Iran : la Cour suprême annule la sentence de mort contre le pasteur Yusef Nadarkhani

Contrairement à ce que j'écrivais avant-hier, la Cour suprême de Téhéran, selon une dépêche de l'AFP reprise par Assyrian International New Service, et fondée sur une déclaration de l'avocat du pasteur, Mohammad Ali Dadkhah, a annulé la sentence de mort prononcée contre le pasteur Yousef Nadarkhani

Contrairement à ce que j'écrivais avant-hier, la Cour suprême de Téhéran, selon une dépêche de l'AFP reprise par Assyrian International New Service, et fondée sur une déclaration de l'avocat du pasteur, Mohammad Ali Dadkhah, a annulé la sentence de mort prononcée contre le pasteur Yousef Nadarkhani, et renvoyé l'affaire au tribunal de Rasht après avoir « demandé à l'accusé de se repentir » de sa conversion au christianisme. Selon l'avocat, l'arrêt de la Cour suprême aurait été lu par téléphone au pasteur Nadarkhani, ce qui est quand même un procédé assez incongru quand il y va de la vie d'un homme. L'avocat prévoit de se rendre à Rasht où est détenu le pasteur pour s'entretenir avec lui de la nouvelle tournure que prend l'affaire. L'avocat Dadkhah a, de son côté, été condamné dimanche par un tribunal de Téhéran à neuf années d'emprisonnement et dix années d'interdiction de pratiquer son métier d'avocat pour « actes et propagande contre le régime islamique » ! L'avocat est accusé d'avoir accordé des entretiens à des radios étrangères et d'avoir coopéré avec le Center for the Defence of Human Rights (également connu comme Defenders of Human Rights Center), fondé à Téhéran par le Prix Nobel de la Paix 2003, la juriste iranienne Shirin Ebadi réfugiée à Londres...

Daniel Hamiche

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