C'est ce que tu vois qui fait toute la différence dans ta vie
Comme je quittais mon appartement pour aller au centre ville, à 5 minutes, j'ai vu les gyrophares de plusieurs voitures de secours sur le pont, au-dessus de la voie ferrée. Le trafic était arrêté. « Je me demande ce qui se passe. »
Le bus n° 317 était arrêté sur le pont et la police essayait de rétablir la circulation en redirigeant les voitures. Devant le bus se trouvait un homme, allongé sur la route. Je suppose qu'il était vivant, mais il ne remuait pas beaucoup. Je suppose qu'il avait été renversé par le bus, ou bien percuté alors qu'il était à moto. Honnêtement, j'avais peur qu'il soit mort ou mourant et j'ai prié alors que je marchais sur le trottoir, continuant vers la ville. Plusieurs policiers se pressaient autour de lui, attendant l'ambulance qui s'est faufilée à travers l'embouteillage, quelques minutes plus tard.
Juste après avoir traversé le pont, je suis passé près d'un restaurant. Des clients heureux mangeaient et buvaient dans la véranda. Le contraste m'a frappé : moins de 50 mètres plus loin, il y avait un homme qui était peut-être en train de mourir. Mais ici, la vie et la joie continuaient comme si de rien n'était.
Je ne critique pas. C'est presque une part normale de la vie en ville, parce que si on s'arrêtait bouche-bée ou pour pleurer à chaque fois qu'on voit un accident, on y passerait beaucoup de temps. Principalement, on réserve ses larmes pour des choses ou des gens qui touchent directement notre vie.
Si un accident comme celui-là s'était produit dans le village où j'ai grandi, ça aurait alimenté les conversations pendant un mois. Mais ici...bon, ce n'est pas exactement normal, mais honnêtement, avec toute la circulation, c'est presque surprenant qu'il n'y ait pas plus de personnes renversées.
C'est pour cette raison qu'un incident dans la vie de Jésus me frappe tellement :
« Hé, toi, le gars de la campagne, c'est la grande ville ici. Si tu t'arrêtes pour chaque mendiant pitoyable que tu croises, c'est tout ce que tu feras. » Jésus ne s'arrêtait pas pour chaque mendiant, mais Son Père lui a murmuré que celui-là avait quelque chose de spécial – Il voulait le guérir.
Nous sommes entourés de toutes sortes de besoins, mais quand Dieu veut tout spécialement que nous agissions, Il nous fait VOIR ! Ça ne nous lâche pas. Cela nous travaille. Tu ne peux pas réagir à tous les besoins, mais il y a certains besoins auxquels Dieu veut que tu répondes. A ce moment là, tu le VOIS.
Et si tu ne vois rien dans ta vie, tu ne marches probablement pas très près du Seigneur. Nous ne pouvons pas répondre à tous les besoins, mais si nous aimons le Seigneur, nous répondrons à un besoin, ou à des besoins, qu'Il nous aura montré.
Lorsque nous voyons et répondons, notre vie s'illumine. Elle peut devenir plus difficile, mais elle devient aussi plus riche. Il est très rare qu'une vie abondante soit une vie facile. Dis-moi à présent ce que tu VOIS ! Dieu t'a-t-il montré un besoin ? Comment y-a-tu répondu ? Comment est-ce que ça a affecté ta vie ?