émises par les piétistes concernant sa musique.
Sans doute faut-il plutôt voir les nombreux décès survenus dans sa famille comme la cause de l'affaiblissement de Bach, moment durant lequel il ne cesse de prendre des forces en son Dieu.