Saisir la bénédiction
Savoir saisir la bénédiction est un point qu'il est important de comprendre et d'expliquer pour que la bénédiction ne nous "passe pas sous le nez".
Il ne suffit pas de prier pour la bénédiction, dans un premier temps, il faut ensuite libérer sa foi dans l'arrivée de la bénédiction pour laquelle on a prié. Puis, dans un deuxième temps, il ne suffit pas de libérer sa foi dans l'arrivée de la bénédiction, IL VA FALLOIR LA SAISIR quand elle se présente. Et pour cela savoir la reconnaître.
Je connais une personne très gentille, mais quand elle est à table elle hésite continuellement à se servir, même quand on lui dit de le faire. Les gens pensent alors qu'elle n'a plus faim et finissent par manger sa part. Ce n'est pas la faute des autres, c'est un excès de politesse ou d'humilité qui, comme tout excès est un déséquilibre. Sa « grande gentillesse » ne lui permet pas pour autant d'être bénie. Huit fois sur dix la bénédiction lui passe sous le nez car elle ne sait pas la saisir. Il en est de même des chrétiens qui n'ont pas un esprit assez combatif ou qui ne sont pas assez déterminés pour saisir ce qui leur revient de droit. La bénédiction peut se présenter à toi, suite à tes prières, et pourtant tu as une part à faire pour la saisir.
Prenons l'exemple d'une personne qui a prié pour rencontrer son futur conjoint. Un jour elle rencontre dans l'église quelqu'un qui ferait bien l'affaire, lui semble-t-il, et commence à avoir des sentiments pour cette personne. Ça ne suffit pas d'attendre que tout se mette en place tout seul. Il va falloir chercher à faire mieux connaissance, et si après cela les sentiments perdurent les faire connaître à l'intéressé. Il y a des gens qui pensaient qu'on ne s'intéressait même pas eux, à cause de l'attitude de « tout est entre les mains de Dieu » de certaines personnes, et elles n'ont, de ce fait, pas cherché à leur tour, aller plus loin dans une relation qui les aurait pourtant intéressée.
Lorsque Dieu agit, souvent il met en place les temps et les circonstances, ensuite nous devons agir et en profiter, de peur de perdre notre miracle.
On connaît tous l'histoire de cet homme dans une barque sur un fleuve en furie. Il prie Dieu de le sauver. Quelqu'un sur le bord de la rive lui tend un long bois pour qu'il s'y agrippe, il refuse, disant que Dieu va le sortir de là. Ensuite c'est un rocher qui est sur son chemin, il refuse de monter dessus disant que Dieu va le secourir. En dernier recours un hélicoptère essaye de lui tendre une corde pour le tirer de là avant que la barque ne tombe dans les chutes d'eau. Finalement il périt avec la barque. Arrivé au ciel il demande au Seigneur pourquoi Celui-ci ne l'a pas secouru et Dieu lui répond : « J'ai placé quelqu'un sur la berge pour te sauver, tu as refusé de saisir le bâton qu'il te tendait de ma part, puis j'ai mis un rocher sur ta route, tu as refusé de monter dessus et enfin je t'ai envoyé un hélicoptère et tu n'as pas saisi la corde qu'il t'envoyait ».
Le miracle fonctionne, en général en deux temps. Dieu met les éléments sous notre nez et nous nous devons les assembler. Même lors d'une guérison ou d'un miracle créatif, souvent l'onction est là et l'acte de foi que nous faisons la rend agissante. Jésus disait régulièrement aux gens qu'il guérissait, de faire quelque chose.
Pour saisir IL EST IMPORTANT DE RECONNAÎTRE la réponse de Dieu et donc sous quelle forme celle-ci nous parvient. Car en fait elle ne nous parvient pas toujours comme on l'imagine ou comme on le veut, nous. Tu attends la femme, l'homme parfait et tu vas passer à côté de celui qu'il TE FAUT ! Parfois tu as besoin d'une somme d'argent. Dieu ne va pas la mettre dans tes mains, mais te montrer où aller la chercher. Et tu ne vas pas le faire car ce n'est pas la forme de réponse que tu attendais. J'ai l'habitude de dire que si on attend Dieu par la porte il va passer par la fenêtre et vice versa.
Dernièrement, face à un certain problème, je n'ai pas reconnu la réponse de Dieu. Ma femme l'a reconnue, mais moi elle ne m'intéressait pas car je devais faire un effort qui coûtait à mon égo pour la saisir. Julia a alors fait une démarche que je n'osais faire. Résultat: le problème a été réglé en vingt minutes.
Là où certains essayent de saisir, PAR LA MANIPULATION, ce qui ne leur revient pas, des tas d'autres ne savent ou n'osent saisir ce qui leur revient de droit. Je suis persuadé que des tas d'enfants de Dieu passent régulièrement à côté de leur miracle pour ne pas avoir réalisé cela.
Parfois, parce qu'ils sont trop passifs, « trop spirituels », trop « gentils » même. Rappelez-vous, le trop amène toujours à un déséquilibre et nous éloigne de la pensée de l'Esprit ! Alors, à la lecture de ce message, regardez autour de vous. N'y aurait-il pas une réponse de Dieu qui se balade encore dans les parages et qui n'a pas été reconnue ? Une réponse que vous devez saisir avant qu'elle s'en aille. Je sais que plusieurs ont besoin de ce message.
Priez : « Seigneur ouvres mes yeux pour que je voie ta réponse et que je comprenne quoi faire pour la saisir !!! ».