Est-ce que ton compte bancaire révèle ton coeur ?

Un texte de David Porter

L'autre jour, j'ai lu un article qui parlait d'un joueur de basket professionnel qui avait signé avec une nouvelle équipe. Jusque-là, il avait plutôt joué comme remplaçant, alors ses statistiques n'étaient pas géniales : environs trois rebonds et deux points par match.

Si je me souviens bien, des bonnes poires—pardon, effacez cela—une équipe lui avait donné trois millions de dollars par an pour qu'il joue avec eux.
Cela m'a fait réfléchir. Ils devraient m'engager, moi. Bon, peut-être que je ne ferai pas trois rebonds à chaque match, mais d'après la loi des probabilités, un ballon rebondira bien au moins une fois par compétition dans ma direction. Et si quelqu'un fait une faute contre moi une fois par match, je crois que je pourrais réussir un de mes lancés francs. Ce qui fait qu'obtenir une moyenne d'un rebond et d'un point par match ne me semble pas impossible.

Et voilà l'avantage qu'aurait cette généreuse équipe à m'engager : je jouerai pour seulement un million de dollars chaque année ! Je ferais presque aussi bien que l'autre bonhomme mais ils me paieraient seulement un tiers de son salaire à lui.

S'il y a des équipes de basket professionnel qui me lisent, vous n'avez qu'à répondre à ce mail avec votre proposition et je serai content de la prendre en considération.

Mal à l'estomac...

J'aime le sport mais quand je vois les milliards qui y sont investis, j'ai un peu mal à l'estomac. Et quand on voit les salaires des stars de cinéma ou des chanteurs... Quelque chose cloche dans notre culture.

Une des plus grande cause de mortalité en Afrique est l'eau impure et inaccessible. J'ai entendu une estimation quelque part qui disaient que nous pourrions creuser des puits et solutionner des problèmes d'eaux en Afrique pour environs dix milliards de dollars.

- « C'est beaucoup d'argent cela ! »
- Ah oui ?!!!

De « pauvres » joueurs professionnels de football américain ont signé avec leur ligue un contrat qui leur promettait neuf milliards de dollars chaque année pour se pavaner et se vanter (et aussi jouer au football). En Europe, ce n'est pas mieux.

Vous voyez bien les priorités d'un homme ou d'une culture en regardant comment il dépense son argent

Des riches pauvres

Il y avait des églises en Macédoine au premier siècle qui avaient entendu parler des besoins de ceux qui suivaient Jésus à Jérusalem. Ils ont décidé de préparer un don pour eux.

Ils n'étaient pas riches. C'était plutôt des pauvres qui donnaient aux très pauvres. Mais écoutez ce que dit Paul :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s'est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Quoique très éprouvés par des tribulations, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités : selon leurs possibilités, je l'atteste, et même au-delà de leurs possibilités, de leur plein gré, ils nous ont demandé avec beaucoup d'insistance la grâce de participer à ce service en faveur des saints. C'est plus que nous n'avions espéré : ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur et à nous, par la volonté de Dieu. » (2 Cor. 8:1-5, Colombe)

Normalement la joie et la pauvreté ne donnent pas grand-chose. Mais, quand c'est inspiré par Jésus, le résultat devient de riches libéralités ! « Ils nous ont demandé avec beaucoup d'insistance la grâce de participer à ce service en faveur des saints. »

Une version dit : « Ils nous ont suppliés pour que nous leur permettions d'avoir la joie de donner leur argent pour le peuple de Dieu. »
J'aime bien ça. Notre manière de dépenser notre argent révèle notre coeur. Regardons l'extrait de notre compte bancaire pour ces derniers mois.
Qu'est qui nous donne de la joie ?

Photo de David Porter
Pasteur
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