Face à face avec Dieu

Voici quelques mots de son témoignage :

Alors qu'il n'est pas né dans une famille chrétienne, et qu'il ne connaît rien de l'Évangile, Dieu s'intéresse à lui. A 22 ans, il travaille dans une boîte de nuit, et il a tout ce qu'il peut désirer; il lui manque pourtant la paix intérieure. C'est par l'intermédiaire d'un ami chrétien que Dieu va le rencontrer. La confrontation est brutale : « Si tu n'as pas Jésus-Christ dans ta vie, tu es un homme perdu ! »

Pendant un an, jour et nuit, Dieu le travaille avec cette phrase, et un jour, il doit céder. C'était pour lui un véritable combat entre le bien et le mal. Puis, il a été réellement convaincu de péché, et amené à la repentance.

Le jour de sa conversion, Gérard Gau demande une seule chose à Dieu : recevoir la paix. Comme lui, nous avons besoin, non pas d'un rendez-vous, mais d'une confrontation avec Dieu. Si nous sommes venus avec un coeur qui cherche Dieu, il faut être sérieux. Et Dieu nous permettra de vivre cette expérience. Cela peut nous briser, c'est-à-dire briser ce en quoi nous nous confions, mais le rêve de Dieu est indestructible !

Il y a ici des leaders, des missionnaires, des jeunes qui ont une vision, un travail à coeur pour le Seigneur

Dans les rassemblements comme ici, ou dans les Églises, il peut y avoir une ambiance, le fait d'être ensemble...tout cela est très bien, mais Dieu voit aussi notre attitude, quand nous sommes seuls devant lui. On peut chanter, danser, prier, lire sa Bible, travailler pour Dieu, mais sans vraiment le connaître, sans avoir de résultat. Où est le problème ? Gérard Gau se pose la question : Suis-je un bon ou un mauvais pasteur ? La réponse qu'il reçoit de Dieu arrive quelques semaines plus tard, lors d'un séminaire de formation. Lorsque c'est Dieu qui parle, c'est toujours la bénédiction, même lorsque ce qu'il a à dire est sévère.

David était un homme selon le coeur de Dieu. Dans ses Psaumes, il nous enseigne comment composer des millions de cantiques. C'était un homme discret, et personne dans son entourage ne l'avait remarqué, pas même le prophète Samuel. Mais Dieu l'avait vu. Dans cette vision, il lui confie des choses extraordinaires. Pourtant, il lui est arrivé, à lui aussi, de ne pas être à sa place.

2 Samuel 11 et 12 : « Au temps où les rois se mettent en campagne... David resta à Jérusalem ».

En tant que roi, sa place était à la tête de l'armée, mais il préféra se retirer. Peut-être était-il arrivé dans sa vie à se dire qu'il pouvait rester en arrière, « pour une fois ». Un soir, alors qu'il se promène sur le toit de son palais, il aperçoit une femme en train de se baigner. Il va coucher avec elle, et, quand il découvre qu'elle est enceinte, il veut faire revenir son mari pour que celui-ci passe la nuit avec elle; ainsi, tout rentrerait dans l'ordre. Mais Urie, qui est un homme intègre, refuse. Ses compagnons et ses amis sont au front, il ne se permettra pas de se retirer. Alors, David lui remet une lettre pour le général, et cette lettre est son arrêt de mort.

David est un homme qui a un rêve pour Dieu, et pourtant il s'est trompé, il s'est égaré. Dans notre vie également, le péché nous fait souffrir, tant qu'il n'est pas réglé. Dieu règne sur tout l'univers, mais il ne peut régner sur le péché. Si nous avons péché, Dieu ne peut pas régner sur notre vie. Mais Dieu va venir vers nous.

Dieu attend un an, et pendant ce temps David souffre

Mais il a besoin d'entendre la vérité. Alors, Dieu lui envoie le prophète Nathan, pour lui annoncer qu'il est coupable devant Dieu. Ce n'est pas David qui fait la démarche, c'est Dieu. David aurait dû être condamné à mort avec Bath-Chéba, puisqu'ils ont commis l'adultère. La loi de Dieu était très claire, et David la connaissait. La parabole du prophète est sévère. « Tu es cet homme-là ! (v.9)». David se sent directement repris par Dieu. Le prophète risque sa vie en allant voir David : le roi a droit de vie et de mort sur lui, mais il n'a pas peur. David reconnaît sa faute : ô Dieu, aie pitié de moi !

Le péché, c'est d'abord offenser Dieu.

Jésus nous avertit, qu'il enverra « l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir... » Si dans notre coeur nous avons l'esprit du monde, nous ne pourrons pas recevoir l'esprit de Dieu.

Est-ce que l'on repousse le rendez-vous avec Dieu ?

Notre valeur aux yeux de Dieu est immense; il nous appelle à faire de grandes choses avec lui. Tout devient possible, quand on rencontre Dieu personnellement.
Pierre était un homme prêt à aller jusqu'à la mort pour servir son maître. Pourtant, Dieu l'a averti : « celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père ». Lui aussi s'est trompé complètement de chemin. A la différence de Judas, il était un homme qui cherchait Dieu. Alors, Jésus le reprend : Par trois fois, il revient vers lui, comme lui-même l'avait renié trois fois.

Nous devons apprendre à nous tenir dans le silence devant Dieu. Jusqu'à ce que Dieu nous parle, qu'il nous montre ce qui ne va pas. Peut-être Dieu nous dira aussi : Tu es cet homme (cette femme)-là . Il nous faut avoir le courage de le reconnaître. Pour vivre le rêve de Dieu, il faut d'abord régler le problème du péché.

Il faut se préparer à rencontrer Dieu, le connaître. Car on peut servir Dieu, et pourtant ne pas le connaître, ne pas le vivre. Ce n'est pas la joie ou l'ambiance qui fait la communion avec Dieu, même si c'est bien.
David ramène l'arche de Dieu à Jérusalem : C'est une grande fête ! Mais il y va avec la méthode des Philistins. L'Église doit fonctionner avec les principes de Dieu. Paul dit que c'est le lieu où les inconvertis (et les chrétiens aussi peut-être) se frappent la poitrine; ils sont saisis par la parole de Dieu, et reconnaissent qu'ils sont pécheurs.

Quand Dieu pardonne, il pardonne

Le diable a certainement essayé de détruire Pierre avec les paroles mêmes de Jésus. Pourtant, il est le premier à se lever pour prêcher le jour de la Pentecôte. Malgré sa chute, le reniement, Dieu lui pardonne, et le rétablit dans sa charge. Celui qui a renié son maître proclame aux Juifs : « Vous avez renié le Saint et le Juste ! », et il peut le faire, car il est complètement pardonné.

Genèse 22 : Dieu demande à Abraham de sacrifier sa promesse, son rêve ! La confrontation avec Dieu, c'est d'abord l'obéissance. Il s'est levé de bon matin. Il n'a pas attendu.

La volonté de Dieu, c'est de nous voir régner dans cette vie, ici-bas, et il nous appelle à le faire. Mais cela sera seulement pour « ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce », ceux qui ont un coeur honnête, et qui savent reconnaître où ils en sont réellement avec le Seigneur.

Si le rêve est brisé, Dieu peut nous inviter à de nouveaux rendez-vous avec lui. Il faut se tenir dans le silence devant lui. « Il est bon d'attendre en silence la réponse de l'Éternel ».

Dieu a besoin de nous. Comme David, comme Pierre, nous pouvons répondre : « Rends-moi la joie de ton salut, ne me retire pas ton Esprit Saint ».