Quelques principes de vie dans le Royaume de Dieu

Un texte de Martin Mutyebele

Dieu a sorti Israël de la servitude de l'Egypte pour l'amener dans le pays de Canaan, le pays où coulent le lait et le miel. Nous pouvons dire que ce plan de Dieu pour Israël, pour le libérer des chaînes de la servitude, c'était le plan pour sa restauration. Dimanche dernier, nous avons appris comment deux personnes ont refusé de suivre les idées négatives des autres, les idées de la rébellion, les idées de la contestation. Josué et Caleb, animés d'un autre esprit, ont proclamé les paroles de foi, les paroles positives. Dieu les a gardés en bonne santé et en forme. Il les a amenés à hériter la terre promise. Nous voulons que Dieu nous aide à entrer aussi dans l'héritage, dans ce moment de la restauration. Gloire au Seigneur !

J'aimerais, aujourd'hui, commencer une série d 'enseignements sur quelques principes de vie dans le royaume de Dieu, car voyez-vous, si Dieu nous restaure, Il veut que nous puissions garder dans notre esprit un certain nombre de principes pour vivre dans la restauration et dans Son royaume, faute de quoi la restauration nous est arrachée.

J'aimerais que nous lisions l'évangile selon Matthieu : 

1 En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? 2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, Lire la suite


Ce texte commence par un mot : « en ce moment », parce que justement Jésus venait de connaître le phénomène de la transfiguration. Il a connu une visitation spéciale de Dieu sur la montagne, où Il a reçu la visite d'Elie et de Moïse, en présence de Pierre, de Jacques et de Jean. Jésus venait de guérir cet enfant démoniaque lorsqu'Il est descendu de cette montagne, et nous avons lu la dernière fois, justement lorsque nous parlions des étapes pour la restauration, que le papa de cet enfant n'avait pas la foi. Jésus le lui a reproché, puis, quand ils sont arrivés à Cappernaüm, on est venu demander à Jésus pourquoi Il ne payait pas l'impôt à l'église.
 
24 Lorsqu'ils arrivèrent à Capernaüm, ceux qui percevaient les deux drachmes s'adressèrent à Pierre, et lui dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes ?


A propos de ceux qui percevaient les 2 drachmes, les 2 drachmes étaient une somme qui correspondait au montant de l'impôt annuel du temple pour tout juif adulte. On a dit à Jésus : mais  Tu es juif, Tu es adulte, pourquoi ne paies-Tu pas ton impôt pour l'entretien du temple ? Et là, Il a expliqué qu'Il ne devait pas payer l'impôt, parce que le temple c'était pour Son Père. Mais pour éviter les scandales, Il a envoyé Pierre pêché, et quand Pierre a pêché un poisson, Il  lui a ouvert la bouche, où il a trouvé un statère. Un statère dans l'unité monétaire de l'époque équivalait à 4 drachmes. C'était pour que Pierre paie ses impôts, et Lui-même aussi. Il est gentil Jésus. Pour Pierre et pour Lui, gloire au Seigneur! Et là, il y a beaucoup de choses à dire. L'argent qui t'est dû peut être caché quelque part. Nous avons besoin vraiment de la révélation pour savoir où est caché notre argent. 

A ce moment-là, les disciples s'approchent de Jésus, et lui posent la question, une question étonnante : Qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? Est-ce que c'est Pierre qui a payé les impôts au temple ? Est-ce que le plus grand dans l'église c'est celui qui donne sa dîme ou des  dons importants ? Est-ce que le plus grand c'est celui qui prêche le mieux possible ? Jésus répond simplement à cette question, et à partir de là, nous commençons le premier principe dans le royaume de Dieu : Être le plus grand, être le premier, être le plus important.

Dans les évangiles parallèles, il nous est dit que c'était matière à discussion, c'est-à dire que Jésus les a surpris en train de discuter entre eux, et Il leur a dit : mais de quoi  discutez-vous ? Il y en a un qui Lui a répondu : Nous discutons pour savoir qui est le plus grand parmi nous. Pourquoi ? Mais parce que dans nos familles, il y a toujours le plus grand, est-ce que c'est l'aîné de la famille, est-ce que c'est le plus vieux ou le plus fortuné ? Parce que dans les entreprises où nous travaillons, le plus grand, c'est le PDG. En l'absence du PDG, c'est le directeur général, et quand le directeur général n'est pas là, c'est le surveillant, etc, ... .

Parce que dans nos classes, nous avons toujours un recteur de l'université suivi par un secrétaire général académique, administratif, que sais-je encore ? Vous avez les appariteurs, des doyens de faculté et des professeurs. Dans la société dans laquelle nous vivons, nous avons un président de la république, un roi avec des ministres, etc.
 
Donc dis-nous, Jésus, Tu nous mènes dans une société où Tu ne nous expliques pas qui est le plus grand. En fait, leur discussion était centrée sur la position dans le royaume des cieux, mais Jésus, dans sa réponse, leur parle de quelque chose qu'ils ont oublié : Si vous voulez connaître la position dans le royaume des cieux, vous devez d'abord y entrer, et vous n'y êtes pas. Si vous posez cette question par curiosité, c'est bien, mais il me semble que vous voulez dire que vous y êtes ! Cependant, vous n'y êtes pas. Et Jésus leur explique d'abord ce qui est écrit au verset 2. Plus tard, Il leur parlera de la position.

Donc, la première chose qui doit préoccuper notre vie en ce qui concerne le royaume, ce n'est pas de savoir comment en bénéficier. C'est d'abord d'y entrer. Frères et soeurs, faisons tout, d'abord, pour entrer dans le royaume. Il y a beaucoup de gens qui viennent à l'église pour chercher la bénédiction de Dieu. Or, la bénédiction est un atout pour ceux qui sont dans le royaume. Alors, que Dieu nous aide à savoir d'abord entrer dans le royaume des cieux. Il donne pour cela deux conditions  :

La première condition : Il faut être converti, il faut se convertir. J'ai regardé rapidement le Petit Robert, qui est un des dictionnaires de la langue française. Il me donne cette définition de la conversion en des mots extrêmement simples, précis. Le premier mot, c'est la transformation. Le deuxième mot, c'est le changement. Alors là, je me suis dit : c'est extraordinaire !  Jésus voulait donc dire : si vous voulez entrer dans le royaume des cieux, vous devez être transformés, vous devez changer. Alors, en regardant les différentes applications de cette conversion, je suis tombé sur un appareil de métallurgie, un appareil qui s'appelle le convertisseur.

En fait, dans cet appareil, quand il s'agit par exemple de la production et du traitement du cuivre, le cuivre impur, c'est-à-dire contenant des éléments qui ne sont pas du cuivre, et qui peuvent être même de l'argent et de l'or, à partir du moment où ce n'est pas du cuivre, c'est impur. Quand ça passe dans le convertisseur, il y a des opérations qui arrachent au cuivre tous ces éléments impurs pour ne laisser sortir que le vrai cuivre, le cuivre pur dont nous avons besoin par exemple pour la fabrication des fils conducteurs de l'électricité. Savez-vous que les fils qui sont là sont des fils de cuivre, pour fabriquer par exemple des bacs auto portants que les profanes appellent les tôles en cuivre etc... ? Le cuivre est recherché par l'industrie dans le monde entier.

Il me semble que dans le processus de la conversion et de la transformation, Dieu nous fait passer par un certain nombre de procédés, pour arracher de nous ce qui est étranger, ce que Satan avait posé en nous lors de la chute. On appelle cela la purification, le sang de Jésus joue justement ce rôle. Comment cette transformation se passe-t-elle ? Est-ce que le corps est touché par cette transformation ? Parfois oui, souvent non. 

Un jour, à Kinshasa, j'ai prêché avec un jeune homme qui était petit. Pourtant, il était bien âgé, mais parce qu'il avait  livré son corps à la sorcellerie, il ne grandissait pas . Le jour où il s'est converti, tout à coup, il a commencé à grandir, parce que la cause qui l'avait freiné avait disparu. Oui, parfois le corps peut connaître une transformation, comme dans le cas de ce jeune homme. La Bible nous parle des personnes comme celles dont nous avons parlé il y a quelques dimanches, l'homme de Gadara, le fou qui était meurtri, blessé, qui hurlait dans les montagnes et qui était nu. Après la délivrance, quand Jésus l'a envoyé prêcher, maintenant qu'il était converti, on l'a trouvé habillé, bien rasé, coiffé et propre.

Oui, parfois le corps peut subir les transformations, mais pas toujours. Si vous êtes chauve, à la conversion il n'y aura pas d'espoir de vous faire pousser un seul cheveu, sauf si vous avez une foi qui transporte les montagnes. Mais ce qui est transformé réellement, c'est le coeur, la pensée et la mentalité. Ces choses-là doivent connaître le changement et la transformation. La conversion est donc d'abord un problème interne, un problème de notre coeur, un problème de notre mentalité, un problème de notre pensée.
 
Cela doit changer, pourquoi ? Parce que vous vous rendrez bien compte que les disciples n'étaient pas convertis, nous allons le voir tout à l'heure. Ils étaient avec Le Seigneur, ils ont suivi trois années d'une pure et parfaite théologie, enseignée par un professeur redouté dans tout le pays et réputé en paroles et en actes. Trois années après, ils n'étaient toujours pas convertis, pourquoi ? Parce que leur mentalité n'avait pas changé, parce que leur pensée en ce qui concerne l'organisation des choses n'avait pas changé. La conversion, c'est donc un problème de coeur d'abord, un problème de mentalité et de pensée, un problème interne. Ce changement peut entraîner un changement extérieur.
 
Si vous grossissiez parce que vous aviez trop de soucis et que vous mangiez trop, à votre conversion les soucis disparaîtront. Vous mangerez peu et vous allez maigrir. C'est vrai, si vous avez trop de tension. Vous avez beaucoup de problèmes, et vous n'arrivez pas à dormir. A votre conversion, la paix de Dieu entre dans votre coeur, et vous allez être étonné de voir votre tension retomber à 12/7, parfait ! Mais le problème fondamental, c'est d'abord le coeur, mon coeur.

15 Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.


Voilà l'état des Juifs au moment de la prédication de Jésus, leurs coeurs ! Cela nous donne une première vue de l'état du coeur non converti : il est d'abord insensible, insensible à quoi ? A la Parole de Dieu. Le coeur inconverti est insensible à l'action de l'Esprit de Dieu, il est insensible aux injonctions du Saint-Esprit. C'est pour cette raison que dans une rencontre comme celle-ci, il y en a qui sont vraiment émus, qui pleurent. D'autres sont étonnés de voir comme ils pleurent. Eh bien! simplement il est fort possible que la personne qui pleure a un coeur tellement sensible au Saint-Esprit qu'elle est en train de vivre une expérience de communion avec Le Seigneur, et ceux qui ne sont pas convertis ne sentent absolument rien, dans leur coeur en tous cas. Aussi, là où vous êtes assis, ne faites pas ce que les autres font par imitation. Ne faites pas non plus ce que les autres ne font pas, car peut-être qu'ils ne le font pas parce qu'ils sont inconvertis.

Quand je suis dans la présence du Seigneur, je fais ce que mon coeur me dit de faire. Si je vois que c'est le moment de me mettre à genoux, je me mets à genoux, si je sens que je dois me coucher par terre, je me couche par terre, parce que c'est moi qui vis l'expérience, mon coeur est touché et sensible. Donc, la première caractéristique d'un coeur non converti, c'est qu'il est insensible, selon ce texte, insensible à la Parole de Dieu, insensible à l'action du Saint-Esprit. Je sais qu'on parle des chrétiens froids et des chrétiens chauds. Comprenez-moi bien, je ne parle pas de ceux qui sont agités extérieurement. Parce que la musique est belle, on danse. Parce que la parole chatouille les oreilles, on crie. Non! Je parle ici de ceux qui sont réellement convertis dans leurs coeurs, et qui ressentent la Parole de Dieu.
 
j'aimerais qu'on lise ce verset. N'oublions pas, nous sommes en train de voir qu'avant de chercher les bénéfices du royaume des cieux, nous devons d'abord entrer dans ce royaume, et les principes ne peuvent s'appliquer que pour ceux qui sont dans le royaume :

9 Il dit alors: Va, et dis à ce peuple : Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. 10 Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.


Deuxième chose que j'aimerais que nous sachions au sujet de la conversion et du coeur, c'est que la guérison que je vais recevoir dans mon corps, en moi-même et pour moi-même, commence d'abord par la sensibilité de mon coeur. Je vais répéter cela et le dire autrement : si je veux recevoir la guérison dans mon corps, je dois laisser mon coeur recevoir la guérison. Quand mon coeur reçoit la guérison, alors mon corps expérimente la guérison. En d'autres termes, si je viens devant Le Seigneur et que je veuille seulement qu'Il touche mon corps, Il ne le touchera pas, Il commencera d'abord par toucher mon coeur. Dans cette prophétie, Dieu dit à Esaïe qu'Il va rendre insensible le coeur de ces gens, c'est-à-dire qu'à un moment donné, Dieu parle, Il parle, parle. Comme la patience de Dieu un jour s'arrête, Il commence un processus inverse. Il ne va plus vous convaincre ni  vous instruire, mais  vous endurcir.
 
Pourquoi ? Pour que vous ne puissiez jouir d'aucun bienfait de la part de Dieu, et là, ça me fait peur, ça me fait peur parce que le but de Dieu, c'est de nous faire du bien, mais si après avoir parlé, parlé, parlé, il n'y a pas de changement, Dieu rend le coeur insensible pour nous priver de ses bienfaits. Je prie Le Seigneur pour que mon coeur, nos coeurs recherchent la sensibilité spirituelle. Je vais dire une chose, puisque je parle de la sensibilité spirituelle : Dans la nature, on dit que les femmes sont plus sensibles que les hommes. Les gens disent qu'elles ont même un sixième sens, les hommes n'en ont que cinq, les femmes en ont six, c'est bien ! Dans sa sensibilité, si la femme n'est pas convertie, elle va réellement être sensible mais charnellement. C'est pourquoi il y a beaucoup de fausses prophétesses, est-ce que vous me suivez ? C'est parce qu'elles sont très sensibles que leur sensibilité les amène à mal percevoir le message, parce que le coeur doit recevoir le message.
 
Mais si leur coeur ne le reçoit pas, c'est leur sixième sens qui le reçoit, qui parfois détruit cela, alors faites attention aux prophéties, surtout des femmes ! Je vous dis la vérité. Dans cette église ici, j'ai connu très peu d'hommes qui ont prophétisé depuis le début, mais beaucoup de femmes ont prophétisé, et nous en avons eu beaucoup qui ont prophétisé ce qui était faux. Mes soeurs, vous me pardonnez n'est-ce pas? mais c'est pour votre salut.
 
Je vais dire une autre chose. Justement les hommes ne prophétisent pas parce que les hommes sont insensibles, alors qu'est-ce qui est préférable ? Ce qui est préférable, c'est la bonne sensibilité, c'est-à-dire celle du coeur, je refuse d'être insensible, je refuse d'endurcir mon coeur au point de rester insensible. Gloire au Seigneur ! C'est pour dire également que si je dois parler de la part de Dieu, pour que ce que je dis soit vrai, cela doit venir de mon coeur et non pas de mes pensées ni de mes sentiments, mais de mon coeur. C'est pour cette raison que souvent dans les débats, les réunions, même les réunions des Pasteurs, il y a souvent des problèmes parce que là, ce n'est pas le coeur qui parle, c'est l'intellect. Ce qu'on dit c'est toujours : « moi je pense que, moi je pense que, moi je pense que » et nous espérons que cette pensée-là est convertie !

31 Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. 32 Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.


Quelle déclaration du Seigneur envers Pierre! Quand je lisais ce verset, je me suis dit : Mais il se trouve à la fin du livre de Luc, à la fin de la vie de Jésus, au dernier jour de la vie de Jésus. Pierre a renié le Maître quand ? C'était le dernier jour, n'est-ce pas ! Comme qui dirait : Trois années pour rien ! Il a été enseigné, il a suivi Le Seigneur, il a été avec Lui, et voilà qu'à la dernière minute, parce que là Jésus va être jugé et crucifié, Pierre Le renie.

Mais Le Seigneur lui dit le dernier jour : Je te connais Pierre, nous sommes ensemble depuis trois ans, mais tu n'es pas converti. Et Pierre justement discute, il dit : Non Seigneur, je suis sûr que Tu t'es trompé, Tu ne me connais pas bien, moi j'irais avec Toi en prison et même à la mort. Jésus rit et dit : Ecoute Pierre.Tu vas me renier et dire que tu ne me connais pas, trois fois ! Pierre l'a-t-il fait ou non? Il l'a fait, il L'a renié trois fois et il s'est mis à pleurer, trop tard ! Il peut pleurer, mais ce sont les larmes d'un inconverti.
 
Je veux vous dire une chose : Le jour de la Pentecôte, Pierre a reçu une expérience extraordinaire qui a bouleversé son coeur. A partir de ce jour-là, la mort, il était prêt, la prison, il était prêt, tout ce qu'il avait dit avant la conversion, il l'a vécu après la conversion, mais avec héroïsme. Si Pierre a tenu bon, c'est qu'un jour est arrivé où il s'est converti. Un des commentateurs disait que la conversion de ces gens, de tous les douze d'ailleurs, parce que Judas est mort inconverti, n'est-ce pas ? il n'a pas reçu le baptême du Saint-Esprit, les onze qui sont restés, le jour où ils ont reçu l'effusion de l'Esprit de Dieu était un jour extraordinaire parce que ce jour-là a changé leurs vies.

Alors là, il y a des polémiques. Certains disent qu'il faut être rempli du Saint-Esprit quand on est sauvé, etc... Ce n'est pas mon problème ! Mon problème c'est qu'il faudrait qu'un jour ton coeur soit touché par Le Saint-Esprit. S'il faut ce jour-là que tu parles en langues, tu parleras, mais tu seras tellement touché que ton coeur sera maintenant sensible, tu seras alors converti. C'est la première condition pour entrer dans le royaume des cieux. C'est-à-dire que si un des apôtres était mort avant la mort de Jésus, il serait mort inconverti. Alors je me pose la question : Combien de frères et de soeurs, combien d'entre nous, pouvons-nous vraiment dire :  Seigneur, merci, je suis transformé, je suis changé.

La preuve que les apôtres se sont convertis après la Pentecôte, c'est qu'il y avait le vide autour d'eux quand Le Seigneur est mort. Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Eh bien, chacun est retourné plus ou moins à son métier. Pierre est retourné pêcher comme d'habitude. Ils étaient là, ils avaient peur : On va nous arrêter, etc... Jésus a essayé de les entretenir pendant quarante jours, mais en vain. Puis ces gens sont allés avec Jésus à la montagne. Ils L'ont vu s'élever, partir, et ils se sont dit : Ce n'est pas possible, Il nous laisse encore ! Mais après leur conversion, quoi qu'il arrive, ils sont restés, ils sont restés avec Jésus jusqu'au bout.
 
Les personnes converties ne vous lâcheront jamais, ne vous abandonneront jamais. Elles peuvent vous abandonner peut-être pour un temps, mais elles reviendront parce que leur coeur est sensible. Vous voyez, dans le parcours de Paul et Barnabas, quelque part ils se sont chamaillés à cause de Jean-Marc, parce que Jean-Marc les avait abandonnés en cours de route. Paul a dit : Non, non, on ne prend plus Jean-Marc pour le deuxième voyage. Barnabas a répondu : Non, non, on doit le prendre. Alors, ils se sont chamaillés, et ils se sont séparés. Mais la Bible nous poserait vraiment un problème, si, à la fin des Actes, on ne voyait pas Jean-Marc à côté de Paul.

Plus vous lisez, plus vous progressez. Vous verrez qu'en fin de compte, Jean-Marc est à côté de Paul, travaillant avec lui, parce qu'une personne convertie ne vous lâchera jamais définitivement, elle reviendra, pourquoi ? Parce que cette personne sera sensible à son coeur. Vous pouvez vous chamailler aujourd'hui, vous pouvez, chez nous en Afrique c'est normal, vous injurier même. Les Africains, quand ils commencent à se chamailler, finissent par s'injurier. Cela peut arriver, mais si vous êtes deux personnes converties, la séparation ne sera jamais définitive, jamais. Il y aura toujours la réconciliation, parce que votre coeur sera sensible.

Si votre femme est convertie, imaginez que vous l'irritez. Elle part, mais son coeur va l'accuser, et elle va revenir. Ma soeur, si votre mari est converti, même s'il est parti, il va revenir. C'est pourquoi, on nous conseille de nous marier avec des gens convertis, parce qu'une personne convertie a un coeur sensible à la voix du Saint-Esprit. La première condition, c'est le coeur. Le coeur doit changer. Ce n'est donc pas un problème de péché, ce n'est pas un problème de ministère, ce n'est pas un problème de quoi que ce soit, c'est un problème de transformation du coeur, point ! Et je suis heureux que même le Petit Robert ne s'attarde pas à définir les choses : Transformation, changement, point ! Si ton coeur est transformé, si ton coeur est changé, tu as fait la première étape pour entrer dans le royaume de Dieu.

Troisième condition que Jésus donne dans Matthieu, c'est de devenir comme les petits enfants. Donc, le coeur est touché, mais la mentalité aussi. J'ai beaucoup réfléchi à cela, Seigneur, qu'est-ce que Tu veux dire ? Eh bien, j'ai cru comprendre que lorsque mon coeur change, Dieu commence un nouveau programme qui commence dans le coeur et s'étend à tout le corps. C'est à ce moment-là que nous devenons des enfants. Jésus appelle cela une nouvelle naissance. Devenir un petit enfant, c'est accepter de recommencer un nouveau processus dans la pensée, c'est adopter de nouvelles manières de sentir, c'est dire à Dieu : Je veux une nouvelle vie, gouverne mon ancienne vie.

C'est là que la Bible utilise des expressions que nous ne comprenons pas parfois. Paul, dans l'effort d'expliquer ces choses, parle de la crucifixion, de la mort, du dépouillement du vieil homme. Donc, il y a un vieil homme et un homme nouveau. Le vieux, celui qui a été en moi toutes ces années avant ma conversion, je dois le tuer, donc, je ne dois pas avoir pitié de lui, je dois le tuer très durement parce que c'est la mort de la croix. Il va souffrir et vous savez, la mort de la croix, vous vous en doutez, c'est une mort où tu es exposé en spectacle. Tout le monde te voit souffrir, t'observe en train souffrir, comme Jésus, on Lui dit des choses qui ne sont pas agréables. Cela veut dire que le vieil homme, ma vieille nature, au moment de la décision ne change pas, mais maintenant, il va souffrir parce que je vais changer. Je dois me plaire à le regarder souffrir jusqu'à ce qu'il meure, une mort atroce pour le vieil homme. J'avais une façon de parler, qui me plaisait. Certains se disent  : Quand je parle, les gens sont blessés et quand je vois que tu es blessé par mes paroles, ça me fait plaisir.

Maintenant que tu es converti, vraiment non ! Maintenant que je suis converti, je suis étonné et heureux de voir que cet homme qui parlait méchamment meurt cruellement et je le regarde mourir, jusqu'à ce que je dise, comme cela s'est produit quand Jésus est mort. En effet, ils sont venus, ils ont constaté qu'Il était vraiment mort, et ils ont dit : Il faut l'enterrer. C'est là le baptême. On enterre quelqu'un qui est mort, il doit mourir. Paul dit : Nous devons en être dépouillés pour commencer quelque chose de nouveau, le nouvel homme, un enfant !

13 On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. 14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Lire la suite


Jésus fait des choses qui m'étonnent. Quand je lis ce texte, qu'est-ce que je comprends ? Quand Jésus voit un enfant, Il dit : amenez-moi cet enfant. Voilà, quand Jésus voyait un enfant, Il ne voyait pas s'il ressemblait à son père ou à sa mère, Il ne voyait pas comment il se sentait. Il voyait simplement la beauté, la pureté de ceux qui entrent dans le royaume de Dieu. Vous voyez, il est là, un enfant, mais les disciples ne voyaient pas les choses de cette façon.

 On est venu amener des enfants à Jésus. Il était heureux, quand Il voyait un enfant, Il voyait le royaume de Dieu. Ceux qui entrent dans le royaume de Dieu, ce sont des enfants et les disciples ont dit : Non, éloignez les enfants. La Bible nous dit que Jésus fut indigné, vous voyez le mot, il est fort, indigné. Pourquoi ? Parce que, quand Il voyait un enfant, Il voyait le royaume des cieux, Il dit : Si vous ne devenez pas comme cela, vous n'entrerez pas. Il les a pris, Il les a bénis.

Vous ne pouvez pas entrer dans le royaume de Dieu si vous ne devenez pas comme les enfants. C'est quelque chose de très fort, donc, Il n'est pas indigné parce qu'on veut bloquer la bénédiction aux enfants, non ! Il est indigné par rapport à notre entrée dans le royaume des cieux, car si nous ne comprenons pas ces choses, si nous ne comprenons pas l'enfant et l'enfance, nous n'entrerons pas dans le royaume des cieux.

1 Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l'envie, et toute médisance,


Voici ce que Pierre dit aux églises : Il y a des choses, malheureusement, qui se trouvent en nous, dans nos maisons, parmi les membres du corps de Christ, qu'il faut rejeter. Qu'est-ce qu'il faut rejeter ? Nous avons dit que le vieux, on doit le traiter dur. Il faut donc mettre dehors la méchanceté, la ruse, la dissimulation, l'envie, toute médisance, vous devez vous éloigner de cela.

Quel doit être l'objet de vos désirs ? Comme des enfants nouveau-nés, dit-il. Vous réalisez bien que lorsqu'un enfant vient de naître, son seul souci c'est de s'accrocher à un biberon ou au sein de sa mère. Le reste ça ne l'intéresse pas. II ne connaît même pas la couleur de l'hôpital où il est né. Moi qui suis né dans un village, je ne sais même pas si c'était dans une hutte, dehors, ou au bord de la rivière. Je n'en sais rien, mais je suis sûr que ma préoccupation c'était boire le lait.

Si on devait faire parler un enfant, à toutes les questions qu'on lui poserait, il répondrait : Donne-moi du lait ! Est-ce qu'on a fini d'aménager la rue de la loi, ? Donne-moi du lait ! Est-ce que l'oncle qui devait arriver est arrivé ? Donne-moi du lait ! Est-ce que ce que les gens disent là, c'est vrai ou c'est faux ? Donne-moi du lait ! La seule réponse de l'enfant nouveau-né, c'est la recherche du lait, et quand il a le lait, il s'y accroche.

Paul dit : Vous, comme des enfants nouveau-nés, désirez le lait spirituel et pur. Dans quel but ? Pour croître. C'est-à-dire qu'une personne convertie, quand elle est dans la présence des choses de Dieu, ah ! C'est comme quand il fait chaud, elle entre dans un endroit climatisé. Je me rappelle un jour où ma femme et moi, à Cleveland dans l'état de Tennessee, alors que j'étudiais encore à la faculté, nous sommes allés chercher à manger. Nous étions à pied, il y avait un tel soleil et une telle chaleur. A un moment donné, nous avons vu un magasin, nous n'avions rien à acheter dans ce magasin, mais nous avions simplement envie d'entrer là où c'était climatisé. Nous sommes entrés. Ah ! Là on se sentait bien, je vous assure. Nous y sommes restés  peut-être trente minutes ou une heure sans rien faire, simplement pour être là, au frais.
 
Lorsqu'on est converti, là où on parle de Dieu, ah ! on est à l'aise. Quand on commence à prêcher la Parole de Dieu, ô merci Seigneur, c'est extraordinaire! Vous avez entendu ce que le Pasteur a dit là ? Quand il a prêché, non, les choses qu'il dit ! Vous ne voyez pas qu'il critiquait les gens ? Non, non, non, ça je ne l'entends pas, moi c'est la Parole qui m'intéresse, pas le reste. Vous avez vu comment un tel était habillé ? Non, je n'ai même pas vu la couleur de ses vêtements. J'écoutais la Parole !

Il dit : Désirez comme des enfants nouveau-nés. Un nouveau-né, un bébé doit désirer la Parole pour grandir, il doit avoir envie de la Parole. C'est pourquoi,frères et soeurs, nous devons être très exigeants envers nos Pasteurs vis-à-vis de la Parole. Si votre Pasteur vient et commence à vous raconter des histoires, faites-le taire, parce qu'on n'a pas besoin de tout cela. Nous avons besoin de la Parole. Quand il se met à faire du cinéma, arrêtez-le : Ne fais pas du cinéma, nous voulons la Parole ! J'aimerais que dans l'église, il y ait des motions de protestations, des gens qui se lèvent, qui disent : la Parole, la Parole, la Parole, la Parole et puis c'est tout !

C'est cela être enfant, c'est rechercher la Parole, pas des philosophies, pas des psychologies, ou je ne sais quoi d'autre. Je ne viens pas à l'église pour former des groupuscules, non ! Je ne viens pas à l'église pour retrouver des clans, et une fois entré dans un clan pour dire, moi je suis pour un tel, moi je suis pour Pierre, moi je suis pour Paul. Ce n'est pas mon affaire, that's not my business ! Je viens à l'église pour écouter la Parole, pour boire la Parole. Quand je sors, si tu veux me suivre avec tes histoires de clans, non, je te chasse. C'est ça l'enfant. Il ne veut pas autre chose, il veut la Parole, la Parole, la Parole, c'est tout. Le reste, il ne le connaît pas.

La dépendance de ce petit enfant par rapport aux adultes, à ses parents en particulier. Apprendre à dépendre, non pas de mon portefeuille, mais des promesses de la Parole de Dieu, non pas de mon mari, mais de la Parole de Dieu. Vous voyez ce que Jésus a dit à Satan, dans la tentation,
 
4 Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.


Dépendre, non pas des hommes politiques, mais de la Parole de Dieu, non pas de la science, mais de la Parole de Dieu, dépendre de Dieu, et j'aimerais dire à Dieu encore, quand je prie : Je dépends de Toi ! Quand je dis, je dépends de Toi,  c'est à 100 %.
 
Et Jésus, c'est ainsi qu'Il a fait. Il a dépendu de Son Père. Il savait que les douze qui L'entouraient étaient tous des inconvertis. Il ne pouvait pas dépendre d'eux parce que le jour où on est venu L'arrêter, ils L'ont tous abandonné, ils ont disparu, mais parce qu'Il est resté dépendant de Dieu, Dieu est venu Le secourir dans le séjour des morts, et Il L'a ressuscité des morts. L'enfant apprend la dépendance. Ah ! Les hommes qui nous applaudissent aujourd'hui nous injurient demain. Ne dépends jamais d'un homme, dépends de Dieu, je dépends de Dieu. La dépendance ! Vous voyez, quand tout à l'heure au culte de 8h30, nous avons présenté un bébé, dès qu'il est sorti des mains de ses parents, il a commencé à pleurer, il se sentait en insécurité, bien que ce soit moi ! Et je voyais que cet enfant se fichait pas mal de moi, il réclamait ses parents.

Quand les parents l'ont repris, il s'est tu, quelle dépendance ! L'enfant dépend de Dieu, qu'est-ce que l'enfant attend de ses parents ? Eh bien tout, tout de ses parents! Il n'y a rien pour les enfants qu'un parent ne puisse faire. Apprenons à dépendre de Dieu, parce qu'il n'y a rien que Dieu ne puisse faire, vraiment ! Le problème, c'est que notre conversion, notre état d'enfance, voilà un grand problème. Si nous sommes convertis, nous sommes sensibles, mais ça ne suffit pas, nous devons dépendre de Dieu. Quand tu dépends de Dieu, tu vas dormir tranquille, parce que Dieu est toujours sur Son trône. Dieu n'est pas chassé par un évènement, Dieu n'est pas influençable par les rumeurs, Dieu ne tient pas compte des opinions des autres. Si je dépends de Dieu, Il fera exactement ce qu'Il veut faire là, et tu resteras tranquille.

Voilà donc les deux conditions pour entrer dans le royaume des cieux. Maintenant, quand tu entres dans le royaume des cieux, après avoir obéi à ces deux conditions, tu peux voir quel est le plus grand. Dieu voulant, nous verrons dimanche prochain quels sont les critères, dans le royaume. Pour ceux qui sont convertis, pour ceux qui sont comme des enfants, quel est le plus grand dans le royaume des cieux.

Seigneur, je Te remercie parce que je dois à tout moment me mettre en cause au sujet de ma conversion. Quand je réalise que Pierre, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, André, Matthieu et les autres ont passé trois ans à être formés, mais qu' ils n'étaient pas convertis, cela m'inquiète. En même temps, cela me réveille pour vérifier dans mon coeur si je suis toujours sensible à Toi, à Ta Parole, au Saint-Esprit.
Et puis, cette affaire d'être un enfant, qui n'a qu'une seule aspiration, le désir du lait spirituel et du lait pur, je veux Seigneur, oui, que ce désir de manger Ta Parole aille en grandissant et que je grandisse aussi. Je veux être un enfant, je veux être un enfant devant Toi, je veux marcher comme un enfant. C'est un miracle que Tu donnes par Le Saint-Esprit.

Nous avons vu que, lorsque l'Esprit de Dieu est venu, Il a touché le coeur des douze, et plus jamais ils n'ont été les mêmes. Ils n'ont plus abandonné Le Seigneur, ils sont devenus sensibles, ils se sont convertis. C'étaient vraiment des enfants de Dieu.

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