Ranimer le don
Je ne sentis rien, mais je proclamai ces vérités, selon la Parole, et quelque chose se mit à bouillonner en moi.
Une femme nous réveilla à deux heures du matin en pleurant : « Si seulement je pouvais retrouver la relation que j'avais avec Dieu ! »
Je supposai qu'elle avait commis un péché affreux ; donc je lui dis : « Agenouillez-vous ici et confessez-le au Seigneur. Il vous pardonnera ».
Elle répondit : « J'ai sondé mon coeur, et, autant que je le sache, je n'ai fait rien de mal ».
Je lui dis : « Alors, qu'est-ce qui vous fait penser que vous devez opérer un retour vers Dieu ? »
« Eh bien, je ne ressens plus ce que je sentais autrefois ».
J'étais agacé. Je lui fis savoir que, si je marchais d'après mes sentiments à ce moment précis, je lui aurais demandé de prier pour moi. Mais je lui montrai ce qu'elle avait à faire. Je lui dis de m'observer attentivement et d'écouter ma prière.
Puis je me mis à prier : « Cher Seigneur, je suis très content d'être ton enfant. Je me réjouis d'être sauvé. Je ne ressens rien, mais cela n'a aucune importance. Mon être intérieur est une nouvelle créature. Je tiens à te remercier de m'avoir rempli du Saint-Esprit. Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint-Esprit habitent en moi. Je t'entends grâces... ».
Je ne sentis rien, mais je proclamai ces vérités, selon la Parole, et quelque chose se mit à bouillonner en moi.
« L'expression de votre visage a changé. Il s'est illuminé », fit observer la femme. « Oui », répondis-je, « je n'ai fait que ranimer ce qui n'avait cessé d'exister en moi ».
Une bonne déclaration :
Je ranime ce qui est en moi.