Fondateur des Missions modernes
« Je descends dans le puits, soyez aux cordes ! » William Carey, âgé de 32 ans, exhorta ainsi ses amis avant son départ pour les Indes, qui marqua le début de l'ère missionnaire moderne. Il partit avec son fils aîné, et le docteur John Thomas et sa famille. C'était il y a deux cents ans.
Il est né dans un village près de Northampton au centre de l'Angleterre en 1761. Ses parents étaient de simples tisserands. C'est sa grand-mère qui lui apprit à lire au moyen de la Bible avant l'âge de six ans. A 14 ans, son père le mit en apprentissage dans une atelier de cordonnier du village de Moulton. Bon apprenti, Carey s'appliquait aux heures creuses à apprendre par coeur la grammaire grecque, latine et hébraïque. Il avait le vif désir de lire la Bible dans les langues d'origine.
En même temps, une passion pour la géographie et l'étude des pays éloignés s'empara de lui. Cet intérêt se traduira par un livre de 90 pages intitulé : « Enquête sur les obligations des chrétiens à s'employer à la conversion des païens ». Par cet écrit, il chercha à encourager l'Eglise à regarder les nations et à y aller avec l'Evangile de Christ (Mathieu 28/19). C'est la mise en pratique de cela, sous la pression croissante de la main de Dieu, qui conduira Carey en Inde.
Le fait que Carey ait grandi dans une famille pieuse ne signifiait pas qu'il était enfant de Dieu. Il lui a fallu naître de nouveau.
C'est à l'écoute de la prédication d'hommes de Dieu qu'il ouvrit son coeur. Et le 5 octobre 1785, Carey s'identifia avec Christ en se faisant baptiser.
Très tôt, il fut sollicité pour des prédications.
Il devint pasteur d'une communauté à Moulton en 1787. Quelques semaines après, il partagea son fardeau pour les Indes dans une réunion pastorale, mais il se heurta à un certain nombre d'obstacles :
- Les églises protestantes ne se souciaient pas à cette époque de l'évangélisation des pays éloignés.
- Il y avait l'incertitude des temps. L'Angleterre venait de perdre ses colonies américaines.
- Aucune structure n'existait pour l'envoi d'un missionnaire. Les églises d'alors n'ayant pas une vision missionnaire.
- La Compagnie des Indes Orientales qui gouvernait les activités en Inde n'était pas favorable aux missionnaires ; car elle voyait en eux un obstacle pour ceux qui voulaient aller en Inde gagner de l'argent et coloniser le pays.
Ces obstacles n'empêchèrent pas William Carey de partir pour la mission avec la ferme assurance que Dieu est dans les cieux, et il fait tout ce qu'il veut (Psaume 115/3).
Ayant une grande capacité pour les langues, Carey apprit rapidement le Sanskrit, afin de prêcher l'Evangile directement au peuple.
Après un commencement difficile (pendant les six premières années, il n'enregistra aucune conversion), Carey vit enfin le message de Christ pénétrer le coeur de ces hommes et femmes aveuglés qu'ils étaient par les enseignements hindous et musulmans.
Après 34 années de service missionnaire en Inde, quelqu'un demanda à Carey le secret de son succès. Il répondit : « N'avoir qu'un seul message, celui de la grâce de Dieu en Jésus-Christ crucifié !» Il supervisa la traduction de la Bible en 36 langues différentes. Son souci était grand de voir la Bible entre les mains des diverses ethnies d'Inde. Il y consacra énormément de temps.
Carey ne connut jamais de véritable retraite. Jusqu'à son dernier souffle, il prêcha, révisa ses traductions de la Bible, travailla au salut des perdus...
C'est le 9 juin 1834 que Dieu décida de reprendre son serviteur William Carey.
Notre époque, comme celle au temps de William Carey, a besoin de missionnaires appelés de Dieu pour le salut des perdus.
Lorsque Dieu appelle un homme, Il lui donne toutes les grâces nécessaires pour l'accomplissement de sa tâche (2 Timothée 2/10 ; 2 Corinthiens 10/15-18). Comme William Carey, de tels hommes se manifestent par le message de la grâce de Dieu en Jésus-Christ dont ils sont les instruments, et par leur dévouement pour l'avancement du royaume de Dieu.
Il est né dans un village près de Northampton au centre de l'Angleterre en 1761. Ses parents étaient de simples tisserands. C'est sa grand-mère qui lui apprit à lire au moyen de la Bible avant l'âge de six ans. A 14 ans, son père le mit en apprentissage dans une atelier de cordonnier du village de Moulton. Bon apprenti, Carey s'appliquait aux heures creuses à apprendre par coeur la grammaire grecque, latine et hébraïque. Il avait le vif désir de lire la Bible dans les langues d'origine.
En même temps, une passion pour la géographie et l'étude des pays éloignés s'empara de lui. Cet intérêt se traduira par un livre de 90 pages intitulé : « Enquête sur les obligations des chrétiens à s'employer à la conversion des païens ». Par cet écrit, il chercha à encourager l'Eglise à regarder les nations et à y aller avec l'Evangile de Christ (Mathieu 28/19). C'est la mise en pratique de cela, sous la pression croissante de la main de Dieu, qui conduira Carey en Inde.
Le fait que Carey ait grandi dans une famille pieuse ne signifiait pas qu'il était enfant de Dieu. Il lui a fallu naître de nouveau.
C'est à l'écoute de la prédication d'hommes de Dieu qu'il ouvrit son coeur. Et le 5 octobre 1785, Carey s'identifia avec Christ en se faisant baptiser.
Très tôt, il fut sollicité pour des prédications.
Il devint pasteur d'une communauté à Moulton en 1787. Quelques semaines après, il partagea son fardeau pour les Indes dans une réunion pastorale, mais il se heurta à un certain nombre d'obstacles :
- Les églises protestantes ne se souciaient pas à cette époque de l'évangélisation des pays éloignés.
- Il y avait l'incertitude des temps. L'Angleterre venait de perdre ses colonies américaines.
- Aucune structure n'existait pour l'envoi d'un missionnaire. Les églises d'alors n'ayant pas une vision missionnaire.
- La Compagnie des Indes Orientales qui gouvernait les activités en Inde n'était pas favorable aux missionnaires ; car elle voyait en eux un obstacle pour ceux qui voulaient aller en Inde gagner de l'argent et coloniser le pays.
Ces obstacles n'empêchèrent pas William Carey de partir pour la mission avec la ferme assurance que Dieu est dans les cieux, et il fait tout ce qu'il veut (Psaume 115/3).
Ayant une grande capacité pour les langues, Carey apprit rapidement le Sanskrit, afin de prêcher l'Evangile directement au peuple.
Après un commencement difficile (pendant les six premières années, il n'enregistra aucune conversion), Carey vit enfin le message de Christ pénétrer le coeur de ces hommes et femmes aveuglés qu'ils étaient par les enseignements hindous et musulmans.
Après 34 années de service missionnaire en Inde, quelqu'un demanda à Carey le secret de son succès. Il répondit : « N'avoir qu'un seul message, celui de la grâce de Dieu en Jésus-Christ crucifié !» Il supervisa la traduction de la Bible en 36 langues différentes. Son souci était grand de voir la Bible entre les mains des diverses ethnies d'Inde. Il y consacra énormément de temps.
Carey ne connut jamais de véritable retraite. Jusqu'à son dernier souffle, il prêcha, révisa ses traductions de la Bible, travailla au salut des perdus...
C'est le 9 juin 1834 que Dieu décida de reprendre son serviteur William Carey.
Notre époque, comme celle au temps de William Carey, a besoin de missionnaires appelés de Dieu pour le salut des perdus.
Lorsque Dieu appelle un homme, Il lui donne toutes les grâces nécessaires pour l'accomplissement de sa tâche (2 Timothée 2/10 ; 2 Corinthiens 10/15-18). Comme William Carey, de tels hommes se manifestent par le message de la grâce de Dieu en Jésus-Christ dont ils sont les instruments, et par leur dévouement pour l'avancement du royaume de Dieu.