Être un bon suiveur

Un texte de Jérémy Sourdril
1 Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. 2 Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Lire la suite

Être un suiveur n'est pas une malédiction

J'ai l'impression qu'aujourd'hui tout le monde veut être leader. Bien que je crois que d'une certaine façon, nous sommes ou devenons tous leader un jour ou l'autre, j'aimerais aujourd'hui vous encourager si :

  • vous ne vous sentez pas appelé(e) à une position de leadership
  • vous aspirez à une position de leadership

en vous disant qu'être un suiveur n'est pas une malédiction.

Il y avait un seul Jésus, un seul prédicateur. Puis, les douze ont été formés et sont devenus, d'une certaine façon, des leaders (ou en tout cas ils étaient appelés à le devenir). Mais pendant longtemps ils ont simplement suivi Jésus. Il y avait également les femmes, puis finalement la foule.

25 Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. 26 Ils jugeaient le peuple en tout temps; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes.

Si mes calculs sont bons, dans l'Ancien Testament (je suis trop gentil j'ai fait le calcul pour vous), un chef de 1000 était suivi par 999 personnes. Parmi ces 999, seuls 130 étaients des leaders. Parmi 1000 hommes il y avait donc 131 leaders. On compte donc 13% de leaders et 87% de suiveurs (n'essayez pas de faire le calcul vous allez perdre le fil !).

Est-ce une malédiction d'être un suiveur ? Non ! Est-ce une malédiction de faire partie de la foule ? Non ! C'est bien la foule qui fut nourrie, la foule qui fut guérie, la foule qui bénéficiait du ministère de Jésus. En fait être un suiveur est une véritable bénédiction, si c'est la place que Dieu nous a donnée. D'une certaine façon, nous sommes tous un jour ou l'autre, un suiveur.

Si Élisée n'avait jamais accepté d'être le suiveur d'Élie, il ne serait jamais devenu leader. Il n'aurait pas été formé. Il en est de même des disciples. Plusieurs personnes deviennent des leaders sans le caractère du leader, car, refusant d'être un bon suiveur, leur caractère n'a pas eu le temps d'être formé. C'est comme ceux qui se marient sans être préparés; ils s'imaginent que parce qu'ils peuvent physiquement faire ce que font les gens mariés (intimité), ils pourront réussir leur mariage… mais avec une telle pensée ils sont loin d'être prêts.

Les enfants sont les suiveurs de leurs parents, et ils deviennent un jour eux aussi parents. D'un autre côté, il y a des sphères d'activités où nous resteront toujours un suiveur, car nous ne sommes pas appelés à tenir la position du leader que nous suivons. Et nous devons respecter cela. Nous devons apprécier cela.

La grande erreur du diable ajustement été de vouloir élever son trône au-dessus du trône de Dieu.

13 Tu disais en ton coeur : Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, A l'extrémité du septentrion; 14 Je monterai sur le sommet des nues, Je serai semblable au Très-Haut. Lire la suite

Cette erreur lui a valu d'être jeté sur la terre et démis de ses fonctions. Il a perdu toute sa beauté.

Plusieurs personnes ne réalisent pas qu'elles sont belles. À force de désirer être à la place du leader, à force de regarder le leader qu'elles ne sont pas, elles en oublient leur propre beauté, don de Dieu. Elles oublient leur valeur.

Deux leaders dans ma vie

Au niveau spirituel, Dieu a placé deux principaux leaders dans ma vie. Je les ai suivi l'un et l'autre, et j'ai eu la grâce d'avoir été un très bon suiveur. J'ai été béni d'être un suiveur, et je peux remercier Dieu pour ces leaders. Aucun d'eux n'a décidé par lui-même d'être leader dans ma vie, mais c'est moi qui avais besoin d'eux. Dieu les a placé dans ma vie.

J'ai vu ces leaders faire des erreurs, j'ai vu ces leaders changer parfois d'avis, et aller à droite et à gauche, et j'allais à droite et à gauche avec eux. Je me soumettais et je disais amen de tout mon coeur. On m'a déjà reproché d'être un “Yes man”, et j'ai été heureux d'avoir suivi “bêtement” (ou plutôt devrais-je dire, docilement et bibliquement) ces leaders. Ce n'était pas à moi de les changer, je devais juste les suivre. Je pouvais aussi les conseiller, mais ma principale mission était de les suivre et d'apprendre d'eux. Et cela a été bénéfique. Cela a créé dans ma vie une stabilité. J'ai appris la véritable soumission, j'ai appris à garder mon coeur, j'ai refusé de soupçonner le mal, j'ai appris à ne pas suivre la foule, même dans les pires moments, même là où la foule aurait souhaité leur jeter des pierres. À ce moment-là, j'ai gardé silence. J'ai fait attention à mes paroles. Oui, j'ai veillé sur mon coeur. Et quelque part, Dieu a fait de moi un leader, mais je reste le suiveur des leaders que Dieu a placé dans ma vie, et je suis heureux et reconnaissant de cela.

Je vous encourage aujourd'hui à dire un grand merci au Seigneur pour la grâce qu'il vous a faite d'être un suiveur !
Photo de Jérémy Sourdril
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