Les abeilles et une meilleure façon de penser

Si vous vous demandez comment je suis devenu un joueur de base-ball extraordinaire quand j'étais plus jeune je vais vous le dire. (Bon, peut-être qu' « extraordinaire » est un peu exagéré. Comme dit le dicton: 'plus je suis âgé, mieux j'étais'). Pour vraiment peaufiner votre oeil de batteur, il n'y avait rien de mieux que les 'bumblebees'. Il en existait deux variétés. Ces insectes étaient merveilleux. Ils volaient vite et vous deviez vraiment vous concentrer pour en frapper un.
Souvent l'insecte semblait entrer dans l'esprit du jeu et si je manquais il revenait pour me tenter de nouveau. J'en ai envoyé pas mal dans l'éternité (s'il y a des 'bumblebees' dans l'éternité) et après il fallait trouver une autre cible. On ne vole plus avec une tête écrasée.

Abeilles dans la tête

Savez-vous quoi ? Des fois il me semble que je frappe ces abeilles dans ma tête—pas des têtes noires ou blanches, mais des pensées. Ces intruses ne sont pas aussi amusantes que les têtes blanches et sont bien plus dangereuses que les têtes noires.

Toute de même, je dois les écraser. Des pensées continuelles de colère entraînent la frustration et tuent ma joie. Je dois les chasser. La jalousie empoisonne mon coeur et ne me laisse pas de paix. Je dois la jeter dehors. Un désir de revanche repousse toutes mes bonnes intentions et ne me laisse pas de paix, alors je dois frapper très fort avec un coup qui écrase sa tête.

Le doute et la crainte ricochent sur les parois de ma tête et sapent ma force. Des pensées douces de la sexualité en dehors du mariage me bercent, des envies de tricher se dessinent, des morceaux juteux de commérage me taquinent—tous ces 'bumblebees' à la tête noire essayent de remplir ce petit espace entre mes oreilles.

Et si je ne les chasse pas, ils le feront. En plus ils donneront naissance aux enfants suivis par des petits-enfants et des arrière-petits-enfants—si je leur permets.
Bon, je ne veux pas un zoo dans ma tête.

Comment écraser ces pensées ?

D'abord, nous ne sommes pas toujours responsables de ce qui vole dans ces grands espaces vides entre nos oreilles. Nous sommes responsables de ce que nous permettons de rester dans cet espace. Nous avons tous des pensées que nous ne voulons pas, mais ce que nous faisons avec la pensée est critique.

Est-ce que nous lui souhaitons une grande 'bienvenue !' ? Cette abeille grandit jusqu'à la taille d'un oiseau puis elle tourne comme un vautour dans notre pensée, cherchant des choses mortes (pensées) à manger.

Nous devons avoir l'aide de Dieu pour mettre nos pensées en ordre. C'est critique si nous voulons la vie abondante. Son Esprit nous aide à réfléchir d'une nouvelle façon, mais nous devons coopérer.

Vous Pouvez Contrôler Vos Pensées 

Puis, nous commençons à pleurnicher « Je ne peux pas contrôler mes pensées ». Dieu semble penser le contraire si vous vous servez des armes qu'Il vous donne.

Vous devez faire plus que capter et chasser des pensées indésirables. Le vide attire toujours quelque chose pour le remplir. Vous devez remplir votre esprit avec de bonnes choses pour qu'il n'y ait pas de place pour les ordures.

« Ce n'est pas facile » crions-nous en pleurnichant de nouveau.
Ce n'est pas facile non plus de vivre misérablement, prisonnier de passions et de craintes, n'est-ce pas ?

La bonne nouvelle est que nous pouvons choisir de nous nourrir du bien et frapper ce qui est mauvais. Sortez votre batte de base-ball. Tuez ces insectes dangereux. Remplissez votre coeur de santé. Pratiquez cela quotidiennement, même chaque heure, chaque minute ! Vous allez marquer des points que vous n'auriez pas crus possible.