Bouder
" Bouder " peut être vraiment agréable. Y a t-il quelque chose de plus
plaisant que de s'installer dans une chaise bien confortablement, d'avancer la lèvre inférieure, et de penser : " comme ils sont terribles, ces gens qui ne me comprennent pas ! " ?
Le monde n'est pas juste, alors vous prenez votre revanche en boudant !
Quand ils verront votre souffrance, ils regretteront toutes les choses
horribles qu'ils ont faites (ou ont oublié de faire).
Un jour, quand j'étais enfant, j'ai bien fait la moue chez ma Mamie Deloney. J'avais un peu peur d'essayer avec Papi Deloney. Il n'était pas du genre à se laisser impressionner par les souffrances imaginaires d'un garçon de huit ans. Vous gaspilliez votre temps, si vous boudiez avec maman, et papa n'aurait probablement pas remarqué.
Mais Mamie Deloney était tellement agréable; c'est avec elle qu'on pouvait essayer. Alors, me voilà allongé sur un lit dans une chambre à coucher, avec la conviction que le monde me traitait injustement.
Je ne me souviens même plus pourquoi. " Pourquoi " n'a pas d'importance quand vous faites la moue. C'est le sentiment d'avoir tellement raison,
d'être tellement persécuté, d'être la victime d'une telle injustice !!
Mamie a essayé de me persuader de venir déjeuner, mais non, rien ne pouvait me toucher. Avec le recul, je crois que j'étais vraiment en forme pour bouder ce jour-là, parce qu'il n'y avait pas grand-chose qui aurait pu me faire manquer volontairement un repas, surtout quand c'était Mamie qui l'avait préparé.
Ses mots d'encouragement ne me touchaient pas; alors, elle m'a laissé dans ma bouderie enfantine. Je n'ai pas mangé. C'est pitoyable, n'est pas ? Je ne permettais pas qu'on me console. Les enfants sont ainsi.
C'est merveilleux qu'en tant qu'adultes, nous ne soyons plus ainsi, n'est ce pas ?
C'est pour cela que je fus surpris, quand je lus ces mots dans les Psaumes :
Le psalmiste était-il un pleurnichard ?
Non. Il y a des moments où il ne faut pas se laisser consoler, avant
d'obtenir ce qu'on désire.
Que pensez-vous d'une équipe de foot qui se dit : " Oh, ça va. Au moins nous n'étions pas les derniers ". Cela n'est pas une grande consolation.
Selon l'histoire, un vieux gredin est mort. Lors de son enterrement, le pasteur demanda si quelques personnes dans l'assistance aimeraient se lever pour dire de bonnes choses du défunt.
Silence total. Finalement, tout frustré, le pasteur a crié : " N'y a-t-il pas quelqu'un qui puisse dire un mot bienveillant concernant notre ami " ? Un vieux monsieur se leva du dernier banc, et observa lentement : "Bon, son frère était pire que lui ".
Pas une très grande consolation, hein ?
Alors, quel était le problème d'Asaph ? (C'est lui le boudeur qui a écrit le Ps. 77. Enfin, il ne boudait pas, mais il exprimait un besoin sérieux). Il était dans la détresse, et troublé. Il lui semblait que le Seigneur le rejetait, lui et son peuple, à jamais, qu'il ne reverrait jamais sa faveur.
Il questionna l'amour de Dieu, et même ses promesses (versets 8 et 9). Il était dans le " pétrin ".
Je suppose que la solution facile aurait été de mettre un petit sparadrap
spirituel, et de continuer à avancer.
Mais Asaph n'acceptait pas une telle consolation. Les demi-mesures ne lui suffisaient pas.
Il commença à se souvenir qu'il chantait dans son lit la nuit, tant il vivait dans la bénédiction de Dieu. Oui, il a posé des questions provocantes, mais j'ai le sentiment que c'était pour se rappeler que la réponse à chacune était " non " ! " Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours " ? (Non !) " ...... Sa bonté est-elle à jamais épuisée " ? (Non !). " Sa Parole est-elle anéantie pour l'éternité " ? (Vous plaisantez ou quoi !) (vv. 8 à 10).
Il se remémora la fidélité de Dieu dans le passé, pour s'encourager à compter sur le Seigneur aujourd'hui (vv. 12, 13). Il médita les oeuvres de Dieu et ses actes puissants (" Je rappellerai ...... je me souviens ...... je
parlerai ...... je raconterai ...... " v. 12).
J'ai entendu que le mot " méditer ", en hébreu, donne l'image d'une vache qui rumine. Pouvons-nous nous imaginer, nous, sous l'ombre d'un arbre en train de ruminer : " Dieu a aidé son peuple par le passé, et il nous a toujours aidés ". Mâchez, mâchez ! " Il n'y a personne comme notre Dieu. Il est grand, il est puissant, Il est saint ". Mâchez, mâchez, roooot ! O, pardonnez-moi...
" Dieu a racheté son peuple dans le passé. Il n'a pas changé. Il n'est pas
comme ça. Il va m'aider, moi aussi ".
Cet ami ne se laissa pas consoler, jusqu'à ce que le Seigneur lui réponde. Il savait que le Seigneur tenait la clef de sa situation, et il a persévéré, jusqu'à ce qu'il ait eu l'assurance en lui-même que Dieu prenait tout en main.
Enfin, cet état d'esprit n'a pas grand-chose en commun avec " bouder ". Je soupçonne que c'est un million de fois plus efficace, si le but de notre "bouderie " est une vie victorieuse en Jésus.
Que le Seigneur vous accorde la meilleure semaine de votre vie (jusqu'à
maintenant). David
plaisant que de s'installer dans une chaise bien confortablement, d'avancer la lèvre inférieure, et de penser : " comme ils sont terribles, ces gens qui ne me comprennent pas ! " ?
Le monde n'est pas juste, alors vous prenez votre revanche en boudant !
Quand ils verront votre souffrance, ils regretteront toutes les choses
horribles qu'ils ont faites (ou ont oublié de faire).
Un jour, quand j'étais enfant, j'ai bien fait la moue chez ma Mamie Deloney. J'avais un peu peur d'essayer avec Papi Deloney. Il n'était pas du genre à se laisser impressionner par les souffrances imaginaires d'un garçon de huit ans. Vous gaspilliez votre temps, si vous boudiez avec maman, et papa n'aurait probablement pas remarqué.
Mais Mamie Deloney était tellement agréable; c'est avec elle qu'on pouvait essayer. Alors, me voilà allongé sur un lit dans une chambre à coucher, avec la conviction que le monde me traitait injustement.
Je ne me souviens même plus pourquoi. " Pourquoi " n'a pas d'importance quand vous faites la moue. C'est le sentiment d'avoir tellement raison,
d'être tellement persécuté, d'être la victime d'une telle injustice !!
Mamie a essayé de me persuader de venir déjeuner, mais non, rien ne pouvait me toucher. Avec le recul, je crois que j'étais vraiment en forme pour bouder ce jour-là, parce qu'il n'y avait pas grand-chose qui aurait pu me faire manquer volontairement un repas, surtout quand c'était Mamie qui l'avait préparé.
Ses mots d'encouragement ne me touchaient pas; alors, elle m'a laissé dans ma bouderie enfantine. Je n'ai pas mangé. C'est pitoyable, n'est pas ? Je ne permettais pas qu'on me console. Les enfants sont ainsi.
C'est merveilleux qu'en tant qu'adultes, nous ne soyons plus ainsi, n'est ce pas ?
C'est pour cela que je fus surpris, quand je lus ces mots dans les Psaumes :
3 Au jour de ma détresse, je cherche le Seigneur; La nuit, mes mains sont étendues sans se lasser; Mon âme refuse toute consolation.
Le psalmiste était-il un pleurnichard ?
Non. Il y a des moments où il ne faut pas se laisser consoler, avant
d'obtenir ce qu'on désire.
Que pensez-vous d'une équipe de foot qui se dit : " Oh, ça va. Au moins nous n'étions pas les derniers ". Cela n'est pas une grande consolation.
Selon l'histoire, un vieux gredin est mort. Lors de son enterrement, le pasteur demanda si quelques personnes dans l'assistance aimeraient se lever pour dire de bonnes choses du défunt.
Silence total. Finalement, tout frustré, le pasteur a crié : " N'y a-t-il pas quelqu'un qui puisse dire un mot bienveillant concernant notre ami " ? Un vieux monsieur se leva du dernier banc, et observa lentement : "Bon, son frère était pire que lui ".
Pas une très grande consolation, hein ?
Alors, quel était le problème d'Asaph ? (C'est lui le boudeur qui a écrit le Ps. 77. Enfin, il ne boudait pas, mais il exprimait un besoin sérieux). Il était dans la détresse, et troublé. Il lui semblait que le Seigneur le rejetait, lui et son peuple, à jamais, qu'il ne reverrait jamais sa faveur.
Il questionna l'amour de Dieu, et même ses promesses (versets 8 et 9). Il était dans le " pétrin ".
Je suppose que la solution facile aurait été de mettre un petit sparadrap
spirituel, et de continuer à avancer.
Mais Asaph n'acceptait pas une telle consolation. Les demi-mesures ne lui suffisaient pas.
Il commença à se souvenir qu'il chantait dans son lit la nuit, tant il vivait dans la bénédiction de Dieu. Oui, il a posé des questions provocantes, mais j'ai le sentiment que c'était pour se rappeler que la réponse à chacune était " non " ! " Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours " ? (Non !) " ...... Sa bonté est-elle à jamais épuisée " ? (Non !). " Sa Parole est-elle anéantie pour l'éternité " ? (Vous plaisantez ou quoi !) (vv. 8 à 10).
Il se remémora la fidélité de Dieu dans le passé, pour s'encourager à compter sur le Seigneur aujourd'hui (vv. 12, 13). Il médita les oeuvres de Dieu et ses actes puissants (" Je rappellerai ...... je me souviens ...... je
parlerai ...... je raconterai ...... " v. 12).
J'ai entendu que le mot " méditer ", en hébreu, donne l'image d'une vache qui rumine. Pouvons-nous nous imaginer, nous, sous l'ombre d'un arbre en train de ruminer : " Dieu a aidé son peuple par le passé, et il nous a toujours aidés ". Mâchez, mâchez ! " Il n'y a personne comme notre Dieu. Il est grand, il est puissant, Il est saint ". Mâchez, mâchez, roooot ! O, pardonnez-moi...
" Dieu a racheté son peuple dans le passé. Il n'a pas changé. Il n'est pas
comme ça. Il va m'aider, moi aussi ".
Cet ami ne se laissa pas consoler, jusqu'à ce que le Seigneur lui réponde. Il savait que le Seigneur tenait la clef de sa situation, et il a persévéré, jusqu'à ce qu'il ait eu l'assurance en lui-même que Dieu prenait tout en main.
Enfin, cet état d'esprit n'a pas grand-chose en commun avec " bouder ". Je soupçonne que c'est un million de fois plus efficace, si le but de notre "bouderie " est une vie victorieuse en Jésus.
Que le Seigneur vous accorde la meilleure semaine de votre vie (jusqu'à
maintenant). David