Pas de paresseux dans le Royaume de Christ !

par Anne Bersot • Il y a 5 ans

Quand je suis née, il y avait une chanson de Henri Salvador, très populaire, qui passait à la radio. Elle disait :

Le travail c'est la santé
Rien faire c'est la conserver
Les prisonniers du boulot
N'font pas de vieux os.

Je ne suis pas sûre que Dieu soit entièrement d'accord avec cette définition !

Le Psaume 128:2-4 dit : Heureux tout homme qui craint l'Éternel, qui marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères. (…) C'est ainsi qu'est béni l'homme qui craint l'Éternel.

Le travail fait le bonheur de celui qui craint l'Éternel.

Dieu n'a pas fait l'homme pour qu'il végète sans produire aucun fruit, mais pour qu'il se serve de ses mains et de l'intelligence qu'il lui a données pour produire de bonnes choses.

Salomon, dans Ecclésiaste 3:13, a observé les bons effets du travail :

13 mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu.

Manger, boire et jouir du bien-être au milieu de tout son travail, c'est un don de Dieu ! Notre vie moderne a beaucoup perdu de cette satisfaction du travail accompli. Le travail de bureau, les activités de service sont plus difficiles à quantifier : on a l'impression de n'avoir jamais fini. Mais quand on accomplit un travail de ses propres mains, quelle satisfaction ! Quand on a terminé un tricot, repeint une pièce, terminé un agencement de jardin, construit une remise, installé une clôture, on peut s'asseoir à la fin de la journée, contempler le fruit de son travail et bénir Dieu de nous avoir donné tant de plaisir à réaliser quelque chose ! Le travail est extrêmement gratifiant. Quand j'installe tout mon potager au printemps, le soir, je m'assieds sur ma terrasse et je contemple mes plantations, en rêvant des énormes tomates et poivrons que je vais récolter bientôt. Quelle grâce ! Merci Seigneur !

Dieu nous a donné des mains pour travailler et faire notre bonheur.

Le travail n'est pas une malédiction, mais une bénédiction. Au moment de la Création, le travail n'avait pas pour vocation de nous faire souffrir. C'est Dieu qui a institué le travail.

15 L'Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden pour le cultiver et pour le garder.

La volonté initiale de Dieu pour l'homme, au moment de la Création, n'était pas qu'il se prélasse dans une chaise longue toute la journée en buvant du lait de coco, mais qu'il cultive le jardin dans lequel Dieu l'avait placé. Le travail n'avait pas pour vocation d'être pénible, mais doux et satisfaisant. C'est seulement lors de la Chute, quand l'homme et la femme ont péché en désobéissant à l'ordre de Dieu, que le travail est devenu pénible. (Genèse 3:17)

Celui qui travaille avec diligence plaît à l'Éternel, mais la Parole de Dieu nous met en garde contre la paresse.

La paresse est définie ainsi dans le dictionnaire : Comportement de quelqu'un qui répugne à l'effort, au travail, à l'activité ; goût pour l'oisiveté.

Répugner à l'effort est contraire à la volonté de Dieu, et amène beaucoup de désordre et de malheur dans la vie du paresseux et de sa famille. Combien de familles ont été plongées dans la pauvreté à cause d'un père paresseux qui ne pourvoyait pas aux besoins des siens, mais qui passait son temps à boire, à traîner avec des gens inutiles et à regarder la télé ? Combien d'enfants et de maris ont été négligés, parce que la mère de famille se laissait aller ?

Proverbes 14:23 nous dit que « Tout travail procure l'abondance, mais les paroles en l'air ne mènent qu'à la disette. »

Proverbes 12:11 (Darby) : Qui laboure sa terre sera rassasié de pain, mais celui qui court après les fainéants est dépourvu de sens.

On notera que dans la version Segond, il est dit « courir après les choses vaines », mais dans la version Darby, qui est très près du texte original, il est dit « courir après les fainéants ». Au passage, faisons attention à nos fréquentations : celui qui se tient avec des fainéants deviendra fainéant, mais celui qui se tient avec des gens qui chérissent la valeur du travail, chérira aussi le travail et sera béni.

Jésus n'était pas un contemplatif paresseux, mais il travaillait le bois. Les disciples travaillaient : ils étaient pêcheurs, collecteurs d'impôts, médecins, commerçants, tanneurs. L'apôtre Paul a montré l'exemple de quelqu'un de travailleur, et il insistait bien auprès des chrétiens de Thessalonique sur le fait qu'il ne voulait être à la charge de personne.

7 Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n'avons pas vécu parmi vous dans le désordre. 8 Nous n'avons mangé gratuitement le pain de personne; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l'oeuvre, pour n'être à charge à aucun de vous.

Dieu aime celui qui est diligent, qui travaille, qui sait aussi prendre un temps de repos quand il est fatigué, bien sûr, mais sans jamais s'adonner à la paresse. Le paresseux déplaît à l'Éternel et amène le malheur dans sa propre vie et dans celle de ses proches.

Il n'y a décidément pas de place pour les paresseux dans le Royaume de Dieu ! Et si vous faites partie de ceux qui se laissent aller, je vous encourage à vous ressaisir vite, car Dieu bénit le travail diligent de ses enfants.

Je terminerai sur cette parole saisissante d'Apocalypse

19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

 

Photo de Anne Bersot
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