Drôle de Tête

Un texte de David Porter

J'ai vu un bonhomme une fois, et je savais que probablement je ne l'aimerais pas. Je le savais simplement en observant son " look." Cette déclaration vous en dit probablement plus sur moi que sur lui !

Plus tard, j'ai fait connaissance avec cet homme, et j'ai trouvé que nous avions beaucoup de choses en commun. J'ai découvert un papa qui était tendre et plein d'affection pour ses enfants. J'ai trouvé un homme ayant une passion pour accomplir la volonté de Dieu. Il m'a inspiré pour mieux servir le Seigneur. Ce leader cherchait avec beaucoup de créativité à toucher des gens brisés, pour le Seigneur.

J'aurais été beaucoup, beaucoup plus pauvre, si je n'avais pas fait la connaissance de cette personne.

Nous " jugeons " tant de choses basées sur des stéréotypes. Nous entendons un certain accent, et nous pensons que les gens de là-bas/là-haut sont campagnards/agressifs/drôles, etc." Nous regardons la voiture dans laquelle une personne voyage, et nous croyons que nous la connaissons. La coiffure et les vêtements peuvent vous tromper.

Qui penserait que Jean-Pierre Raffarin est aussi intelligent qu'il l'est ? Louis de Funès avait-il l'air d'un génie de la comédie ? (Enfin, peut-être). Si vous sous-estimez les gens, c'est vous qui êtes perdant.

Mais ce n'est pas seulement à cause de ces premières impressions que nous nous séparons des gens. Parfois, cela arrive avec des gens que nous connaissons. Quelque chose arrive, et nous pensons : " Je vais l'aimer juste assez pour aller au ciel, mais c'est tout." Des épouses pensent : " Je ne pourrai jamais lui pardonner après cela " ! Des membres de l'église lancent : " Nous devons nous débarrasser de notre pasteur. Après ce dernier dimanche, jamais plus ! " Des grands-mères pleurent : " Mes enfants ont oublié mon anniversaire pour la troisième fois consécutive. Ils ne m'aiment pas. C'est toujours moi qui téléphone. Mais c'est fini ça !"

Au lieu de bâtir des ponts pour nous réunir, nous les brûlons. Malheureusement, nous sommes de plus en plus misérables, parce que les autres sont une des sources primaires de la joie que Dieu met dans notre vie.

Si vous me posiez la question : " D'où vient la joie " ? je répondrais tout le suite : " Du Seigneur " ! C'est vrai, mais savez-vous que mes frères et mes soeurs font partie de cela ? Quand je me sépare de mon frère, je me prive d'une partie de la joie du Seigneur.

Nous prêchons comment Paul était joyeux dans la prison, quand il écrivait aux Philippiens. Nous utilisons cette épître, pour montrer l'importance de trouver la joie dans le Seigneur et non dans nos circonstances. C'est vrai, mais je suis étonné de remarquer que, chaque fois que le mot "joie"  est employé dans cette lettre (version Segond), il y a un rapport avec la relation entre Paul et les frères et les soeurs de Philippes.

4 ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie


25 Et je suis persuadé, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous, pour votre avancement et pour votre joie dans la foi,



2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée.


29 Recevez-le donc dans le Seigneur avec une joie entière, et honorez de tels hommes.



1 C'est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés !


Bien sûr qu'il nous dit de nous réjouir dans le Seigneur :

1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.


4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.


10 J'ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l'expression de vos sentiments pour moi; vous y pensiez bien, mais l'occasion vous manquait.

 
Mais, quelque part, notre relation avec les autres qui sont en Christ a une relation étroite avec le principe de nous réjouir dans le Seigneur.

Je sais que je me répète, mais, quand vous vous séparez d'un frère ou d'une soeur, vous vous privez d'une partie de la joie du Seigneur.

L'amour de Dieu est comme une haie qui grandit vite. Il bourgeonne dans tous les sens, pour combler la distance entre les gens. Il bâtit les ponts, non pas pour les détruire. Si nous marchons dans Son Esprit, nous ferons la même chose.

Voici une petite observation que j'ai lue une fois :

" Il a dessiné un cercle qui nous laissait à l'extérieur. Hérétiques, rebelles, nous étions le sujet de ses moqueries. Mais l'amour et moi avons eu l'intelligence de le gagner. Nous avons décrit un cercle qui l'a inclus. " Edwin Markham.

Avez-vous besoin de reconstruire des ponts aujourd'hui ? Mettez les allumettes de côté, et commencez à décrire des cercles !

Photo de David Porter
Pasteur
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