Le zèle amer (Page 1 / 2)
Le zèle amer - partie 1
Le zèle amer tire son origine de la chair c'est-à- dire de l'homme, de la loi et des traditions humaines.
Le zèle pur provient du Saint Esprit et soutient la vie, vérité, la paix tandis que le zèle amer fondé sur la chair emmène tout ce qui est négatif tels que le mensonge, l'orgueil, le trouble, la haine, les sectes, les rivalités, les animosités, les querelles, etc. :
Le zèle amer emmène l'esprit de dispute parmi les chrétiens et non l'humilité, le manque de pardon, de reconnaissance. Il exalte l'homme et le pousse à se glorifier de ses mérites, ses capacités etc.
Le zèle amer ne donne pas gloire à Dieu et se solde toujours dans l'orgueil monstrueux :
C'est ce zèle amer qui anime la plupart des religieux qui tirent leur gloire des hommes et non de Dieu, comme ce fut le cas des pharisiens au temps de Jésus.
D'après Jacques 3:16, le zèle amer et l'esprit de dispute favorisent :
a) Le désordre n'est rien d'autre que le chaos, les ténèbres qui emmène la condamnation et confusion à la place de l'assurance en Christ.
b) Toutes les mauvaises actions (le péché, le compromis etc.).
Le zèle amer est évoqué dans les autres cas de figure :
1) Le zèle pour les traditions des pères
Paul rappelle aux Galates qu'il était animé d'un zèle excessif pour les traditions de ses pères et non pour la vérité. La nature du zèle amer s'oppose à celle du zèle pur puisqu'elle conduisit Paul à persécuter à outrance la doctrine de Jésus, à ravager les maisons des chrétiens et à approuver le meurtre d'Etienne (Actes 8:1-3).
Le zèle amer peut conduire au meurtre au nom de Dieu :
C'est ainsi que les chefs des juifs se sont associés aux Romains pour crucifier le Messie (Actes 4 :23-28). De même le catholicisme romain tua de milliers de chrétiens au nom du Seigneur lors des croisades. Paul précise les choses suivantes :
Le zèle amer dans le cœur de Saul de Tarse l'a poussé à persécuter l'Église de Jésus croyant bien faire pour plaire ainsi aux chefs religieux de son époque. Et il s'appuyait sur les traditions de ses pères qui avaient remplacé la Torah.
Qu'est ce qu'est la tradition des anciens ?