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Un texte de Derek Prince

Libéré des pressions psychiques - chapitre 4

Je vais maintenant traiter de l'un des problèmes les plus courants de notre temps, celui des pressions psychiques. Je vais partager avec vous comment obtenir la libération de ce genre d'aliénation.

Nous devons comprendre que, dans notre civilisation contemporaine, nous sommes exposés à beaucoup de pressions différentes; il semble qu'elles soient en augmentation. Elles sont bien trop nombreuses pour essayer de toutes les nommer, aussi je vais vous donner quelques exemples simples.

L'une des formes courantes de pression est cellequi vient du groupe auquel nous appartenons, de notre tranche d'âge, de notre niveau social, la pression de se conformer, d'être comme le reste du groupe. Cela se manifeste très nettement lorsque les enfants sont à l'école ensemble. Il y a une pression pour faire tout ce que les autres font. Un enfant peut se sentir, par exemple, poussé à fumer de la marijuana, parce que d'autres le font. Ou bien jurer ou dire des gros mots, simplement parce que tout le monde le fait; ne pas le faire reviendrait à être exclu du groupe. En grandissant, la pression augmente – entre parenthèses, cela s'appelle rivaliser en standing avec ses voisins. La famille d'en face a une nouvelle voiture, alors nous devons avoir une nouvelle voiture. Elle construit une piscine, nous devons construire une piscine. Il y a une pression incessante, pour être comme les autres, et rivaliser avec eux parfois d'une façon contraire à notre nature intérieure et à notre vraie personnalité.

Une autre pression est celle de l'économie, le fait de gagner assez pour satisfaire vos besoins matériels, pour vous donner une sécurité financière pour vos vieux jours, et faire les choses que les autres font; pour cela, il faut bien sûr de l'argent. Il y a donc la pression continuelle d'en gagner. En général, peu importe combien vous en gagnez; il semble que ce ne soit jamais assez.
Il existe encore d'autres pressions courantes. La simple pression pour survivre, comme par exemple se battre contre une maladie; c'est le cas des gens chez qui on a diagnostiqué une maladie qui doit se révéler fatale à plus ou moins long terme. Vous êtes peut-être de ceux qui se battent contre une maladie qui va vous faire mourir dans quelques mois ou dans quelques années. Vous avez cette sentence de mort au-dessus de votre tête – c'est une forme de pression.
Souvent, associée à ces pressions, il y a une voix qui parle à votre esprit. Elle est parfois audible, mais plus souvent elle est intérieure, même si les choses qu'elle dit peuvent être clairement et spécifiquement exprimées. Nous devons comprendre que, là où il y a une voix, il y a une personne derrière elle. Il n'existe pas dans l'univers de voix sans personne derrière. La présence de la voix indique la présence d'une personne.

Souvent, la voix que vous entendez dans ces situations vous accuse et vous tourmente d'une certaine manière. Si celle que vous entendez vous accuse ou vous tourmente, vous pouvez être sûr d'une chose, c'est que derrière elle il y a une personne, et cette dernière est Satan. Souvenez-vous, Satan, le diable, est l'accusateur et celui qui vient vous tourmenter. Quand vous entendez une voix accusant, tourmentant votre esprit, votre vie, vous mettant la pression, vous conduisant et vous talonnant, vous savez alors que le diable est à l'oeuvre dans votre vie.

Je vais vous donner des exemples d'accusations courantes, et de tourments que le diable envoie dans les esprits. Chacun de ceux que je vous donne, je les ai rencontrés plus d'une fois, en conseillant des gens qui subissaient des pressions mentales ou qui étaient tourmentés.

L'une des accusations les plus courantes consiste à dire que Dieu ne vous aime pas. Vous vous sentez rejeté et seul. D'autres semblent capables de faire confiance à Dieu, qui semble avoir un plan pour la vie des autres, mais pas pour vous.

Ou: "Tu as toujours été un raté." Peut-être que cette voix ne vient pas que de l'intérieur, mais également d'autres personnes autour de vous. Peut-être l'entendez-vous à travers vos parents ou la personne vivant avec vous. "Tu as toujours été un raté." "Tu as si souvent échoué qu'il ne semble pas y avoir d'autres possibilités pour toi." Et il y a cette voix qui vous dit que vous avez toujours tout raté.

Ou encore: "Tu perds la raison." Lors de séminaires de conseil, j'ai été étonné de voir combien de personnes entendaient des voix leur disant qu'elles perdaient la raison. En général, la voix leur dit à peu près ceci: "Tu sais, ta tante est morte dans un asile, et il y a quelque chose de bizarre chez ta grand-mère; toi, tu seras le prochain." Je ne crois pas qu'il soit possible de dire combien c'est angoissant.

Il y a aussi le tourment associé à une douleur physique, des symptômes de maladie. Comme par exemple: "Cette douleur, c'est un cancer." Vous avez une douleur au ventre, peut-être que vous avez d'autres symptômes, ou des saignements, mais vous avez trop peur d'aller chez le médecin pour faire une radio ou un examen. Sans relâche, jour et nuit, cette pensée se forme dans votre esprit: "C'est un cancer. C'est un cancer qui te cause cette douleur." Vous n'avez probablement pas grand-chose, mais vous êtes si tourmenté et si effrayé que vous n'arrivez pas à affronter votre adversaire.

Dans la Bible, nous trouvons la description d'un homme qui a connu ce genre de tourment, et qui l'a magnifiquement résumé en quelques mots que je vais partager avec vous. Cet homme, c'était Job; ces paroles se trouvent dans:
 

25 Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. 26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.


C'est vrai pour des milliers de personnes aujourd'hui. "Ce qui me fait peur, c'est ce qui m'arrive." Votre peur peut ouvrir la porte à ce que vous redoutez. L'un des facteurs du cancer chez certains en est une peur morbide. L'une des raisons pour lesquelles les gens perdent la tête est justement la peur de perdre la tête. Le diable utilise la peur comme un levier, pour amener sur vous quelque chose d'autre qui suit la peur. "Ce qui me fait peur, c'est ce qui m'arrive. Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint. Je n'ai ni calme, ni tranquillité, ni repos, et c'est l'agitation qui survient." Est-ce votre état? Cela vous décrit-il? Je veux que vous sachiez qu'il y a une solution.

Tout d'abord, vous devez reconnaître la porte que Satan utilise pour entrer dans votre vie. Il en existe plusieurs. Aussi, je vais vous donner les deux plus courantes que j'ai vues lors d'entretiens. La première que Satan utilise est le ressentiment et le manque de pardon en nous. Nous en voulons à une autre personne, nous éprouvons du ressentiment à son égard, en général une personne proche. Ce peut être un parent, un mari ou une femme, un enfant, un voisin ou un responsable dans l'église; c'est en général quelqu'un de relativement proche. L'autre porte que Satan utilise fréquemment est celle de la rébellion contre Dieu, parfois aussi contre la société ou l'autorité humaine. Intrinsèquement, c'est néanmoins une rébellion contre Dieu, un refus de se soumettre à son juste gouvernement.

Le premier remède consiste à fermer la porte. Si elle est un ressentiment ou un manque de pardon, alors nous devons pardonner à cette personne, et abandonner ce ressentiment, cette amertume, cette haine. Ecoutez ce que dit Jésus  dans sa prière:

12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés;


Nous n'avons pas le droit de demander à Dieu de nous pardonner, si nous ne pardonnons pas aux autres. C'est dans cette mesure que Dieu nous pardonnera. Jésus commente:

14 Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; 15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.


Si nous voulons le pardon de Dieu, nous devons pardonner aux autres. Dieu a posé ce principe, et il ne changera pas. Souvenez-vous que le pardon n'est pas une émotion, mais une décision. C'est comme déchirer la reconnaissance de dette que quelqu'un a envers vous. Vous avez la reconnaissance de dette entre vos mains, et Dieu en a une bien plus grande vous concernant. Il dit: "Tu déchires ta reconnaissance de dette, et je déchire la mienne." La première façon de fermer la porte est donc de pardonner aux autres.

Si votre problème est la rébellion, en particulier la rébellion contre Dieu, la solution pour fermer la porte est de vous soumettre à Dieu. Encore une fois, c'est une décision de la volonté. Lisons ce qui nous est dit dans:
 
7 Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.


Vous ne pouvez pas résister au diable tant que vous résistez à Dieu, parce que ce dernier est le seul qui puisse vous donner la foi, la force et la grâce dont vous avez besoin pour résister au diable. Si le diable vous tourmente, la première chose à faire est de vous soumettre à Dieu. Abandonnez votre rébellion contre lui. Dites: "Seigneur, je me soumets à toi. Tu es mon Créateur, tu es à la tête de l'univers et je me soumets à ton juste gouvernement, à ta volonté pour ma vie; je ferai tout ce que tu me demanderas." Vous aurez alors le droit de prendre l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu, et de chasser le diable de votre vie, comme Jésus l'a fait quand celui-ci est venu vers lui. A chaque fois, il lui a répondu: "Il est écrit [...] Il est écrit [...] Il est écrit..." Jésus était soumis à Dieu, il pouvait donc résister au diable. Si vous vous soumettez à Dieu, comme Jésus l'a fait, alors vous aurez le droit de résister au diable. Vous avez le droit de dire à ces voix: "Je ne vais plus vous écouter. Satan, sors de ma vie! Je m'abandonne à Dieu, je lui appartiens; tu n'as aucun droit sur moi! Tout ce qui était contre moi a été annulé par la mort de Jésus sur la croix. Je te résiste et je t'ordonne de t'en aller."


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Photo de Derek Prince
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