Je suis sûr de moi ! (Page 2 / 2)

Une étude de Bernard Emkeyes

Je suis sûr de moi ! - partie 2

Le message d'aujourd'hui parle de notre société et de ce que nous sommes.

La société nous fait vivre sous pression : devenir le premier, le plus talentueux, le plus beau, avoir le plus de succès.

Cela crée une tension en nous qui nous empêche de nous sentir bien dans notre peau. Nous nous efforçons de travailler plus, de faire davantage d'efforts, de devenir meilleurs pour répondre à cette attente qu'a le monde envers nous. Notre jeunesse est directement confrontée à ce phénomène et elle y est plus sensible encore.

Nous sommes constamment en situation de comparaison. Par exemple, une nouvelle personne est embauchée à notre travail : nous nous préoccupons en premier lieu de savoir si elle a une meilleure formation ou une plus grande expérience que nous. Cette constante compétition crée une course sans limite, source de malaises et de mal-être chez beaucoup de personnes.

Recherchez l'authenticité

Sachez que le plus important pour Dieu n'est ni l'image que vous donnez ni les compliments que peuvent vous faire les frères et sœurs, mais le cœur que vous avez. Si Dieu a tant aimé David, c'est parce qu'il était un homme selon son cœur. Vous n'avez donc aucune compétition à mener avec votre frère ni avec votre sœur, vous devez rechercher à avoir un cœur qui est agréable à Dieu.

L'église n'est pas un terrain de compétition entre chrétiens pour savoir qui va être pasteur ou prophète, c'est le lieu où nous exerçons les dons de Dieu. Notre préoccupation n'est pas de savoir qui est le plus spirituel ni le plus proche du pasteur, elle est de savoir si nous œuvrons à hauteur de ce que Dieu attend de nous. Nous devons toujours garder les yeux tournés vers Dieu.

Je voudrais maintenant parler du fondateur de notre église « La Mission Chrétienne Française », le pasteur Samyn. A son époque, les gens commençaient à travailler très tôt et lui-même est devenu apprenti dans une raffinerie de sucre, en Belgique, à l'âge de douze ans. Puis, il est devenu boulanger et ensuite livreur. Un jour, alors qu'il faisait une livraison chez un client, celui-ci lui parle d'un revivaliste, Douglas Scott, qui organisait une campagne d'évangélisation dans leur ville et le soir même, ils sont allés le voir prêcher la Parole de Dieu.

Ce soir-là, il a entendu une phrase qui l'a touché à salut : « Je veux venir chez toi ce soir », et il a donné son cœur à Christ sans plus attendre. Sa vie a changé et désormais, il voulait servir Dieu. Il est allé dans une église, à Liège, pour écouter l'enseignement de Dieu et étudier la Parole. Mais il n'est pas devenu pasteur pour autant ; il est d'abord devenu l'organisateur des campagnes d'évangélisation de Douglas Scott. Il s'occupait de toute l'intendance des réunions qui se déroulaient en Belgique et en France.

C'était un temps pendant lequel M. Samyn faisait ses preuves. Puis, lorsque le revivaliste Douglas Scott a vu qu'il était digne de confiance, il lui a dit : « Il y a une église à Bruxelles qui traverse des difficultés et se retrouve sans pasteur ; si tu peux, on t'envoie là-bas afin que tu puisses redresser la situation ». Il est donc parti à Bruxelles pour devenir le pasteur de cette église, et il lui a permis de repartir. Il a ensuite ouvert deux autres églises en Belgique.

Arrive alors la seconde guerre mondiale : il est parti au front, mais il est fait prisonnier. Dans le camp où il était interné, il est devenu aumônier et il apportait la Parole de Dieu aux autres prisonniers. Quelques temps plus tard, il est libéré et retourne à son église à Bruxelles. Mais là encore, sa vie va changer : une église de Marseille avait besoin d'un pasteur, et il est venu dans cette ville pour exercer son ministère, là où Dieu l'appelait. Puis, c'est en 1945 qu'il a fondé notre église.

Le fil rouge de la vie du pasteur Samyn a toujours été le service de Dieu selon la volonté de Dieu. Il n'a pas cherché le titre de pasteur, il l'était déjà en Belgique. Il n'a pas recherché son confort, il a tout quitté pour venir à Marseille. Il voulait entrer dans sa destinée. Cela n'a pas été facile pour lui, mais son unique désir était de faire ce que Dieu désirait qu'il fasse. Il a suivi son appel, et nous sommes aujourd'hui le fruit de son ministère.

A plusieurs reprises, il a eu des connexions en Hollande ou aux Etats-Unis pour œuvrer aux côtés des pasteurs Johan Maashbach ou John Osteen dans des églises de dix ou quinze mille membres. Mais son désir était de travailler à la place où Dieu le voulait et il est resté fidèle à son appel, voilà l'essentiel. Son unique préoccupation était la volonté de Dieu ; son unique souci était d'être là où Dieu l'avait placé, et pas ailleurs. Cela n'a pas été facile, mais il a persévéré.

Peu importe ce qui se passe autour de vous, le principal est d'accomplir votre destinée et non celle de votre voisin. Elle peut paraître moins époustouflante, mais rien n'est plus beau aux yeux de Dieu, rien n'est plus épanouissant que d'accomplir sa destinée.

Nous ne pouvons pas tous être des leaders, prêcher l'Evangile ni être conducteur de louange. Dieu nous a équipés différemment, en fonction du plan qu'il a prévu pour nous. L'église est une organisation dans laquelle chacun trouve sa place ; l'essentiel est donc de la trouver ! Nous ne devons pas chercher à occuper la place de notre voisin, nous devons chercher à occuper la nôtre, celle que Dieu nous a confiée.

Votre destinée évolue

Ne pensez pas que votre place reste la même toute votre vie. De la même manière que vous évoluez tout au long de votre vie, votre place évolue en fonction de ce à quoi Dieu vous appelle. Vous pouvez vous occuper pendant quelque temps du groupe des enfants, puis Dieu peut vous demander d'arrêter pour chanter dans le groupe de louange ; Dieu peut même vous demander de vous arrêter sans vous demander de vous occuper d'une autre activité. Vous ne devez pas voir une sanction dans ces changements, mais simplement votre destinée qui évolue.

Je dis cela car souvent, lorsque vous dites à une personne : « Tu vas arrêter de t'occuper de cette activité pour te concentrer sur celle-ci », elle reçoit cela comme une punition, alors qu'il n'en est rien ! Certains se vexent, d'autres se mettent à râler ou à critiquer, mais ce n'est pas ainsi que doit se comporter un chrétien. D'ailleurs, il se passe la même chose dans le monde.

Les besoins évoluent et il faut s'y adapter. La place que nous occupons n'est pas définitive : elle évolue en fonction de notre destinée, mais aussi en fonction des besoins de l'œuvre.

Si quelqu'un est meilleur que nous pour réaliser une tâche, nous ne devons pas nous en plaindre ni même être jaloux. Si nous trouvons quelqu'un de meilleur, tant mieux ! C'est qu'il a reçu ce don de Dieu ! Et plutôt que de lui en vouloir ou de rechercher à avoir le même don, nous devons chercher à développer nos capacités. C'est encore un piège de la comparaison !

En préférant faire comme les autres pour les dépasser plutôt que d'exploiter ce que Dieu nous a donné, nous faisons l'inverse de ce que nous devons. Cette attitude est contre-productive : elle nous empêche d'évoluer dans le bons sens et de nous épanouir.

Je vous le répète : il n'y a pas de sous dons ni d'activités moins importantes que d'autres ! Nous avons besoin de musiciens et de chanteurs pour la chorale, mais nous avons également besoin de personnes qui s'occupent des enfants ou qui préparent les repas lors des fêtes. Tous ces dons sont aussi importants.

Accomplissez le plan que Dieu a prévu pour vous et ne regardez pas aux autres ! Une personne fait quelque chose de mieux que vous ? Remerciez Dieu du don qu'elle a reçu et pour la bénédiction qu'elle apporte autour d'elle. Le pasteur a demandé à une autre personne de s'occuper des repas ? Bénissez cette personne et attendez patiemment qu'une nouvelle opportunité s'offre à vous.

L'église doit vous permettre de vous sentir bien, épanouis, en paix ; c'est un lieu où doit régner l'amour et le partage. Il ne doit pas y avoir de rivalité ni d'opposition. Alors pourquoi les vivons-nous ? Parce que c'est notre chair qui parle et qui nous conduit à vivre ces confrontations : l'être humain veut être le meilleur. Le monde vit ainsi, mais cela doit être différent dans l'Eglise de Jésus-Christ.

Emparez-vous de votre destinée

Alors, j'aimerais que vous vous posiez cette question : quel est votre don ? Quelle est votre mission ? C'est important que vous le sachiez et que cela soit clair pour vous. Mais pour découvrir votre don, vous devez arrêter de vous comparer ! Souvent, les chrétiens ne discernent pas clairement quel est leur appel car ils veulent tellement ressembler à une autre personne qu'ils ne voient même plus ce que Dieu leur a donné.

L'important est ce que Dieu met dans votre cœur. Vous ne vous ferez peut-être pas applaudir, vous ne paraîtrez peut-être pas meilleur qu'un autre, mais ce qu'il y a dans votre cœur est ce qui vous correspond. Le don de David était de savoir tirer à la fronde. Aux yeux de l'armée d'Israël, ce don ne représentait rien ; mais quand il l'utilisa, il put réaliser l'impensable : vaincre Goliath et libérer tout Israël des Philistins.

Ne cherchez pas un autre don ! Celui que vous avez reçu est celui qui vous correspond ! Il vous permettra d'évoluer et d'accomplir le plan de Dieu ! Il vous rendra heureux parce que vous éprouverez de la joie lorsque vous exercerez votre don : une personne qui est douée pour la cuisine est heureuse lorsqu'elle prépare de grandes agapes.

Si vous voulez utiliser efficacement votre don, vous devez vous affranchir du regard des gens et de leur approbation ; vous devez chercher uniquement à plaire à Dieu. Je me souviens lorsque j'étais encore restaurateur, il m'arrivait souvent de privatiser entièrement mon restaurant pour organiser un grand repas pour toute l'église, et cela me rendait heureux. Beaucoup de personnes me félicitaient ; bien sûr, cela me faisait plaisir, mais je n'y apportais pas grande attention car pour moi, l'essentiel, était de faire plaisir à Dieu.

Ne vous fiez pas à ce que peuvent vous dire les personnes : elles peuvent se tromper ou ne pas oser vous dire la vérité. Nous avons l'exemple de notre frère Abraham qui joue du piano dans la chorale. Lorsqu'il débutait, tout le monde lui disait que c'était bien. Mais il allait voir notre sœur Nanette car il savait qu'elle était franche dans ses propos. Elle lui disait : « C'était médiocre, tu dois continuer à t'entraîner pour faire mieux ». Pour notre frère, c'était moins plaisant à entendre, mais ces paroles lui ont permis de s'améliorer jusqu'à devenir le leader de chorale qu'il est aujourd'hui.

Le danger qu'il y a lorsque nous voulons sans cesse encourager est de finir par en devenir hypocrites. Mais le véritable amour fraternel ne s'offusque pas d'une parole qui est dure, si elle est dite avec bienveillance.

Que ce soit dans l'église ou dans le monde, comprenez bien que vous n'avez rien à prouver aux autres ! Vous avez à être vous-mêmes. Bien évidemment, vous devez chercher à développer vos capacités, à cultiver ce que Dieu vous a donné, à atteindre l'excellence dans ce que vous faites ; mais vous n'avez pas besoin de montrer aux autres que vous êtes le meilleur.

A force de vouloir ressembler à quelqu'un d'autre, cela en devient ridicule. Cela se voit parfois dans les entreprises : parce que le chef de service parle d'une façon, son assistant parle de la même façon et la secrétaire aussi, tout cela parce qu'ils veulent ressembler à leur chef. Mais nous ne sommes pas des moutons ! Nous avons notre identité propre, et même si elle est différente, elle n'en est pas moins bien pour autant.

Une société qui vit dans l'apparence et la ressemblance est une société qui souffre de mal-être car elle ne laisse pas s'exprimer les personnalités. Alors acceptons-nous ! Acceptons nos défauts ! Soyons des êtres humains avec un cœur de chair, à l'image de Jésus. Tels que nous sommes, nous avons de la valeur aux yeux de Dieu ; nous n'avons pas besoin de paraître. D'ailleurs on ne peut pas jouer la comédie de l'apparence face à Dieu, il voit au-delà.

Il est important que nous apprenions à nous sentir bien dans notre peau. C'est important pour notre équilibre, pour notre épanouissement et pour notre destinée avec Dieu. Lorsque vous cherchez à être une autre personne, vous vous éloignez automatiquement du chemin que Dieu a préparé pour vous ; vous vous dispersez. Soit vous voulez plaire au monde, soit vous voulez plaire à Dieu, mais les deux sont incompatibles. Soit vous cherchez l'approbation des autres, soit vous cherchez l'approbation de Dieu.

Étant jeune, je pratiquais l'athlétisme. Je me souviens d'un jour où nous nous entrainions à courir le 100 mètres : au top départ, je courais et le coach chronométrait. À un moment donné, alors que je courais, j'aperçois devant moi un autre sportif et je me suis lancé le défi de le rattraper pour le dépasser. Je continue donc ma course au-delà des 100 mètres et je finis par le dépasser au bout de 300 mètres. Mais j'étais tellement essoufflé que j'ai dû m'arrêter, et l'autre coureur est repassé devant moi sans même me regarder car en réalité, la course se déroulait dans ma tête seulement. Cela ne m'a servi à rien.

En plus, je me suis fait engueuler par mon entraîneur car j'ai couru plus que ce que je devais et que j'étais tellement essoufflé que j'avais dû m'arrêter. La compétition que je m'étais créée m'avait éloigné de mon objectif initial : courir le 100 mètres. Pour résumer : j'ai voulu faire tellement plus que j'ai oublié de faire ce que je devais.

Les choses simples de la vie sont parfois les plus importantes, surtout quand elles sont de Dieu. Vous n'avez pas besoin de vous mettre la pression pour être le meilleur ; vous devez tout faire pour accomplir votre destinée.

Si vous êtes riches, tant mieux ; si vous ne l'êtes pas, Dieu prendra soin de vous au-delà de ce dont vous avez besoin, mais ne faites pas de la richesse votre priorité. Votre objectif doit toujours être la volonté de Dieu pour votre vie.

Nous sommes tellement obnubilés par le matériel que nous en perdons le sens des réalités ! Nous voulons tout avoir même si cela ne nous est pas utile. Je dis souvent que manger un steak, c'est très bien ; mais en manger dix, cela nous rend malades.

Cette recherche du matériel nous rend égoïstes et centrés sur nous-mêmes : nous recherchons tellement notre bien-être que nous oublions de faire du bien autour de nous. Nous voulons tellement garder les choses pour notre utilité que nous oublions de nous poser la question de savoir si elles peuvent-être plus utiles à notre voisin. La Bible nous explique que c'est en bénissant notreentourage que nous recevons la bénédiction ; c'est en donnant de l'amour que nous en recevons. C'est n'est pas en étant renfermés sur nous-mêmes que nous nous épanouissons, mais en nous ouvrant aux autres.

Le bonheur ne s'acquiert pas au prix de batailles et d'efforts surhumains ; il s'obtient en entrant dans votre appel. À ce moment-là, vous vous synchronisez avec ce pour quoi Dieu vous a créés et tout se passe naturellement. Vous avez la paix dans votre cœur.

Ne pensez pas que l'esprit de compétition soit une bonne source de motivation. Le compétiteur vit dans la crainte perpétuelle de se faire dépasser et cela crée en lui un sentiment d'insécurité. Il serait prêt à faire n'importe quoi pour acquérir une place et pour la garder, même si pour cela, il doit faire des coups bas. Cela peut même le pousser à aller à l'encontre de la volonté de Dieu parce qu'il veut être à la tête. Si une personne est bénie, tant mieux ! Réjouissons-nous mais ne cherchons pas à nous approprier sa bénédiction.

L'esprit de comparaison a perdu le roi Saül. Bien sûr, il a été soulagé lorsque Goliath a été vaincu. Mais lorsque les femmes ont commencé à chanter :

7 Les femmes qui chantaient se répondaient les unes aux autres, Et disaient : Saül a frappé ses mille, Et David ses dix mille.
cela l'a rendu jaloux au point d'en devenir malade et de vouloir tuer David, l'homme oint par Dieu. Pourtant, David était une bénédiction pour Saül : lorsqu'il jouait de la harpe, son esprit s'apaisait. Mais, plutôt que de se réjouir de l'avoir à ses côtés et de voir en David une source de bénédictions, son désir de vouloir être le meilleur l'a rendu aveugle et l'a dressé contre lui. Il était tellement obsédé par sa jalousie qu'il a gâché son ministère de roi.

La comparaison c'est la jalousie, l'envie de posséder ce qu'ont les autres, le désir d'être le meilleur. Veillez car elle vous détourne de votre chemin et peut vous faire perdre des années, voire votre vie entière ; oui, vous pouvez gâcher votre vie si vous demeurez dans la comparaison. Elle vous ronge du matin jusqu'au soir, elle vous fait du mal parce qu'elle vous donne l'impression d'être moins bien, elle vous frustre. La comparaison n'existe pas, c'est vous qui la créez dans votre esprit.

Alors ne cédez pas à la comparaison ! Ne cherchez pas à ressembler à un autre mais développez la personne que Dieu a faite de vous ! N'ayez pas honte de ce que vous êtes car vous êtes une créature de Dieu. Ne passez pas à côté de votre appel en cherchant à accomplir celui de votre voisin. Je vous rappelle que nous sommes tous uniques et que Dieu a une destinée pour chacun de nous.

Si votre frère possède quelque chose de plus que vous, bénissez-le ; Dieu a aussi quelque chose pour vous. Votre sœur reçoit une bénédiction spéciale, réjouissez-vous pour elle ; Dieu pense également à vous. Nous sommes une famille, et tous ensemble, nous sommes une bénédiction.

Cherchez à accomplir votre destinée ; cherchez à faire ce que Dieu vous demande de faire ; développez votre personnalité. C'est une des clés de l'épanouissement.

Prière

Seigneur merci car tu traces devant nous un chemin, une destinée unique. Aide-nous à ne pas perdre de vue notre destinée, à ne pas courir une autre course que celle que tu nous donnes. La course de notre voisin n'est pas la nôtre, et nous devons veiller à ne pas nous détourner de la destinée que tu nous as donnée.

Seigneur, tu nous appelles aussi à nous réjouir de notre destinée. Il n'y a pas de grand homme ni de petit homme, nous sommes tous égaux devant toi. Nous avons tous de la valeur à tes yeux. Tous ce que nous faisons, veillons à le faire de tout notre cœur. Accomplissons ce que Dieu nous demande avec ferveur et zèle afin de donner de la vie à ce que nous faisons. Donne-nous d'être heureux de ce que nous faisons.

Dans le Nom de Jésus, Amen.

Photo de Bernard Emkeyes
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