Pourquoi certains ne sont-ils pas guéris ? (Extrait)

Un texte de F.F Bosworth

Vingt-deux raisons pour lesquelles certains ne sont pas guéris. 

Puisqu'il est si clairement révélé dans toutes les Ecritures que notre Père Céleste veut nous guérir, pourquoi certains malades, qui recherchent la guérison, ne sont-ils pas guéris aujourd'hui ? Beaucoup de gens honnêtes se posent sérieusement cette question. Il y a plusieurs réponses à cette question. Nous les exposerons brièvement, afin que ceux qui n'ont pas encore pu recevoir leur guérison puissent identifier leur problème, et être glorieusement guéris. 

1. Un enseignement insuffisant. Les gens ignorent la puissance de guérison de l'Evangile. 

Paul dit que “la foi vient de ce que l'on entend, et ce que l'on entend vient de la Parole de Christ” (Romains 10 : 17). Beaucoup ont recherché auprès de Christ la guérison, mais avant d'avoir entendu ou connu suffisamment la Parole de Dieu, de sorte que leur foi n'est pas ferme. Les membres de l'Eglise primitive étaient d'un seul coeur lorsqu'il s'agissait de proclamer l'Evangile. Ils annonçaient tout le conseil de Dieu. 

Nous avons constaté que Dieu produit la foi pour la guérison de la même manière qu'Il produit la foi pour le salut, ou pour n'importe quelle autre bénédiction : il faut que celui qui est dans le besoin connaisse dans les Ecritures quelle est la volonté de Dieu à ce sujet. La main de la foi ne peut pas saisir une bénédiction si nous n'avons pas compris que cette dernière était la volonté de Dieu pour nous. Jésus a dit :“Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira” (Jean 8:32). C'est la vérité de la Parole écrite de Dieu qui nous libère, une vérité connue, comprise, acceptée, mise en pratique, maintenue et conservée fermement dans une foi vivante. 

Paul a dit que la Parole de Dieu travaille puissamment en ceux qui croient. La Parole de Dieu est cette semence précieuse et incorruptible, une semence puissante qui ne manque jamais de produire son oeuvre, lorsqu'elle est connue, reçue et gardée dans une “bonne terre”, qui seule peut permettre à la semence de croître. 

Certains ne sont pas guéris parce qu'ils cherchent à obtenir des résultats de la semence (ce que dit la Parole de Dieu en matière de guérison), sans connaître exactement cette Parole, sans lui accorder sa place, et sans la garder dans la “bonne terre” de leur coeur. La semence ne peut rien produire en nous,tant qu'elle n'est pas plantée en nous, c'est-à-dire tant que nous ne l'avons pas connue et acceptée. 

Avantde dire :“Je suis l'Eternel qui te guérit”, et avant de promettre de nous guérir de toutes nos maladies, Dieu a d'abord dit : “Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel... et si tu observes toutes ses lois...” Cela signifie que nous devons être sérieux, pour connaître, comprendre et pratiquer ce que Dieu nous dit dans Sa parole en matière de guérison. Nous devons connaître ce que Dieu nous offre, avant de l'attendre de Lui. Nous devons d'abord connaître la volonté de Dieu avant de pouvoir croire qu'elle s'accomplira dans notre vie. Des multitudes de gens ne savent pas aujourd'hui que la guérison parfaite de leur corps est la pleine volonté de Dieu, telle qu'Il la révèle dans Sa Parole écrite, la Bible. Le fait de connaître cela constitue le seul élément suffisant pour avoir une foi vivante. 

La foi de ceux qui cherchent la guérison ne peut pas rester ferme, si ceux-ci ne peuvent pas dire, lorsqu'ils sont mis à l'épreuve :“Il est écrit”, et s'ils ne peuvent pas citer à leur adversaire une promesse qui règle la question de la volonté de Dieu en la matière. Des multitudes de malades, qui avaient prié en vain pour leur guérison pendant des années, parce qu'ils avaient utilisé dans leurs prières cette phrase mortelle pour la foi :“Si c'est Ta volonté...”, ont été par la suite guéris lorsqu'ils ont connu la vérité de la Parole de Dieu, telle qu'elle est exposée dans ce livre. 

Non seulement les premiers chrétiens étaient d'un seul coeur pour enseigner ce sujet, mais ils étaient aussi d'un seul coeur pour élever leur voix vers le Seigneur, et Lui demander des “signes, des prodiges, et des guérisons.” Ils priaient la “prière de la foi”, avant que les malades soient apportés dans les rues de Jérusalem. Ce n'était pas la foi d'un évangéliste solitaire, mais la foi de toute une foule de chrétiens, qui guérissait “tous les malades” dans les rues de Jérusalem, après l'ascension de Jésus-Christ (Actes 5:14-16). 

La majorité des pasteurs et des membres d'églises aujourd'hui, par leur ignorance et leurs traditions concernant le ministère de guérison, sont opposés à la guérison divine par la foi, telle qu'elle était prêchée et pratiquée dans l'Eglise primitive. 

Au lieu de prier d'un seul coeur pour que les malades soient guéris, comme le faisait l'Eglise primitive, l'Eglise actuelle, dans son ensemble, n'a pas accepté l'attitude de notre Seigneur envers la maladie, telle qu'elle est révélée dans les Evangiles. De nos jours, l'opposition remplace souvent la prière unanime, l'incrédulité remplace la foi unanime, et la tiédeur remplace la plénitude du Saint-Esprit, car tous les chrétiens étaient alors remplis du Saint-Esprit. Je vous poserai donc une question : La raison pour laquelle certains ne sont pas guéris aujourd'hui ne vient-elle pas en grande partie de ceux qui sont incrédules dans l'Eglise, puisque nous sommes membres d'un même corps ? Je crois que vous répondrez “oui” à ma question. 

Si la plupart des gens croyaient que le temps de la régénération est aujourd'hui passé, comme on entend souvent dire que “le temps des miracles est passé”, combien il serait difficile de prêcher le salut ! Les chrétiens ne parviendraient pas à sauver des âmes, à moins de faire en sorte que les gens abandonnent leur tradition et reviennent à la Parole de Dieu. Inversement, supposez que l'on nous ait toujours enseigné la guérison divine, depuis notre enfance, d'une manière aussi claire que les autres doctrines de l'Evangile. Dans ce cas, je suis certain que très peu de gens auraient du mal à avoir la foi pour leur guérison.

C'est la Parole de Dieu qui produit la foi pour la guérison. Nous avons eu la joie de voir des centaines de malades guéris au moment même où ils écoutaient la vérité sur ce sujet. D'autres ont été guéris en lisant les documents que nous avons publiés, qui répondaient à leurs questions et qui ôtaient les obstacles qui bloquaient leur foi. 

2. Certains ne sont pas guéris parce que l'Eglise n'est pas assez remplie du Saint-Esprit. 

Jésus avait prévu qu'après Son départ Son ministère de guérison serait poursuivi par toute Son Eglise, qui est Son Corps, et pas par quelque membre obscur de ce Corps. Il a dit : “Voici les signes qui accompagneront ceux (l'Eglise) qui auront cru...”Il n'a pas dit “celui qui croira...” Dans les Actes des Apôtres, quand il est dit que tous les malades étaient guéris, après l'ascension de Christ, et après qu'Il ait répandu le Saint-Esprit, ce n'était pas par la foi d'un évangéliste solitaire, mais par la foi de toute une Eglise remplie du Saint-Esprit. 

Certains n'aiment pas les réunions publiques de guérison des malades. Mais à cette époque, quand Dieu pouvait agir comme Il le voulait, c'étaient des multitudes qui étaient guéries, directement dans les rues. Il voulait que Sa compassion soit connue de tout le monde, pour que tous aient la foi. Dieu veut que Ses oeuvres soient accomplies aujourd'hui de la même manière qu'elles l'étaient alors, c'est-à-dire par toute l'Eglise, par des chrétiens qui sont tous remplis du Saint-Esprit, et qui le restent. 

Le plus grand nombre de conversions est toujours obtenu par l'onction du Saint-Esprit qui se déverse sur une Eglise qui est d'un seul coeur. C'est de cette manière que tous étaient guéris dans les rues de Jérusalem. 

Lorsque Dieu touche des foules entières, que ce soit pour le salut ou pour la guérison, c'est toujours par l'effusion de Son Saint-Esprit, et au travers d'une Eglise remplie du Saint-Esprit, dans l'unité et la prière. Dieu avait promis de déverser Son Esprit sur toute chair, et il est écrit qu'ils “furent tous remplis du Saint-Esprit” le jour de la Pentecôte. Une Eglise remplie du Saint-Esprit et qui prie produit une atmosphère spirituelle dans laquelle il est aisé pour Dieu d'accomplir Ses oeuvres, et difficile pour le diable d'intervenir. Parce que cette atmosphère est la présence du Saint-Esprit Lui-même, et que le diable n'est pas de taille à lutter contre le Saint-Esprit manifesté. 

A l'époque de Finney, pendant les grands réveils, les pécheurs étaient convaincus de péché dès qu'ils descendaient du train, dans la localité où se passait le réveil. Finney raconte qu'il y avait une telle unité dans la prière, à un certain endroit, que tous les adultes qui habitaient dans une rue de plus de cinq kilomètres de long furent sauvés, sauf un. Voyant cela, tous les chrétiens se mirent à prier d'un seul coeur pour cet homme, qui fut sauvé à son tour. 

Il est vrai que certaines personnes sont sauvées et guéries ici et là, même quand il n'y a pas de réveil. Mais la méthode normale de Dieu est de conduire Son peuple à prier d'une manière unanime pour qu'il y ait une effusion du Saint-Esprit. Nous lisons dans Actes 1:14 : “Tous d'un commun accord persévéraient dans la prière.” Combien une telle attitude est rare aujourd'hui !

Certaines théologies modernes encouragent les gens à s'accrocher à des bénédictions passées, au lieu de continuer à recevoir chaque jour la plénitude de ce qu'ils avaient reçu au début, lorsqu'ils avaient été remplis du Saint-Esprit. Si l'Eglise n'est pas remplie de l'Esprit, et ne reste pas remplie de l'Esprit, il est impossible que l'atmosphère spirituelle des réunions soit ce qu'elle devrait être, pour que Dieu ne soit pas limité ou empêché d'agir. Dans une telle atmosphère, produite par toute l'Eglise remplie de l'Esprit et priant à l'unisson pour que l'oeuvre de Christ se fasse, la puissance de Dieu se manifeste pour guérir, comme au commencement. Dieu agit quand toute l'Eglise est remplie en permanence du même Esprit qui sauvait et guérissait les foules, à l'époque du Nouveau Testament. 

L'accomplissement des promesses divines produit les mêmes effets dans toutes les époques. Si vous voulez savoir comment le Saint-Esprit agit aujourd'hui, voyez simplement dans la Bible comment Il agissait lorsqu'Il conduisait pleinement l'Eglise. Le livre des Actes des Apôtres est le modèle qui nous montre comment le Saint-Esprit désire agir tout au long de Sa dispensation actuelle. Les chrétiens décrits dans Actes 4 étaient tous remplis du Saint-Esprit, et persévéraient tous dans la prière pour que s'accomplissent des “signes et des prodiges.” De même, dans Jacques 5, il est commandé à tous les chrétiens de prier pour la guérison des malades, et de le faire aussi sérieusement qu'Elie, lorsqu'il a prié pour avoir la pluie. Lorsque cela était fait ainsi, dans l'Eglise du début, la “prière de la foi” qui était prononcée par les anciens n'était que l'expression de la prière de toute l'Eglise. 

Jean dit, dans 1 Jean 5 : 14 : “Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute.” Ceci était vécu par toute la foule des chrétiens du chapitre 4 des Actes. Chaque chrétien, aujourd'hui, a reçu l'ordre d'être rempli de l'Esprit, de prier pour l'effusion de l'Esprit, et de prier victorieusement pour la guérison des malades. 

Tout sacrificateur doit exercer son ministère. Parce que la majorité aujourd'hui n'a pas réussi à exercer ce ministère, cela pollue l'atmosphère des réunions. Les malades ont plus de mal à avoir la foi, et le Saint Esprit est empêché d'agir. 

Le Saint d'Israël est limité par le fait que les chrétiens ne réussissent pas à vivre et à marcher par l'Esprit. Parce que le Seigneur ne peut agir parfaitement que si nous sommes remplis de l'Esprit. Au lieu d'être entouré d'une atmosphère de foi comme jadis, le malheureux malade est souvent confronté à l'opposition de sa propre famille, souvent de son propre pasteur et des membres de son assemblée. Il ne parvient donc pas à obtenir sa guérison, car il est trop faible dans ses pensées et dans son corps pour combattre seul. Ceux qui s'opposent à lui sont ceux-là mêmes qui auraient dû prier avec foi pour sa guérison. Nous devons tous “porter les fardeaux les uns des autres”, et accomplir ainsi la loi de Christ. 

En général, ce sont ceux qui violent les conditions qui étaient remplies par l'Eglise primitive, qui sont les premiers à demander pourquoi certains ne sont pas guéris. Parce que ces incrédules font qu'il est impossible à l'Eglise d'être à l'unisson pour prier avec foi pour les malades. L'Eglise ne respecte plus le programme de Dieu. 

Aujourd'hui, un grand nombre de membres d'églises, par leur ignorance, s'opposent à ce que l'Eglise primitive obtenait par la prière. Ils ne suivent pas l'attitude du Seigneur devant la maladie, et ils n'ont pas rempli les conditions posées par Dieu pour la guérison des malades. Et ce sont ceux-là qui mettent l'accent sur des échecs dont ils sont en grande partie responsables. 

Il n'est pas rare aujourd'hui de voir ceux qui devraient accomplir les oeuvres de Christ exhorter les malades à éviter de se rendre là où justement les oeuvres de Christ sont accomplies. Il vaudrait mieux qu'ils exhortent les gens à éviter de se rendre là où le baptême des enfants, la confirmationou l'appartenance à une dénomination, ont remplacé la nouvelle naissance ! 

3. Certains ne sont pas guéris à cause de l'incrédulité générale. 

Jésus accomplissait partout des miracles et guérissait tous les malades. Pourtant, lorsqu'Il est venu à Nazareth, Sa propre ville, là où Il avait grandi,“Il ne put faire là aucun miracle ... à cause de leur incrédulité” (Marc 6:5-6). Réfléchissez à cela ! Jésus-Christ Lui-même, pleinement oint du Saint-Esprit, fut empêché d'agir à cause de l'incrédulité générale. Est-il donc étrange que, dans certaines villes,des malades ne puissent pas être guéris aujourd'hui ? Dieu n'a pas permis que le don des miracles se manifeste au travers de Jésus-Christ, dans une ville où l'incrédulité du peuple Le faisait passer pour un menteur. Pourquoi le permettrait-Il aujourd'hui ? Paul, parmi les païens, a fait plus de miracles que Jésus dans Sa propre ville (Actes 14). 

On a demandé aujourd'hui au peuple chrétien, en ce qui concerne la guérison, de croire à des traditions humaines, au lieu de croire à la claire Parole de Dieu. A cause de cela, le monde entier a été transformé en véritable Nazareth d'incrédulité. Nous n'obtiendrons des résultats que si nous parvenons à nous débarrasser de la “tradition des anciens”, et à enseigner au peuple chrétien ce que les Ecritures disent réellement en matière de guérison divine. Parce que nous avons fait cela, je peux vous dire avec assurance que Jésus-Christ, dans toutes les villes où nous avons conduit des campagnes de réveil, a opéré de bien plus grands miracles qu'Il n'avait pu le faire à Nazareth, Sa propre ville !

Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit! Je n'ai pas dit que c'étaient nous qui faisions les miracles ! Je veux parler de ce que Jésus-Christ a fait, partout où les gens ont pu être éclairés par notre ministère, pour connaître leurs privilèges en matière de guérison. 

Le fait que Christ ne put faire aucun miracle à Nazareth ne prouve rien d'autre que l'incrédulité générale de la population. Je fais remarquer en passant que si des malades peuvent être guéris sans avoir la foi, comme l'enseignent certains, Jésus ne les a pas guéris à Nazareth. Car la Bible dit bien qu'Il ne put faire là aucun miracle “à cause de leur incrédulité.” 

Si l'on dit que certains ne sont pas guéris parce que Christ ne veut pas guérir tous les malades, pourquoi ne dit-on pas alors que beaucoup de personnes ne sont pas sauvées parce que Christ ne veut pas sauver tous les pécheurs ? 

Les Evangiles rapportent qu'un jour, seule une femme, au milieu d'une grande foule,toucha Jésus en ayant la foi qu'elle serait guérie. Plus tard, ce sont des multitudes qui L'ont touché ainsi. Il fallait qu'elles soient éclairées et qu'elles aient la foi. 

Lorsque les neuf disciples n'ont pas pu délivrer le jeune épileptique mentionné dans les Evangiles, les théologiens de l'époque auraient pu prendre le prétexte de cet échec pour dire : “Voilà, nous avons maintenant la preuve que ce n'est pas toujours la volonté de Dieu de guérir tous les malades !” Mais le père voulait que son fils soit guéri. Le garçon lui-même voulait être guéri, et les disciples le voulaient aussi. En outre, ils avaient reçu du Seigneur l'ordre de chasser les démons et de guérir les malades. De nos jours, dans des circonstances similaires, certains diraient de même, devant un semblable échec : “Ce n'est pas la volonté de Dieu de guérir un tel cas.” Ils construiraient leur théologie à partir de cet échec ! Mais Jésus est descendu de la montagne et a délivré le garçon, prouvant ainsi que c'était la volonté de Dieu de guérir même ceux que Ses “envoyés spéciaux” n'avaient pas réussi à guérir ! Pourquoi ne pas construire notre théologie à partir de cette vérité ? 

Lorsque le père du garçon dit àJésus :“Si tu peux quelque chose...”, Jésus refusa de prendre la responsabilitéd'un échec. Il lui répondit :

Si tu peux le croire...” Alors le père s'écria : “Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité !” Bien entendu, il reçut l'aide qu'il avait réclamée, et obtint ce que les apôtres eux-mêmes n'avaient pas obtenu, car Jésus délivra le garçon (Marc 9 : 14-29). 

C'est un fait que, dans le ministère de guérison, nous sommes contraints de travailler au milieu d'une incrédulité presque universelle, alors que ceux qui prêchent seulement le salut travaillent au milieu d'une acceptation presque universelle de cette doctrine dans l'Eglise. Malgré cela, je pense que Dieu accorde des preuves de la guérison divine aussi nettes et convainquantes que les preuves de la nouvelle naissance, malgré un enseignement qui n'est pas aussi répandu. Quand je considère le manque d'enseignement sur la guérison divine, et l'attitude anti-biblique des églises concernant cette partie de l'Evangile depuis longtemps oubliée, au lieu de m'étonner que certains ne soient pas guéris, je m'émerveille devant les bénédictions que Dieu accorde à ceux qui prient pour les malades. J'ai vu beaucoup de sourds-muets guéris, alors qu'il n'y avait pratiquement personne dans l'auditoire pour croire à cette guérison. 

Des milliers de personnes ont été guéries par le Seigneur. Leur santé physique est actuellement aussi bonne que la santé spirituelle de la plupart des chrétiens. Pourquoi ne pas accorder autant de crédit à la bonne santé physiquede ceux qui ont été guéris par le Seigneur, qu'à la bonne santé spirituelle de ceux qui combattent pourtant l'Evangile de la guérison ? Ceux qui ont été guéris par le Seigneurne sont-ils pas une aussi bonne preuve de la guérison divine, que ceux qui marchent fidèlement avec le Seigneur sont une bonne preuve de la nouvelle naissance ?

La plupart des chrétiens n'ont entendu toute leur vie que la prédication de la “guérison de l'âme.” Ils devraient donc avoir une excellente santé spirituelle ! Or je constate que les chrétiens qui viennentjuste d'entendre la prédication de la guérisondu corps ont une excellente santé physique ! La santé physique de ces chrétiens nouvellement éclairés se compare donc très favorablement à la santé spirituelle de chrétiens de longue date !

Ceux qui sont passés par le baptême d'eau ont-ils tous eu leurs péchés effacés ? Non ! Seuls ceux d'entre eux qui avaient la foi en Jésus ont eu leurs péchés effacés. L'huile d'onction pour la guérison des malades remplit une fonction semblable à celle qui est remplie par l'eau du baptême pour le pardon des péchés. 

Si quelqu'un me disait : “Un Tel a reçu l'onction d'huile, mais il n'a pas été guéri !” Je lui répondrais : “Un Tel a reçu le baptême d'eau, mais il n'a pas été sauvé ! Il n'a pas été guéri de la maladie du péché !” Des milliers de personnes sont passées par le baptême sans être sauvées, car elles ne s'étaient pas repenties de leurs péchés. C'est une situation infiniment pire que de recevoir l'onction d'huile sans être guéri ! 

D'autres disent :“Si Un Tel est guéri, je croirai à la guérison divine.” Pourquoi donc ne pas dire aussi : “Si Un Tel est sauvé, je croirai au salut de Dieu” ? Nous ne devons pas croire en fonction des expériences des uns ou des autres, mais en fonction de Dieu et de Sa Parole, la Bible. Devant le fait que Dieu a déjà guéri des milliers de personnes, pourrions-nous Lui dire en face : “Je ne croirai pas que Tu veux guérir, à moins que Tu ne guérisses aussi celui-là” ? 

Rejetteriez-vous la doctrine de la sanctification, sous prétexte que beaucoup de membres d'églises ne sont pas sanctifiés, et malgré le fait que des milliers de chrétiens le soient ? J'ai entendu un pasteur critiquer un évangéliste, en disant: “Un Tel a reçu l'onction d'huile et la prière, mais il est mort sans être guéri.” Mais ce même pasteur a baptisé une personne, l'a introduite dans l'Eglise, en proclamant à tout le monde que son âme avait été guérie de la maladie du péché, et pourtant, cette personne est morte sans être sauvée, et son âme est perdue. C'est une situation bien pire que celle d'un chrétien malade qui meurt sans être guéri, et qui entre aussitôt dans la gloire ! 

Je ne veux pas fonder ma prédication de la guérison divine sur les milliers de cas de guérison dont j'ai été personnellement témoin, bien que je sois convaincu que les preuves de la guérison soient aussi convainquantes que les preuves de la nouvelle naissance. Mais je continuerai à prêcher tout l'Evangile, même si je ne devais plus jamais voir un seul homme sauvé ou guéri ! Je suis décidé à fonder les doctrines que je prêche sur la Parole éternelle de Dieu, et pas sur des expériences ! 

Aucun prédicateur ne peut obtenir des résultats s'il ne prêche pas la Parole de Dieu, car il ne peut pas alors produire la foi qui permet de saisir ce que Dieu offre. Soixante mille églises des Etats-Unis n'ont pas enregistré une seule conversion pendant toute une année, mais je ne vais pas me saisir de ce fait pour combattre la doctrine du salut, ni toute autre doctrine de l'Evangile. 

Certains disent :“Nous croyons à la guérison divine, mais nous n'en faisons pas étalage.” J'ai remarqué que ceux qui ne voulaient pas se réjouir avec ceux qui avaient réussi à obtenir une guérison de Christ, sont les premiers à faire étalage des échecs, alors qu'ils ne parlent pas des réussites ! Je n'arrive pas à comprendre qu'un chrétien ne puisse pas se réjouir de voir un pauvre malade souffrant guéri par Jésus ! Non seulement je me réjouis de voir ceux qui souffrent être guéris par Jésus-Christ, mais je suis heureux de parler à tout le monde de la miséricorde de Dieu. 

Le Seigneur nous ordonne de faire connaître Ses oeuvres à tout le monde. Jésus a demandé au démoniaque de Gadara, qu'il venait de délivrer, d'aller proclamer la miséricorde du Seigneur à tous ceux de sa nation. Les Ecritures nous disent qu'il est allé publier dans toute la Décapole comment le Seigneur avait eu pitié de lui. Au chapitre suivant, nous voyons que des multitudes de malades ont été par la suite guéries par le Seigneur dans la Décapole,et que ces multitudes glorifiaient le Dieu d'Israël. 

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Photo de F.F Bosworth
Pasteur
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