Le secours qui vient de l'intérieur
Or, il se peut que la chair désire persister dans ses anciennes habitudes, et parler comme avant, mais nous devons crucifier la chair. Et le meilleur moyen de le faire c'est de régler tout problème de ce genre sans tarder.
Il n'y avait pas longtemps que j'étais converti, guéri et retourné au lycée lorsqu'un juron m'échappa un jour : je ne sais pas vraiment comment cela se produisit car, dans ma famille, personne n'en prononçait. Par contre, l'un de nos voisins avait l'habitude de « jurer comme un charretier » et c'est sans doute de lui que je tenais ce juron.
Aussitôt je priai dans mon coeur : « Cher Seigneur, pardonne-moi d'avoir dit cela ! » A l'époque j'ignorais tout de la vie remplie de l'Esprit Saint.
Qu'est-ce qui me condamnait ? Le Saint-Esprit ? Non, c'était mon esprit. La nouvelle créature, la nouvelle création, l'être nouveau ne s'exprime pas ainsi.
Or, il se peut que la chair désire persister dans ses anciennes habitudes, et parler comme avant, mais nous devons crucifier la chair. Et le meilleur moyen de le faire c'est de régler tout problème de ce genre sans tarder.
C'est ce que je fis. Je n'attendis pas qu'on me « pousse » à me repentir. Sur-le-champ je demandai au Seigneur de me pardonner. Le jeune homme que j'avais cru offenser était parti. Je le rejoignis et lui demandai de me pardonner. Il ne l'avait pas même remarqué tant il était habitué à entendre les gens parler de la sorte. Quant à moi, il me fallait remettre les choses en règle avec Dieu et avec ce jeune homme.
Une bonne déclaration :
Je suis une nouvelle créature en Christ. Je parle comme une nouvelle créature. Je pense comme une nouvelle créature. J'agis comme une nouvelle créature. Mon esprit m'y conduit.