Des lois pour vivre : les 10 commandements (Page 1 / 3)
Quelle place pour les 10 commandements dans notre vie ?
Beaucoup de personnes parlent des dix commandements, sans toutefois les connaître. La société évolue et, selon certains, les lois aussi doivent évoluer. La loi devrait donc s'adapter à la société qui bouge.
Posons-nous la question : Y a-t-il des lois immuables ?
La Bible nous dit, dans 2 Timothée 3:16 :
2 Corinthiens 3:6 nous dit :
Comment les 10 commandements ont-ils été donnés ?
Dans notre société, c'est souvent très long jusqu'à ce qu'une loi puisse sortir. Mais les 10 commandements ont été donnés très simplement par Dieu lui-même, directement et en une seule fois.
Le peuple d'Israël sortait de 400 ans d'esclavage dans le pays d'Egypte, et pendant le voyage vers le pays promis, Dieu donne un rendez-vous à Moïse, leur leader, et lui donne les lois gravées sur des tables de pierre : les 10 commandements. Les 10 commandements n'étaient pas le fruit d'une réflexion humaine. Plus tard, des prescriptions se sont rajoutées pour régler le quotidien de la vie des gens et leurs relations les uns avec les autres.
Parmi les 5 premiers livres de la Bible, il y a celui de l'Exode, la sortie d'Egypte, et au chapitre 20, nous trouvons les 10 commandements tels qu'ils ont été donnés à Moïse.
Mais le livre du Deutéronome reprend certains aspects des 10 commandements. Au chapitre 4, versets 1 à 2, nous lisons :
Nous avons vu plus haut, dans la deuxième épître aux Corinthiens, que la lettre tue. Mais les commandements étaient destinés à donner la vie. Ils étaient bons pour tout le monde. Si le simple commandement : "Tu ne tueras point" était appliqué, cela faciliterait grandement notre vie à tous. Il ne s'agit donc pas de se demander si nous devons l'observer ou non, car si nous lui désobéissons, c'est la loi de la jungle, le Far West, ou la loi du plus fort.Ce sont des lois qui conduisent le peuple à vivre ensemble.
Aux versets 5 et 6, il est dit :
La plupart des peuples ont développé peu à peu des traditions, ordonnances, règles qu'ils ont adaptées selon le bon vouloir des dirigeants. Ce qui est démontré dans ce texte, c'est que les autres peuples, en voyant Israël, devaient voir un peuple différent, particulier.
Aux versets 7 et 8, il est dit :
Avons-nous encore besoin des 10 commandements dans notre vie du 21è siècle ?
Nous allons voir 3 points qui vont nous aider à comprendre l'impact positif de la connaissance des 10 commandements pour chaque être humain.
1. La loi n'a pas été abolie
Saint Augustin aurait dit : « Aime Dieu et fais ce que tu veux. »
Nous avons besoin d'étapes intermédiaires pour arriver à cette perfection.
L'apôtre Paul a dit dans 1 Corinthiens 6:12 :
Dans Matthieu 5:17-20, Jésus dit :
Connaissez-vous les 10 commandements ?
Petit test : Essayez, sans lire la suite, de réciter les commandements, dans l'ordre ou dans le désordre !
La réponse à notre test est dans la Bible, dans Deutéronome 5 :
- Je suis l'Eternel ton Dieu, tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d'images taillées ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point, car moi, l'Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
- Tu ne prendras point le nom de l'Eternel ton Dieu en vain.
- Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.
- Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel ton Dieu te donne.
- Tu ne tueras point.
- Tu ne commettras point d'adultère.
- Tu ne déroberas point.
- Tu ne porteras point de faux témoignages contre ton prochain.
- Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain.
- Tu ne convoiteras pas quoi que ce soit qui appartienne à ton prochain.
Beaucoup de commandements contiennent une promesse. Si nous observons ces choses, notre vie s'en trouvera améliorée. La malédiction est sur 3 ou 4 générations, mais la bénédiction est sur 1000 générations. Le péché abonde, mais la grâce de Dieu surabonde. La bénédiction de Dieu l'emporte largement sur la malédiction.
2. Ce sont des lois bonnes, mais inapplicables !
Pour la société, nous voyons le défi que cela représente de faire appliquer les lois, car il faudrait des moyens énormes au niveau policier, judiciaire, pour pouvoir les faire appliquer. Mais, surtout, elles sont inapplicables à cause de notre nature humaine.
Paul dit dans Romains 7:12 :
Par exemple, à une table de négociation, l'esprit qui agit dans les fils de la rébellion veut que l'un l'emporte sur l'autre, et on ne peut donc pas trouver raisonnablement un moyen pour apaiser le conflit. Il est difficile de résoudre les problèmes économiques, sociaux, diplomatiques, même avec des lois excellentes.
Voyons un exemple, dans la vie de Jésus, sur la manière dont il a rendu un homme attentif sur sa connaissance des commandements.
Le jeune homme accourt, se jette aux pieds de Jésus, et a soif de Dieu. Il reçoit la réponse de Dieu, mais ne l'accepte pas et repart tout triste.
Dans Luc 10:25-28, nous avons une illustration similaire.
Ce qui est important pour nous, c'est de lire la Parole de Dieu, de la parler et de la mettre en pratique. Avons-nous 10/10 dans l'application des dix commandements ? Certains pensent, selon notre système d'évaluation, que si nous avons 5 sur 10, nous avons la moyenne, et donc nous avons réussi. Mais avec la Parole de Dieu, cela ne marche pas de cette façon.
Dans Jacques 2:8-10, il nous est dit :
La justice qui doit être la nôtre est différente par sa nature, car elle ne dépend pas de nous et de notre observation des commandements, mais de la justice de Dieu qui est plus élevée.
Donc la loi est sainte, juste et bonne pour nous.
3. Pourquoi la loi ?
La loi nous oblige à capituler, et nous montre que la nature humaine ne peut pas atteindre Dieu, ni la perfection. Une citation en latin, fort connue dans les milieux juridiques, dit : « dura lex sed lex », c'est à dire « la loi est dure, mais c'est la loi », que cela nous plaise ou non.
Ce que nous venons de lire dans l'épître de Jacques doit choquer la mentalité de beaucoup. Une petite peccadille nous fait couler, car nous avons mis notre espoir dans notre propre justice. C'était la grande erreur de Job. Le livre de Job est souvent mal interprété. Il a mis son espoir dans sa propre justice et s'est appuyé sur son intégrité, et a chuté pour cela. Puis il a vécu une transformation intérieure et extérieure, et à la fin du livre, au chapitre 42:5, Job dit : « J'avais une certaine conception des choses, mais maintenant mes yeux se sont ouverts et ont vu. »
Si vous lisez la Bible, vous sentez-vous condamné ? Vous devriez, car la Bible mettra en avant des exigences, même des exigences d'amour (voir 1 Corinthiens 13). Elle pourra vous condamner, car la loi est faite pour cela.
Dans Romains 7:15, il est dit :
Dans Romains 3:23, il est dit :
Pour nous qui voulons changer des choses dans notre vie, nous avons aussi la Parole de Dieu qui nous montre le chemin.
Romains 7:22 nous dit :
L'apôtre Paul s'écrie dans Romains 7:24-25 :
Nous lisons dans Romains 8.1-7 :
Conclusion
La conclusion se trouve dans l'épître aux Galates, qui parle du combat contre le légalisme.
Au chapitre 3:11 et 13, Paul explique :
Ce n'est donc pas un enseignement vieillot, inutile : c'est pleinement d'actualité.
Notre monde met les lois de Dieu de côté, et les remplacent par d'autres qui correspondent mieux à notre société et aux désirs de quelques minorités qui exercent leurs influences et pressions.
Si le diagnostic est faux, les réponses apportées seront fausses également, et personne ne sera aidé de cette façon. Nous avons besoin d'un retour à la Parole de Dieu et à sa loi pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui dans notre monde.
En tant que chrétiens, faisons notre check-up, confessons ce qui ne va pas, demandons la grâce de Dieu ; ainsi nous ne serons plus sous la condamnation, mais libres en Jésus-Christ, en nous rappelant qu'il y a des commandements, mais accompagnés d'une promesse.