Que faire quand vos émotions vous font prisonnier ?

Un texte de David Porter

Parfois nos émotions prennent une tournure sinistre et au lieu d'être notre serviteur, elles grossissent pour devenir nos maîtres. Elles tordent notre vision de la vie. Elles sont de merveilleuses servantes mais de terribles maîtres.

Vos émotions et vos sentiments sont comme les touches d'un piano. Leur son ajoute de la richesse à votre vie ou elles peuvent vous déprimer et vous donner le sentiment de chanter faux.

Souvent, il n'y a pas de raison précise que vos émotions réagissent comme elles le font. Elles sont ... émotionnelles.

Le plus souvent elles sont une bénédiction. Vous voyez un gros serpent qui bave en regardant votre jambe et l'émotion de peur crie à tue-tête: « Courez stupide ! »
C'est bien.

Votre enfant entoure votre cou de ses petits bras et il vous câline. Les émotions chaudes d'amour et de reconnaissance vous envahissent. Vous mourriez pour ce petit. Les émotions vous permettent d'expérimenter cela.

Mais, parfois nos émotions prennent une tournure sinistre et au lieu d'être notre serviteur, elles grossissent pour devenir nos maîtres. Elles tordent notre vision de la vie. Elles sont de merveilleuses servantes mais de terribles maîtres.

Je suis passé par un moment d'esclavage comme ça. Je voulais quelque chose de tout coeur et j'ai travaillé dur pour l'avoir. Mais, c'était comme si j'essayais de déplacer le Mont Blanc avec une cuillère. Rien ne semblait changer, à moins de devenir pire.

J'ai regardé autour de moi et j'ai constaté que d'autres accomplissaient ce que je voulais et j'étais misérable.

Enfin, j'étais déprimé et fatigué de la vie. Je ne voulais pas me tuer. Ca c'est un des actes les plus cruels qu'il soit. En toute franchise, pourtant, je voulais cesser d'exister pour un temps. Si j'avais pu prendre les ailes d'une colombe pour m'enfuir dans le désert avec le Psalmiste, je l'aurais fait (Ps. 55 :6, 7)

Finalement, j'en suis sorti. Dieu a guéri mes émotions et Il m'a aidé à les remettre dans la « boite » d'où elles s'étaient échappées. Mais, il y a toujours des moments où elles cherchent à m'envahir pour régner.

Que pouvons-nous faire quand nos émotions nous prennent en otage ?

1 - Prenez le contrôle de votre âme et dites-lui ce qu'il faut faire.

David était le patron de lui-même: « Mon âme, bénit l'Eternel » ... il a commandé son âme qui ne semblait pas vouloir bénir l'Eternel. Parfois nous avons besoin de parler quand notre âme nous dit : « Tais-toi » et d'autres fois nous avons besoin de nous taire quand nos émotions nous disent : « Coupe-lui la tête ! »

Paul se trouvait au fond d'une prison et il a conseillé des amis : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » (Phil. 4:4, Colombe) Souvenez-vous, ces paroles sont venues de Dieu lui-même. S'Il le dit, ça doit être possible.

« Mais David ! Je ne peux pas me forcer de me réjouir. »

Pourquoi pas? Vous pouvez vous rendre misérable, n'est-ce pas? Vous pouvez remplir votre esprit de négativisme et de soucis et bientôt vous tenez le début d'une bonne dépression (ou au moins d'une 'récession.')

Il n'a pas dit : « Réjouissez-vous dans votre situation », parce que nos situations ne sont pas toujours réjouissantes. Il nous a dit de nous réjouir dans le Seigneur Jésus. Souvenez-vous de ce qu'il a fait pour nous. Souvenez-vous de ses promesses. Jouissez-vous de sa présence. Réjouissez-vous !

2 - Faites attention à quoi vous réfléchissez toute la journée. Nous pouvons maîtriser nos pensées.

Je répète, si Dieu a dit de le faire, ça doit être possible. « Au reste, mes frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est digne, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est moralement bon et digne de louange soit l'objet de vos pensées. (4:8, NBS)

Si vous remplissez votre esprit avec « les Feux de l'amour », les commérages du bureau et de l'église, des rumeurs politiques, alors « Bonjour la dépression. » Mais si vous vous efforcez de réfléchir à ce qui est beau, digne de louange, aux personnes qui font le bien, qui sont fidèles et remplies de foi, vos hormones sauteront avec enthousiasme, voulant faire quelque chose pour Dieu.

Vous pensez à quoi, toute la journée ? Libérez-vous du négatif et remplissez-vous de la foi dans le Seigneur.

3 - Arrêtez de vous faire des soucis.

Parfois nos soucis nous saisissent et nous secouent comme un chien avec la poupée d'un enfant.

« Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Christ-Jésus. » (Colombe)

Au revoir les soucis. Bonjour la prière sérieuse. Pas de petites prières religieuses qui n'ont pas assez de chaleur pour chauffer une fourmi. Non, des prières qui se comportent comme si elles devaient attirer l'attention de Dieu. Dites-Lui !

Mais, n'oubliez pas de le remercier. Un des péchés les plus horribles aujourd'hui est que nous avons oublié de remercier Dieu pour ce qu'il a fait et ce qu'il fait pour nous (Rom. 1 :21) Ce péché-là ouvre le coeur à une horde d'autres péchés. Arrêtez durant la journée pour remercier le Seigneur—pour les grandes choses et pour les petites aussi.

4 -Séparez-vous émotionnellement de ce qui vous domine. Si vous êtes trop investi, vos émotions vous domineront et vous joueront des tours.

Relativisez la situation. Et si le pire arrivait, serait-ce vraiment la fin de la vie comme nous la connaissons ? Faites ce que vous devez faire pour gagner. Répétez ses promesses encore et encore. Trouvez un chant qui parle à votre situation et chantez-le durant la journée.

5 -Souvenez-vous de ce que vous avez.

Quand nous sommes fixés sur ce que nous n'avons pas, nous ignorons les choses incroyables que nous avons. Un ami m'a dit que la vie de sa mère est partie en vrille quand elle a perdu un fils dans un accident. Elle a perdu son mariage et d'autre chose parce qu'elle ne se remettait pas de la perte de ce fils.

La douleur était horrible. Il ne faut jamais minimiser cela, mais après une période de deuil nous devons lutter pour retrouver notre équilibre.

Rétrospectivement, ces années où j'avais tant de mal ont été parmi les meilleures pour notre famille. Dans le ministère nous avons essayé de faire une chose très difficile. J'avais toujours voulu du succès mais il me semblait que le ministère grandissait à l'allure d'un escargot.

Mais, quelle joie j'avais avec les enfants et mon épouse durant ce temps. Les années d'adolescence étaient les meilleures de toutes. Une partie de moi souffrait et voulait se cacher et une autre partie de moi se réjouissait dans l'un des dons les plus incroyables que le Seigneur offre aux couples mariés.

Comme un chien qui aboie à la lune, la plupart d'entre nous, avons mal parce qu'il y a quelque chose que nous voulons et que nous n'arrivons pas à obtenir.

Puis-je suggérer que vous regardiez autour de vous, vraiment regarder, et profiter de ce que vous AVEZ. Ça se peut que ce soit mieux que ce que vous pensiez.

6 - Criez vers Dieu pour une guérison émotionnelle, puis gardez votre guérison en luttant pour votre santé chaque jour.

7 - Ne soyez pas égoïste.

Prenez ce que vous recevez et partagez-le avec quelqu'un d'autre. Vous recevrez une fontaine de guérison. La fontaine est toujours là après votre guérison. Prenez-la et utilisez-la pour arroser les autres.

« ...le Dieu de toute consolation, lui qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans toutes sortes d'afflictions ! » (2 Cor. 1:3, 4 Colombe)

Un ami m'a raconté l'histoire d'une dame qui avait perdu un enfant. Ça a déchiré son coeur mais elle a reçu le réconfort du Seigneur. Un jour cette soeur a vu un article dans le journal concernant une famille qui avait perdu un enfant.

Elle a senti que le Seigneur la poussait à aller réconforter ces gens bien qu'elle ne les connaissait pas. C'est devenu un ministère. Elle a utilisé la consolation que Dieu lui avait donnée pour en consoler d'autres.

Il vous semble que vos émotions soient plus fortes que vous? Il est temps de vous lever et de redevenir maître de vous-même avec l'aide de l'Esprit de Dieu. La bataille pourrait être longue (ou courte) mais c'est la différence entre une vie abondante et une vie misérable.

Photo de David Porter
Pasteur
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