La mesure de Christ

Focalisons-nous sur Lui, et voyons que LUI-MÊME est toute chose.

27 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.

Lisons tout ce verset avec attention, phrase par phrase, afin d'en retirer toute la portée de cette merveilleuse vérité : « Dieu a voulu faire connaître – quelles sont les richesses de la gloire – de ce mystère ... c'est-à-dire CHRIST EN VOUS. » Les richesses de la gloire, Christ en vous !

5 Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Cette interrogation de l'apôtre n'est pas sans fondement : « NE RECONNAISSEZ-VOUS PAS ? », à l'égard de vous-mêmes, ne reconnaissez-vous pas que Christ est en vous ? Ne savez-vous pas cette chose merveilleuse ?

19 Mes enfants, pour qui j'éprouve de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que Christ soit formé en vous,

« Jusqu'à ce que Christ ait été formé en vous » ; nous avons ici une progression.

29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères.

Paroles merveilleuses ! Aucun homme n'oserait les prononcer, elles sont ici écrites de par la révélation de l'Esprit Saint.

7 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ.

13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

Nous désirons immédiatement nous focaliser sur le Seigneur Jésus-Christ, car c'est LUI qui est en vue. Ce que nous avons devant nous n'est ni un enseignement, ni une vérité, c'est-à-dire quelque chose qui doit être obtenu avec plus de connaissance quant à la vérité ; il ne s'agit pas non plus de service, mais il s'agit bien du Seigneur lui-même.

Le but du Père, du commencement à la fin, est que le Fils, le Seigneur Jésus, remplisse toute chose, et que toutes les choses soient remplies de Christ – la valeur de toute chose, aux yeux de Dieu, est selon la mesure de la manifestation de Christ qui y est manifestée. C'est par ce critère que Dieu décide de l'importance de toute chose. Si c'est nous-mêmes qui sommes au centre, cela fera une grande différence, beaucoup devra être annulé, car ce n'est pas Christ qui est manifesté. Nous devons comprendre que le Père ne voit que le Fils, et que les yeux du Père n'ont qu'un seul objet, et cet objet est le Bien-Aimé, Son Fils ; aux yeux de Dieu, la valeur de toute chose est déterminée par la mesure dans laquelle est manifesté et glorifié le Fils, c'est là Sa fin et Son but.

L'entière globalité de Christ

Le service, la vision, la vocation, la glorification spirituels n'ont aucun fondement sans Christ, elles ne sont pas des choses en elles-mêmes, et ne peuvent être obtenues en dehors de la personne du Seigneur Jésus.

Pour beaucoup, le salut est une chose ; c'est quelque chose de détaché et considéré comme isolé, comme séparé, pour le bien de ceux qui le reçoivent. La sanctification est considérée de la même façon. Bien souvent, nous ne pensons au salut et à la sanctification que par rapport aux personnes qui en sont l'objet, comme étant quelque chose pour elles. Mais c'est Christ Lui-même qui est le salut, IL est la sanctification ; IL est ces choses.

Il en est de même du service et de la vocation, ils sont souvent considérés par rapport aux personnes elles-mêmes. L'expression « sauvé pour servir » n'est qu'une partie de la vérité, c'est un slogan dangereux, car, bien souvent, le motif est le service lui-même et non pas le Seigneur. Vous pouvez être tellement occupé par le service que le Seigneur s'en trouve négligé. Nous avons séparé la vocation du Seigneur, et nous nous trouvons « pris » par le service, complètement submergés par ses demandes ; et à la fin, cela nous casse. Et lorsque le service devient dur et difficile, nous disons que nous allons l'abandonner, que nous allons démissionner, démontrant ainsi que nous avons séparé le service de la Personne, et qu'en fait nous avons été fort occupés chaque jour avec le service, avec le travail, et non pas avec le Seigneur.

Il en est de même de la glorification; cette chose nous remue, nous apprécions de chanter des cantiques qui nous parlent de notre glorification, mais Dieu désire qu'elle commence maintenant, c'est là sa volonté quant à la glorification. Qu'est-ce que la glorification ? C'est la pleine manifestation de Christ en nous. Dieu considère le salut, la sanctification, la vocation, le service et la glorification comme étant en relation avec le Fils, et comme n'ayant aucune valeur en dehors de Lui ; Il est le salut, Il est la sanctification etc....

Le salut et la sanctification sont souvent considérés, par ceux qui les reçoivent, comme étant des choses à être obtenues pour leur propre bien, pour qu'ils bénéficient de quelque chose qui est reçu par eux ; il s'agit souvent du salut pour le salut. Mais Dieu ne sauve pas pour la cause du salut, Il ne recherche pas le salut comme une fin en lui-même, mais pour la cause de Son Fils, pour la gloire du Fils. Ce n'est point le salut qui est en vue, mais le Sauveur. Si les gens se réjouissent dans le salut comme d'une chose reçue pour leur propre bénéfice, la fin sera cachée par la première étape. Cela n'est-il pas souvent la cause des ralentissements et des arrêts dans la vie chrétienne ?

L'ouvrier doit être amené au lieu où, ne voyant aucun progrès ni résultat de son travail, s'écrie : « Je ne peux rien faire de moi-même ! » Et ainsi il en vient à voir la véritable signification du salut, et que de sauver une autre âme est totalement au-delà de ses capacité ; c'est l'oeuvre de Dieu. Et ainsi, il en arrive à l'objet du salut, qui n'est autre que la gloire du Fils de Dieu. Le salut n'est pas quelque chose, il s'agit de l'entrée, de la venue en nous d'une Personne : « Celui qui a le Fils a la vie », (1 jean 5 :12). « Mais à tous ceux qui l'ont reçu ».

Et ceci est tout aussi vrai en ce qui concerne la sanctification et le service. Tout service qui n'est pas accompli sur le terrain de Christ en nous comme étant l'Ouvrier, ne peut accomplir le propos de Dieu, car seul le Seigneur Jésus par l'Esprit peut faire l'oeuvre de Dieu. Oui – Nous sommes appelés à accomplir un service dont nous ne sommes pas capables ! Le service, c'est amener le Seigneur Jésus au centre de tout, et tout service qui ne fait pas ainsi ne peut être appelé l'oeuvre du Saint- Esprit, mais plutôt le service de l'homme, qui n'accomplit pas l'oeuvre de Dieu – ce travail sera éprouvé par le feu, et sera rendu inutile.

La foi chrétienne n'est pas une doctrine, il ne s'agit pas de la vérité pour la vérité, mais il s'agit plutôt de la connaissance d'une Personne – c'est connaître le Seigneur Jésus. Personne ne peut être éduqué afin de devenir un chrétien, la foi chrétienne est la connaissance intérieure d'une Personne ; le connaître Lui comme demeurant en nous.

L'Universalité de Christ

Dieu a choisi exclusivement une Personne, et en cette Personnes sont réunies toutes les perfections divines, tout est inséparablement lié au Fils ; Il a placé toutes les plénitudes de l'éternité et de l'univers en cette Personne. Il a amoncelé toute plénitude en lui, rien ne peut être obtenu en dehors de lui ; tout ce qui caractérise la nouvelle création est en Lui. La fin prédestinée de Dieu est une pleine présentation de la plénitude de Christ.

22 Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, 23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

Chaque endroit de l'univers parlera de Jésus-Christ; ainsi, nous ne pourrons pas aller à un endroit, ni rencontrer un personne, sans y trouver une expression du Seigneur Jésus.

« Christ en vous l'espérance de la gloire » - ce sont les cieux. Nous marchons ici dans la présence du Seigneur Jésus, pensez à un univers comme celui-là, une expression universelle de Son Fils en plénitude. C'est la fin que Dieu a en vue, que Christ remplisse toute chose, qu'en regardant aux choses nous y trouvions la plénitude de Christ. Tout a été fait pour Lui, et dans la nouvelle création tout parlera de sa présence et démontrera ses vertus. Oh ! La joie, même aujourd'hui, lorsque nous touchons une vie, que nous constatons qu'elle est pleine du Seigneur Jésus, et que le Seigneur Jésus est la plénitude de cette vie – quelle bénédiction !

Dieu s'est choisi une Personne et l'a placée afin qu'elle soit vue par tous – l'Homme Christ Jésus.

L'Universalité de l'Église

Nous ne pouvons aller au-delà de A à Z en matière de littérature, tout est compris entre A et Z dans la sphère du langage; de la même façon, Jésus-Christ est le PREMIER et le DERNIER de la nouvelle création de Dieu ; nous ne pouvons aller au-delà. Nous ne devons jamais penser qu'il y ait quoi que ce soit en dehors de Christ; IL est le Salut, IL est la Sanctification, IL est la Rédemption, IL est la Justification, la Paix, la Sagesse, l'Amour, les Cieux. « Ne reconnaissez-vous pas à l'égard de vous-mêmes que Jésus Christ est en vous?. » Ce Christ - en vous ! Voyez-vous les possibilités et les grandes implications de ceci ?

Dieu va transformer l'univers, non point de l'extérieur, mais de l'intérieur. Comment ? En mettant le Seigneur Jésus-Christ à l'intérieur du croyant par le Saint-Esprit, et à partir de ce moment-là, il y aura deux activités – Lui être rendu conforme par Son Esprit, et Lui étant formé dans le croyant ; c'est ainsi qu'Il va amener cette nouvelle création.

27 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir : Christ en vous, l'espérance de la gloire.

11 Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. 12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.

9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

20 Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, 21 qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.

9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres, 10 et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l'image de celui qui l'a créé.

23 qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

La Croissance en Christ

La vie chrétienne ne se vit pas par effort, ni en luttant, ni en essayant de mettre en pratique certains enseignements, ni en essayant d'atteindre un certain but ; mais du début à la fin, et toujours, il est question de connaître intérieurement le Seigneur Jésus. Bien entendu, ceci implique une réceptivité envers Lui, et le fait de céder continuellement à Son oeuvre par Son Esprit en nous; ceci engage également une coopération de notre part avec Lui, dans son oeuvre de transformation qui a pour but de nous rendre conformes à Son image.

Nous avons tous grandi depuis notre naissance. Comment avons-nous grandi ? Non pas en nous asseyant et en considérant que nous devions augmenter notre taille, non pas en déterminant de combien nous devions grandir chaque jour, ni en faisant un effort afin d'augmenter nos dimensions – nous avons tout simplement grandi. Mais en grandissant, nous avons dû répondre aux lois de la nature. Et ainsi, en ce qui concerne le spirituel, nous devons reconnaître les lois de la croissance, et quand celles-ci sont ignorées, ou violées, il ne peut y avoir de croissance ; mais plutôt du déficit, de la faiblesse et de la perte.

Pourquoi la croissance est-elle rapide chez certains, et lente chez d'autres ? Parce que pour quelques un il est « dur de regimber contre les aiguillons », ils questionnent sans cesse Dieu : « Dois-je faire ceci ? », « Est-ce nécessaire ? », « Puis-je faire cela ? » ; sans cesse ils questionnent. Malgré cela, ce sont ceux-ci qui clament le plus souvent, haut et fort, qu'ils veulent faire uniquement la volonté du Seigneur. Mais leur affirmation même indique qu'une lutte a lieu, et que leur croissance, si croissance il y a, se fait dans la douleur.

Par contre, d'autres, dans un esprit de sincérité et de pureté, laissent immédiatement le Seigneur agir en eux, et ainsi Il est libre de les conduire où Il veut, sans perdre de temps dans les controverses avec la volonté de Dieu; et leur total abandon et leur complète obéissance font qu'il n'y a aucune faiblesse envers cette volonté divine. Il y a ici une passion pour le Seigneur LUI-MÊME, et le désir de faire toute Sa volonté, quel qu'en soit le coût.

Tout dépend de notre appréciation du Seigneur Jésus. Lorsque nous avons une bonne estimation du Seigneur, que nous voyons tout ce qu'Il représente pour nous devant le Père, et que par la foi nous nous approprions ce Seigneur, alors nous croissons en Lui.

18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.

L'entrave à la croissance spirituelle, c'est de regarder aux choses comme étant séparées de la PERSONNE du Seigneur Jésus. Nous ne discuterions pas les Écritures, comme nous le faisons parfois, en débattant de ceci ou de cela, si nous avions une pleine appréciation de Lui. Nous ne ferions pas ces choses, si notre passion était qu'Il obtienne toute la gloire; nous devrions plutôt Lui céder, afin que Christ ait toute la gloire en nous.

N'est-ce pas là notre difficulté, que nous regardons souvent aux choses comme étant séparées du Seigneur ? Une appréciation adéquate du Seigneur élimine toutes les difficultés de la croissance spirituelle. Christ est le plus glorifié, lorsqu'Il a toute la place dans le coeur. La croissance est intimement liée au Bien-Aimé, et la croissance est l'issue de notre occupation avec LUI, donnant, en toute chose, toute Sa place au Seigneur Jésus ; Il est le premier, Il est pour tout et en tous. Il est question, en fait, de la mesure de Christ; nous devons voir que TOUT est lié au Seigneur Jésus.

Le tout est de connaître le Seigneur dans nos coeurs, alors Il aura toute la place en nous, et sera libre d'oeuvrer à travers nous.

Focalisons-nous sur Lui, et voyons que LUI-MÊME est toute chose.

L'évangile de Dieu est que nous sommes sauvés afin d'être rendus conformes à l'image de Son Fils. Nous devons parvenir à la plénitude de la « mesure de Christ »

13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

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