Je suis sûr de moi ! (Page 1 / 2)

Une étude de Bernard Emkeyes

Je suis sûr de moi ! - partie 1

Le message d'aujourd'hui parle de notre société et de ce que nous sommes.
La société nous fait vivre sous pression : devenir le premier, le plus talentueux, le plus beau, avoir le plus de succès.

Cela crée une tension en nous qui nous empêche de nous sentir bien dans notre peau. Nous nous efforçons de travailler plus, de faire davantage d'efforts, de devenir meilleurs pour répondre à cette attente que le monde a envers nous. Notre jeunesse est directement confrontée à ce phénomène et elle y est plus sensible encore.

Nous sommes constamment en situation de comparaison. Par exemple, une nouvelle personne est embauchée à notre travail : nous nous préoccupons en premier lieu de savoir si elle a une meilleure formation ou une plus grande expérience que nous. Cette constante compétition crée une course sans limite, source de malaises et de mal-être chez beaucoup de personnes.

La constante comparaison

Aujourd'hui, l'apparence est devenue très importante. Nous devons veiller à donner la meilleure image, à ne pas révéler la partie désagréable de nous-mêmes, à nous montrer meilleurs ; nous devons sans cesse paraître. Même si nous pensons différemment ou que nous sommes en désaccord, nous ne le disons pas car l'apparence prime. Tout cela fait que notre être extérieur est différent de notre être intérieur, ce qui provoque, la plupart du temps, un malaise et un manque d'épanouissement.

Il suffit qu'un collègue de travail obtienne une promotion pour que nous nous jetions immédiatement dans la course à la promotion car nous avons l'impression qu'il est devenu meilleur et que nous ne devons pas rester à la traîne. Nous nous créons une pression, mais une mauvaise pression ; c'est-à-dire que nous ne cherchons pas à évoluer pour nous épanouir, mais simplement parce que notre voisin a obtenu quelque chose de meilleur que nous. Même si nous n'aimons pas ce qu'il a reçu, nous voulons quand même l'obtenir, pour être aussi bien que lui.

Cette compétition commence dès le plus jeune âge, à l'école. Pour les vacances d'hiver, certains enfants aiment à raconter leurs vacances au ski ou leur voyage à Disneyland alors que d'autres sont gênés de dire qu'ils sont restés chez eux ou qu'ils sont allés chez leurs grands-parents. Ce système de comparaison perdure tout au long de la vie.

Plutôt que de développer la personne que nous sommes réellement, nous préférons montrer une image. Nous laissons de côté les dons et les qualités que Dieu nous a donnés, nous refusons de les cultiver pour paraître comme les autres. La conséquence est que nous étouffons notre personnalité, et cela nous empêche de nous épanouir.

Comprenez ceci : tant que vous comparez votre situation avec celle des autres, vous ne vous sentirez jamais bien. Ceci est d'autant vrai qu'il y aura toujours quelqu'un de plus talentueux ou de plus fort que vous. Dès lors, la comparaison devient malsaine car vous vous sentirez toujours inférieurs.

Pour vivre épanouis, il est essentiel de comprendre que nous avons chacun une vie différente. Par conséquence, nous devons chercher à vivre notre destinée et non pas celle du voisin. Dieu a une mission unique pour nous, et c'est celle-ci que nous devons accomplir et non pas celle de notre frère ni de notre sœur. Chacun de nous doit entrer dans sa destinée ; chacun doit savoir pour quoi Dieu l'a appelé et ce qu'il doit accomplir.

Peu importe que vous ayez l'impression que votre ami a plus de choses que vous. Sachez que Dieu vous a donné tout ce dont vous avez besoin pour vivre heureux et accomplir votre destinée. Vous n'avez pas besoin de regarder ce que possède l'autre car tout est déjà en vous.

Même dans les églises, nous pouvons voir des personnes qui regardent les dons qu'ont reçus certains frères et sœurs et qui minimisent ceux qu'ils ont reçus personnellement. Au contraire, même si notre don nous semble petit, nous devons tout faire pour le faire grandir et évoluer car il est la clé qui nous permettra de vivre notre vie.

Nous ne sommes concurrents de personne ! C'est nous-mêmes qui créons cette situation de concurrence ! Nous n'avons rien à prouver aux autres sinon à être nous-mêmes et à faire ce que Dieu nous demande. Cette concurrence existe dans notre tête, mais elle n'est pas réelle, elle n'est pas basée sur la Parole de Dieu.

L'état de comparaison dans lequel nous nous installons nous pousse à paraître meilleurs aux yeux du monde. Dès lors, nous cherchons à donner la meilleure image possible de nous : nous ne disons plus ce que nous pensons mais ce que les autres veulent entendre, nous ne faisons plus ce que nous aimons mais ce que les autres trouvent intéressant. Nous finissons par ne plus vivre pour nous-mêmes mais pour le monde.

Le plus important est ce que nous ressentons au-dedans de nous. Ce que Dieu veut, c'est que notre être intérieur s'extériorise pour pouvoir s'épanouir. Il ne veut pas que nous laissions notre être intérieur, là où il a placé ses dons, prisonnier de l'enveloppe de l'apparence ; il veut que nous nous démarquions de ce monde qui, finalement, est malade. Je dis que le monde est malade car, à force de rechercher l'apparence et le paraître, il vit dans le malaise intérieur. Les personnes veulent être les plus fortes, mais elles trouvent toujours plus fortes et cela les rend malheureuses. Elles n'expriment pas leur véritable nature et finissent par vivre contrariées.

Ne commettez pas l'erreur de vous comparer ni de vous mettre en compétition avec votre voisin. Lorsque nous faisons partie d'un groupe ou d'une communauté, il est très facile de se comparer aux autres : « Pourquoi cette personne fait-elle ceci et pas moi ? Pourquoi félicite-t-on cette personne pour ce qu'elle a fait et pas moi ? ». La nature humaine veut toujours se mettre en avant et avoir ce que d'autres possèdent.

Mais finalement, ce système dans lequel nous nous installons ne nous apporte pas de satisfaction, il ne nous rend pas heureux ; au contraire il nous frustre et nous empêche d'apprécier les bénédictions que Dieu déverse dans notre vie. Il peut même nous amener à avoir de mauvaises pensées envers un frère ou une sœur parce que nous l'envions.

Prenez conscience du don que Dieu a mis en vous. Il est peut-être différent d'une autre personne ou il vous parait plus petit, mais sachez que c'est le don que Dieu a choisi pour vous et Dieu ne se trompe jamais. Il vous donne ce dont vous avez besoin pour vivre heureux et accomplir votre mission. Au lieu de chercher à acquérir le don de votre voisin, vous devez chercher à cultiver le vôtre. Il est de votre responsabilité de mettre en avant ce que Dieu vous a donné. Si vous ne le faites pas, votre don restera à l'état embryonnaire toute votre vie et vous n'aurez pas accompli ce que Dieu vous demandait.

Votre don ne pourra devenir important que lorsque vous en aurez pris conscience. Faites-le fructifier, et vous verrez tout ce que Dieu peut faire avec votre vie : de grandes choses. Ne regardez pas aux autres car tous ne peuvent pas être pasteur ou leader ; l'important est de vivre à la place à laquelle Dieu nous appelle.

Votre joie ne dépend pas de votre portefeuille ni de la reconnaissance du monde ; ce n'est pas en ressemblant aux autres que vous serez heureux. Votre épanouissement dépend de la façon dont vous développez votre être intérieur. C'est en synchronisant votre vie avec ce que Dieu a prévu pour vous que vous serez heureux.

Ne vivez pas dans l'hypocrisie de l'apparence : les gens se sourient, parlent de la pluie et du beau temps, et finalement, montrent une image qui ne correspond pas à ce qu'ils sont. Mais, derrière tout cela, il y a un vide et un amas de cendres parce qu'ils laissent de côté l'essentiel : leur être intérieur. Dieu veut que votre cœur soit de chair et qu'il s'exprime tel qu'il est.

Soyez fiers de ce que vous êtes

Cessez d'essayer de surpasser les autres et vous commencerez à vous sentir mieux. Cessez de conditionner votre bonheur à quelque chose de nouveau que vous obtiendrez. Certains disent : « J'irai mieux quand j'aurai changé de travail, quand j'aurai déménagé, quand j'aurai réussi ce projet… ». Vous n'avez pas besoin d'une promotion ni de changer de quartier pour vous sentir bien ! Tout cela est artificiel. Dieu est avec vous aujourd'hui, dans la situation que vous vivez aujourd'hui ! Il n'attend pas demain pour vous bénir, il le fait chaque jour.

Vous devez être heureux de votre vie. Vous n'avez pas besoin d'être un héros pour être une personne de valeur. Ce sont des images collectives que nous avons dans notre imaginaire, mais elles sont fausses. Tant que vous chercherez à être un héros pour exister aux yeux du monde, vous n'accepterez pas la vie que Dieu vous donne.

Je ne dis pas de vivre dans le relâchement. C'est une bonne chose que de se fixer des objectifs personnels. D'ailleurs, si vous écoutez Dieu, vous entendrez qu'il vous en donne. C'est bien de se fixer des buts : si vous voulez prendre soin de votre corps, vous allez faire du sport ; si vous voulez apprendre à jouer d'un instrument de musique, vous allez acheter des partitions. Mais vos objectifs ne doivent pas être en fonction des autres, ils doivent correspondre à ce que vous désirez vous ! Vous ne faites pas du sport pour plaire à votre voisin mais parce que vous aimez cela, sinon vous ne prendrez jamais de plaisir et votre vie devient une suite de contraintes. C'est en faisant ce que vous ressentez, que vous prenez du plaisir et surtout, que vous développez les dons que vous avez reçus de Dieu.

Certains pensent que rechercher leur bonheur est de l'égoïsme ou de l'orgueil. Mais c'est faux ! Dieu veut que nous soyons heureux ! Dieu veut que nous soyons fiers de ce que nous faisons ! Il veut que nous nous trouvions beaux !

A partir du moment où nous acceptons ce que nous sommes, alors nous pouvons faire de grandes choses. L'acceptation de nous-mêmes est la première étape de notre épanouissement ; c'est aussi la condition pour accomplir la destinée que Dieu a pour nous.

J'ai souvent écouté avec admiration ces pasteurs qui ont une voix grave. Lorsqu'ils parlent ou qu'ils chantent, ils peuvent saisir toute une salle par leur intonation. Je trouve cela formidable et quelque part, j'aurais voulu avoir une voix pareille. Mais, j'ai compris que l'important n'était pas la voix, mais les paroles que je prononçais. J'aime toujours écouter ces pasteurs aux voix graves, mais j'ai accepté d'avoir une voix différente et j'en suis heureux ! Nous parlons du même Seigneur, nous annonçons le même Évangile, et c'est cela qui est essentiel et qui me rend heureux.

Nous recherchons toujours à être meilleurs ou à paraître plus, mais nous nous trompons ! Nous devons seulement nous accepter et développer ce que Dieu nous a donné.

Dans le fond, est-ce vraiment gênant de savoir que quelqu'un est meilleur que moi ? Est-ce que cela m'enlève de la valeur ? Pas du tout. Au contraire, si Dieu a donné un plus grand talent à mon voisin, je m'en réjouis car c'est la volonté de Dieu. Je ne vais pas stresser, je ne vais pas me sentir inférieur ou inutile car je sais que je suis tel que Dieu m'a fait.

Le monde a soif de reconnaissance et c'est pour cela qu'il recherche autant l'apparence. Sa principale préoccupation est de paraître bien pour se sentir exister. Mais nous, en tant qu'enfants de Dieu, notre priorité est de plaire à Dieu et non au monde. Notre préoccupation est d'obéir à Dieu et d'accomplir sa volonté. Notre valeur ne provient pas de ce que nous faisons, mais de Christ que nous portons dans notre cœur. Quant à la reconnaissance, c'est nous qui devons en avoir envers Dieu pour tout ce qu'il fait pour nous.

Cette soif de reconnaissance révèle le malaise du monde : une personne qui est bien dans sa peau n'a pas besoin de la reconnaissance des autres, elle n'a pas besoin qu'on lui dise : « Tu es formidable, c'est merveilleux ce que tu fais ! ». Au contraire, elle est reconnaissante envers Dieu car elle sait que tout ce qu'elle est, c'est par la grâce de Dieu.

Vous n'avez pas besoin d'être une autre personne pour vous apprécier. Vous n'avez pas besoin de l'approbation des autres pour exister. Vous devez apprendre à être vous-mêmes. Ce n'est pas facile ce que je vous demande, mais c'est la clé de votre épanouissement.

Ne méprisez pas votre don

Votre don peut vous sembler insignifiant ou inutile pour l'œuvre de Dieu. Mais ne le sous-estimez pas car Dieu peut faire de grandes choses avec peu. Regardez David : il n'avait jamais fait la guerre, il n'avait pas appris à se servir de l'épée ni du bouclier ; il savait juste utiliser une fronde. Cela paraissait bien peu face au géant Goliath ; même Saül avait refusé de le laisser aller se battre. Mais David avait confiance en ce que Dieu pouvait faire.

37 David dit encore: L'Eternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David : Va, et que l'Eternel soit avec toi !

Vous connaissez la suite : David a vaincu Goliath avec seulement une pierre.

Si David s'était comparé aux autres guerriers, il ne serait jamais allé combattre. Mais il a accepté de ne rien connaître aux armes, il a accepté de n'être qu'un berger. Il avait compris que ce n'était pas ce qu'il était qui lui donnerait la victoire, mais ce que Dieu pouvait faire au travers de lui : c'était bien peu une fronde face à un géant, mais Dieu a transformé cela en arme redoutable.

Alors cessez d'être impressionnés par les dons que possèdent les autres et de minimiser ceux que vous possédez. L'important n'est pas la grandeur de ce que vous avez, mais la manière dont vous l'utilisez et dont vous laissez Dieu l'utiliser dans votre vie. Je comprends que l'on soit impressionné par une sœur qui annonce de grandes prophéties ou par un frère qui a reçu le don de guérison. Mais cela ne doit pas vous conduire à diminuer ce que vous avez reçu. Au contraire, cela doit vous encourager à le développer pour un jour, peut-être, faire comme eux, si c'est la volonté de Dieu.

Il n'y a pas de grands dons ni de petits dons, il n'y a que des dons utiles à Dieu. C'est important d'annoncer l'Évangile, car le peuple a besoin d'enseignement. Mais le ménage est aussi important car où se mettraient les chrétiens si l'église était sale ? Comment pourrait-on louer Dieu s'il n'y avait pas de musiciens ? Comment entendrait-on la louange ou la prédication s'il n'y avait pas de techniciens pour s'occuper du son ? L'œuvre de Dieu ne s'accomplit pas au travers d'un seul don mais d'une multitude. Un pasteur doit être entouré d'une équipe entière pour que l'œuvre de Dieu puisse avancer.

L'Église est une famille et nous devons apprendre à travailler tous ensemble, main dans la main, chacun selon le don qu'il a reçu. Tant que nous ne vivons pas cela, les chrétiens ne pourront pas s'épanouir et la puissance de Dieu reste limitée. Nous venons à l'église pour grandir, pour nous épanouir, pour servir Dieu. Nous ne venons pas pour nous mettre en avant ni pour nous sentir frustrés ; sinon, c'est qu'il y a un problème à résoudre, c'est qu'il y a un besoin de guérison intérieure.

L'Église ne doit pas vivre dans le refoulement ni la frustration ; elle ne doit pas vivre dans la comparaison. Au contraire, elle doit être vivante et heureuse ; on doit y sentir l'amour et la paix. On ne vient pas à l'église pour un titre ni pour être reconnu. L'apparence n'est rien, on a simplement besoin d'être soi-même.

Le monde court après les titres et la position. Mais cela n'est qu'une apparence et ne change en rien la valeur d'une personne. Rappelez-vous David : c'était le seul berger au milieu des capitaines et des généraux de l'armée. Il n'avait aucun grade et pourtant, c'est par lui que Goliath a été vaincu. Ce ne sont pas les titres de général ni de capitaine, ni même de soldat qui ont empêché l'armée d'avoir peur. Le titre n'est qu'une apparence, une façade.

De plus, David n'a même pas cherché à rentrer dans la peau d'un soldat ! Quand on lui fit essayer une armure, il l'a vite quittée car cela ne lui correspondait pas. Il est parti au combat tel qu'il était : avec sa fronde, sa besace et cinq pierres. Le costume de soldat avec son armure lui empêchait de faire ce qu'il savait faire : tirer à la fronde. Il connaissait son don et n'a pas cherché à faire comme les autres guerriers. Il s'est battu tel qu'il était, et c'est ainsi que Dieu lui a donné la victoire.

N'attendez pas l'approbation des gens mais utilisez votre don ! Acceptez ce qu'il y a en vous ! Vous verrez que plus vous vous accepterez, et plus vous ferez de grandes choses car vous extérioriserez les capacités que Dieu vous a données.

N'attendez pas d'être qualifiés pour vous mettre à l'œuvre. N'attendez pas de maîtriser vos dons pour les mettre au service de Dieu. Levez-vous maintenant ! Laissez Dieu vous utiliser à sa guise ! David n'a pas attendu d'être soldat pour aller défier Goliath ; il l'a affronté avec les armes qu'il possédait et il a fait confiance à Dieu.

Je vois souvent des personnes qui ont de bonnes idées, qui ont des capacités mais elles n'osent pas les mettre en pratique à cause de la peur : peur de ce que les autres vont penser, peur de déplaire à certains, peur de ne pas être à la hauteur. Toutes ces peurs peuvent se résumer en un mot : le paraître. Par souci de l'apparence, elles laissent sous le boisseau ce qu'elles ont reçu de Dieu. Elles ne progressent pas car elles restent prisonnières de l'image qu'elles veulent donner. Quel dommage ! Ces personnes gâchent ce que Dieu leur a donné, elles perdent du temps alors qu'elles peuvent faire tant !

Ne recherchez pas l'apparence mais recherchez ce que Dieu a mis en vous. Qu'est-ce qui est le plus important ? De plaire aux personnes ou de plaire à Dieu ? Alors ne vous laissez pas emprisonner par les apparences ! Si vous devez plaire à quelqu'un, c'est à Dieu, pas aux hommes.

La mission d'un enfant de Dieu est d'exploiter les dons que Dieu lui a confiés. Alors, accomplissez votre destinée !

Ne pensez pas que cela soit compliqué d'accomplir votre destinée. Je dirais même que la plupart du temps, c'est vous qui vous compliquez la tâche. Chaque fois que vous préférez l'apparence à la voix de Dieu, vous vous étouffez. Chaque fois que vous avez peur, vous limitez vos capacités. Et surtout, ne laissez pas vos mauvaises expériences vous éloigner de la volonté de Dieu. Quelqu'un vous a peut-être critiqués pour ce que vous faisiez pour l'église, mais cela ne doit pas vous empêcher de recommencer, ni de faire encore plus si cela est la volonté de Dieu. Les critiques passent après le service car Dieu est plus grand.

41 Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.

J'aime beaucoup ce passage parce qu'il nous enseigne qu'avec peu de chose, nous pouvons faire beaucoup. Les disciples ont hésité parce qu'ils ne comprenaient pas comment nourrir une foule de cinq mille hommes avec si peu de nourriture ; mais Jésus leur a rappelé que l'essentiel n'était pas ce qu'ils avaient entre les mains, mais leur foi en Dieu.

Une telle quantité pouvait paraître insignifiante devant cette foule, mais elle était suffisante : ces cinq pains et ces deux poissons étaient le point de départ du miracle de Dieu. Ne sous-estimez pas ce que vous avez entre vos mains ! Cela peut vous paraître peu, insignifiant, inadapté mais comprenez ceci : ce n'est pas vous qui faites le miracle, c'est Dieu. Vous, vous êtes le canal que Dieu utilise.

Peut-être que dans les enfants qui sont présents aujourd'hui à l'église se trouve le futur président de la République ou un futur scientifique prix Nobel. Ils portent en eux l'amour de Dieu et sa puissance se manifeste au travers de leur vie. Nous devons prendre conscience du potentiel que nous portons et cesser de minimiser ce que nous avons. Il est de notre responsabilité de ne pas laisser de côté mais d'utiliser ce que Dieu a mis entre nos mains ; cette tâche nous incombe et nous ne devons pas la négliger.

Photo de Bernard Emkeyes
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