La vie bénie

En tant que chrétien, je dois réaliser qui je suis en Christ, et ce qui m'appartient en Christ. Je dois aussi savoir que j'appartiens à Dieu et par conséquent, que  je suis sa propriété, et que ma vie lui est importante.

Parce que nous sommes précieux à ses yeux, le Seigneur prend soin de nous bien mieux que quiconque. Il suffit de voir l'histoire de Dieu et de l'homme pour comprendre que les plans que Dieu a développés pour chacun de ses enfants, ne sont pas des projets de malheur, mais de bonheur, de paix et de prospérité

En lisant la Bible, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, nous trouvons un fil conducteur qui régit sur le peuple de Dieu et qui dévoile le coeur de notre Père pour nous. Nous pouvons le résumer en un mot : bénédiction.

• La première chose que Dieu fit quand il créa Adam et Eve :

• La première chose que Dieu fit à Noé une fois qu'il sortit de l'arche et se remit à peupler à nouveau la terre :

• Que fit-il lorsqu'il s'adressa à Abraham pour la première fois ? Il le bénit :

• Que fit le Père, une fois que Jésus accomplit son oeuvre rédemptrice sur la croix ?

On ne peut nier l'évidence. Nous sommes bénis. Cette bénédiction est le reflet de tout ce que Dieu a placé dans son coeur pour nous. Elle se répand sur nous, sur nos familles, et se propagent de génération en génération.

Parce que nous sommes bénis, Satan n'a aucun pouvoir sur nous. Aucune malédiction ne peut résister contre la puissance de la bénédiction. Lorsque Dieu bénit quelqu'un, il le protège et le multiplie. Deux grands événements dans la Bible démontrent la puissance de cette bénédiction, qui nous appartient. D'abord, après avoir été vendu en esclavages par ses frères, Joseph ne fut pas oublié de Dieu. La bénédiction était toujours sui lui. Quelques quinze ans plus tard, officiant comme deuxième homme du pays, Joseph va se dévoiler à ses frères qui craignent une possible vengeance de sa part, mais celui-ci n'est pas rancunier. Cela fait longtemps qu'il avait pardonné tout le mal que ses frères lui avaient fait. Il a très bien compris que Dieu ne l'avait pas abandonné à son sort. Dieu l'avait protégé au-delà de toute espérance. Il dit alors à ses frères :

Ensuite, une autre histoire. Le roi Balak voulait maudire le peuple de Dieu, et il loua les services d'un voyant, Balaam. Celui-ci fit tout ce qui était en son pouvoir pour maudire Israël, mais lorsqu'il ouvrit la bouche, il n'en sorti qu'une bénédiction. Plus tard, Moïse dira de cet événement :

Quelques soient les circonstances dans lesquelles vous vous trouvez, ne pensez pas que Dieu vous a abandonné, ou qu'une malédiction repose sur vous. Le peuple de Dieu n'est pas maudit. Il est béni. Vous êtes bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes. En toutes circonstances, Dieu est celui qui change le mal en bien, et la malédiction en bénédiction.