Deux options face à la Parole de Dieu

Si j'avais été auprès de Moïse !

Certaines personnes auraient aimé rejoindre Moïse et être comme des Aaron pour accomplir la volonté de Dieu et être à son service et à celui de Dieu. D'autres auraient aimé se trouver auprès de David, d'Esther, de Jésus ou de l'apôtre Paul. Maintenant la Parole de l'Éternel est présente. Dieu parle encore à des David, à des Moïse, et à des Aaron. La parole que Dieu pouvait donner à ces hommes et femmes était de la même nature que celle qu'il peut nous donner aujourd'hui à nous.

Et je veux vous encourager à vous saisir de la parole de Dieu pour votre vie. Dieu a un plan pour votre vie, que vous soyez un Moïse, un Aaron, un Géthro ou un homme du peuple.

Il y a plusieurs années, Dieu m'a parlé et il m'a dit : “Je t'appelle à lever une armée d'évangélistes”. Au début je n'y ai pas prêté attention, mais j'ai réalisé plus tard que cette parole avait la même nature, la même substance, la même puissance, la même autorité que celle que Moïse a reçu dans Exode 3.

Une journée comme les autres

Cette journée là, Moïse s'est levé comme à son habitude. C'était un jour comme les autres. L'Égypte et les rêves de Moïse étaient maintenant bien loin. Moïse était avec les brebis et les boeufs et les faisaient paître. C'était le troupeau de Jéthro, son beau-père. Il était à son service, comme un salarié. Ce jour là il s'est dit qu'il allait mener le troupeau derrière le désert, et il vint à Horeb, qui est la montagne de Dieu. Horeb veut dire sécheresse, désert. C'était la vie de Moïse, il se levait le matin, se préparait rapidement, embrassait sa femme puis allait s'occuper du troupeau. Il apportait avec lui à manger puis il revenait dans l'après-midi avec le troupeau. Bref, c'était la vie normale de Moïse.

Vision de l'ange de l'Éternel dans un buisson en feu, et une simple parole

Maintenant dans cette normalité, il se passe quelque chose de nouveau. Moïse voit un buisson en feu, mais le buisson ne se consume pas. Cela pouvait arriver de voir un buisson en feu dans un désert, mais alors qu'il se détourna pour en savoir plus, Dieu lui dit : “J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs… Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens. Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les enfants d'Israël”.

Cette parole va changer toute la vie de Moïse. Certes Moïse a vu un feu et l'ange de l'Éternel, mais ce qui a dirigé sa vie, ce n'est ni le buisson, ni le feu. C'était la parole de Dieu. Vous savez, je ne suis pas dirigé par les circonstances ni même par les miracles de Dieu. Je suis dirigé par la Parole de Dieu. C'est pourquoi nous devons la croire, qu'il y ait miracle ou pas.

Dans le désert, ils ont vu la nuée et la colonne de feu, et ils sont passés par des circonstances éprouvantes, mais tout ceci consistait à leur faire comprendre “que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcée par l'Eternel”.

Besoin d'un événement physique et surnaturel ?

Moïse a eu besoin d'un événement physique et surnaturel car Dieu n'habitait pas son esprit. Nous avons le Saint-Esprit en nous et il nous parle. Nous avons l'événement physique. Nous avons le surnaturel. Nous avons son onction.

À la Pentecôte, ce sont des langues de feu qui se sont posées sur chacun d'eux, après que Jésus ait soufflé en eux le Saint-Esprit. Ils ont parlé en langues. Maintenant, le Saint-Esprit nous parle comme il a parlé à Moïse. C'est la même nature, c'est la même substance, c'est la même voix. Et nous avons son onction.

La même voix. La même force. La même autorité.

Lorsque Dieu nous parle, il utilise la même voix que celle qu'il a utilisé pour parler à Moïse. Et nous savons ce qui s'est passé par la suite. Nous connaissons la puissance que Dieu a déployé en faveur de son peuple contre l'Égypte. Nous savons de quelle façon ils sont sortis et comment Dieu les a nourris.

Dieu parle, mais beaucoup s'y sont habitués. Ils n'y prêtent pas attention. Ils entendent chaque jour et chaque dimanche la Parole de Dieu et elle est devenue pour eux comme la poussière sous leur pied ou l'eau potable qui sort du robinet.

On ouvre le robinet, on boit, et on discute. Mais ailleurs, dans le désert ou dans certaines régions, si on trouve de l'eau, on la boit, on s'assoit et on profite d'avoir été désaltéré.

Il suffit d'entrer dans des magasins pour voir sous nos yeux une quantité de nourriture qui pourrait suffire à notre vie, mais une simple pomme réjouirait le coeur de l'homme affamé. Nous, on entre dans le magasin, on achète ce dont on a besoin, et on s'en va.

Élihu a dit à Job : “Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, Et l'on n'y prend point garde” (Job 33:14). Les gens ont été si habitués à la “Parole de l'Éternel” qu'ils en oublient la source. En l'oubliant, ils passent à côté de la grâce, ils passent à côté des richesses, de la force et de l'autorité qui l'accompagne. Et pourtant, lorsque Dieu a parlé à Moïse, c'était une parole de la même nature.

Deux options face à la Parole de Dieu

Il est tellement facile de jeter les Paroles de Dieu derrière nous. Dans le chapitre 36 du prophète Jérémie, on lit une effrayante histoire. Le roi de Juda était assis dans la maison d'hiver, au neuvième mois, et un brasier était allumé devant lui. Lorsque son serviteur Jehudi eut lu trois ou quatre feuilles, le roi coupa le livre avec le canif du secrétaire, et le jeta dans le feu du brasier, où il fut entièrement consumé. Le roi et tous ses serviteurs, qui entendirent toutes ces paroles, ne furent point effrayés et ne déchirèrent point leurs vêtements. Ils ont jeté la parole de Dieu dans un feu.

On a en fait deux options quand Dieu parle :

• soit on va écouter la parole qui sort du feu,
• soit on va mettre la parole dans le feu.

Et Dieu dit : “Ma parole n'est-elle pas comme un feu, comme un marteau qui brise le roc ?“ (Jérémie 23:29). On aimerait souvent que Dieu fracasse les rochers devant nous, mais comment le fera-t-il si nous n'écoutons pas ? Nous prendrons un marteau et, fatigué à force de frapper, nous nous arrêterons et ferons une idole dans le roc.

Dieu veut vous parler

Je veux vous encourager à écouter la Parole de Dieu et à faire comme Marie, qui “conservait le souvenir de toutes ces paroles et y repensait souvent” (Luc 2:19). Pensez sérieusement aux paroles que Dieu vous a donné et que vous avez laissé derrière vous.