Atteindre les 3 premiers

Allons-nous être premier, second ou bien troisième, reconnaissant que cela implique un coût supplémentaire, tout en sachant que c'est ce que le Seigneur recherche ?

8 Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb-Basschébeth, le Tachkemonite, l'un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu'il fit périr en une seule fois. 9 Après lui, Eléazar, fils de Dodo, fils d'Achochi. Il était l'un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés Pour combattre, tandis que les hommes d'Israël se retiraient sur les hauteurs. Lire la suite

19 Il était le plus considéré des trois, et il fut leur chef; mais il n'égala pas les trois premiers.

Nous sommes moins concernés pour l'instant par les détails des exploits de ces trois hommes, que par le fait que David avait un certain nombre d'hommes de valeur qui l'avaient rejoint alors qu'il se trouvait dans les cavernes du désert, mis à l'étroit à cause de Saül; et par le fait que les trente chefs étaient divisés en groupes, chaque groupe représentant un critère. Les trente étaient, pouvons-nous dire, d'un critère d'excellence plus ou moins élevé, ensuite ils étaient divisés en plusieurs groupes plus petits, et chacun d'entre eux représentait un niveau d'excellence, jusqu'à ce que nous arrivions aux trois susnommés, qui sont appelés les trois premiers. Il est dit de tous les autres qu'ils n'atteignirent pas les trois premiers. La question qui nous occupe est de s'attacher à atteindre la prééminence dans l'estimation du Seigneur.

Pourquoi cette histoire a-t-elle été écrite ? Pourquoi avons-nous l'histoire de ces hommes et de leurs exploits ? Pensez-vous qu'il s'agisse d'inclure dans la Bible quelques histoires palpitantes, des faits merveilleux que certains hommes ont accomplis ? Parfois, quelques-uns de ces faits nous paraissent phénoménaux. Mais pensez-vous que là est le seul but de ces histoires ? Si la Bible est véritablement écrite sur la base de principes spirituels, elle ne peut contenir que des histoires humaines liées aux choses d'ici-bas ; il doit y avoir quelque chose de fondamentalement spirituel derrière tous ces récits.

Différentes Catégories de Grandeur Spirituelle

Si nous cherchons dans ces exploits le principe spirituel que le Seigneur désire démontrer et illustrer, c'est bien celui-ci : il est possible d'être des gens de première, de seconde ou de troisième catégorie ; c'est-à-dire qu'il est possible d'être mis dans des catégories différentes de grandeur et d'efficacité spirituelles. Paul s'attachait à encourager Timothée à ne pas être un serviteur de seconde classe, mais à tendre à être premier, au-dessus du lot et pas seulement un parmi la moyenne ; il désirait qu'il soit d'un intérêt particulier et utile pour le Seigneur. C'est, je pense, le principe qui est derrière tout ce passage. Nous pouvons être classés. Nous pouvons être comptés parmi les trente; cette catégorie a une certaine valeur, une certaine signification, une responsabilité spirituelle. Ceux-là ne sont en aucun cas insignifiants; bien au contraire, ils sont au-dessus de tous ceux qui n'étaient que nommés en Israël. Mais il est possible d'aller au-delà de ces hommes, vous pouvez toujours aller plus avant ; il y a une place qui est représentée par les trois premiers. Il semble que Paul était la représentation parfaite de cet esprit des trois premiers, lorsqu'il dit :

14 je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.

7 Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. 8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,

« L'excellence », la chose qui excelle, l'excellence de la connaissance du Christ Jésus ; cela est la personnification de l'esprit de ce qui est premier avec le Seigneur.

Une Question d'Atteindre

Paul utilise ce mot « parvenir ».

11 pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts.

C'est une question d'atteindre, de parvenir, de tendre à quelque chose. Cela n'a rien à voir avec notre salut initial; dans le sens premier, nous n'atteignons pas en vue du salut, car cela n'est pas le résultat d'un effort quelconque, d'une détermination de notre part. Le salut, dans le sens d'être amené du jugement à la réconciliation avec Dieu, l'abondance du pardon, l'assurance du salut etc., tout cela nous est donné. Mais il est souvent question dans le Nouveau Testament de cette chose qui est suggérée par ces mots « atteindre », « parvenir .» Un homme vint à Jésus et dit :

17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?

Le Seigneur Jésus ne lui a pas dit qu'il ne pouvait pas l'hériter. Il dit substantiellement qu'il pouvait l'hériter, mais il y a aussi autre chose qui doit être atteint. Il y a une position à laquelle nous devons parvenir, une position qui a une valeur toute particulière pour le Seigneur, une position par excellence ; une position suprême. Le Seigneur veut trouver en nous la détermination qui, par sa grâce, n'acceptera rien de moins que ce qu'il y a de plus haut, et rien de moins que la plénitude que Dieu désire voir en nous ; et ceci est en rapport avec notre valeur et notre utilité pour Lui.

Les Marques de la Grandeur Suprême

a. La perception de la pleine pensée de Dieu

Peut-être vous demandez-vous quelles sont les marques de cette prééminence. Je ne sais si c'était ce que ces hommes accomplirent qui les rendit excellents, bien que ce qu'ils firent fût hors du commun. Il y en a d'autres qui firent eux aussi des choses remarquables. L'un d'eux descendit dans la fosse par temps de neige, et là il y tua un lion. Descendez dans une fosse avec un lion ! Un lion représente un défi, et demande beaucoup de courage. D'autres se jetèrent dans la bataille contre des géants et les terrassèrent. Ces choses représentent des exploits. Ces trois firent peut-être quelque chose d'encore plus grand. Mais je ne pense pas que leur supériorité se soit limitée à ce qu'ils accomplirent. Bien sûr, Adino tua trois cents hommes en une fois (1 Chroniques 11:11 dit trois cents, alors que 2 Samuel 23:8 dit huit cents, nous ne discuterons pas de cette différence ici). Seul, il fit face à cette situation désespérée, et ne s'arrêta point jusqu'à ce que tous soient tués. Concernant Eléazar, nous lisons que des Philistins menaçaient une parcelle d'orge, tout Israël s'enfuit devant eux. Mais Eléazar, lui, se tint au milieu de la portion, et la défendit ; il combattit les Philistins, jusqu'à ce que sa main fût lasse et qu'elle demeurât attachée à l'épée.

9 Après lui, Eléazar, fils de Dodo, fils d'Achochi. Il était l'un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés Pour combattre, tandis que les hommes d'Israël se retiraient sur les hauteurs. 10 Il se leva, et frappa les Philistins jusqu'à ce que sa main fût lasse et qu'elle restât attachée à son épée. L'Eternel opéra une grande délivrance ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, Seulement pour prendre les dépouilles.

Et qu'en est-il de Shamma ? De façon similaire, il défendit une parcelle de lentilles face aux Philistins, alors que le peuple s'était enfui; il élimina l'ennemi, et ainsi préserva la nourriture pour le peuple de Dieu.

Ces exploits sus-mentionnés ont peut-être leurs propres significations symboliques, mais ce n'est pas ce qui nous importe. L'important est ceci : ces hommes forts vécurent à un moment de transition. Quelque chose, qui était en dessous de la pleine pensée de Dieu pour son peuple, primait. Saül était sur le trône, et ceci n'était pas selon la volonté de Dieu. Le peuple avait été amené sous la domination, à un autre ordre de choses, il était sans cesse sous la menace de la famine spirituelle, sans cesse dans la défaite, dans la faiblesse, sous un joug et dans l'incertitude. Le peuple ne savait pas où il en étai, et ne savait quel chemin prendre. Tout était confus et dans un état complètement insatisfaisant, car une autre pensée que celle de Dieu prévalait parmi Son peuple. La pleine pensée de Dieu était centrée en David, et la première caractéristique de tous les hommes forts de David était qu'ils percevaient l'état de ces choses. Ils comprenaient intérieurement que la Parole du Seigneur révélait la pensée de Dieu, et que c'était quelque chose de beaucoup plus grand et d'une toute autre nature que ce qui prédominait alors. Et cette vision, cet entendement spirituel, marquait le commencement de cette transition qui culmina en un mouvement vers David. C'est là la première chose : voir, appréhender ce qui n'est pas généralement vu par le peuple de Dieu. Cette chose que le Seigneur désire vraiment, cette chose qui, si elle était établie, impliquerait un grand changement pour ce peuple ; dans quelle plus grande plénitude, et à quel plus haut niveau il vivrait alors ! C'est là le commencement de la grandeur, qui est ici devant nous en principe spirituel. Ces hommes forts perçurent et saisirent la pensée de Dieu, et la direction dans laquelle cette pensée allait ; et ils dirent : « Il en est assez de cette chose ! Nous en faisions partie, mais cela est fini maintenant. A partir d'aujourd'hui, nous nous préoccuperons de la pleine pensée de Dieu, et nous ne serons satisfaits avec rien de moins. » Ils se consacrèrent entièrement à cette pensée. Ici est le commencement de la grandeur spirituelle.

b. Un sentiment de responsabilité

Ensuite, nous voyons que ces hommes étaient marqués par un sens de responsabilité aigu. Ils ne nous donnent pas l'impression qu'ils avaient besoin d'être encouragés ou d'être poussés vers l'avant. Ils prenaient l'initiative quant à la responsabilité. Chacun d'entre eux se disait en substance : « Cette chose primordiale de la pensée de Dieu devient quelque chose de personnel pour moi, je l'amène totalement jusqu'à moi. Les autres sont peut-être partis, il n'y a peut-être plus personne ici qui se sente concerné ; mais, parce que j'ai appréhendé cette pensée divine, je refuse de l'abandonner. Cela devient une affaire personnelle. » Et ainsi, que ce soit contre trois cents ou contre huit cents, ou même tous les Philistins à la fois, ces hommes tiennent bon ; même s'ils sont seuls. C'est toute la responsabilité de ce témoignage entier qui est saisie par l'individu, comme si celle-ci reposait sur lui seul à ce moment précis. C'est là la grandeur supérieure. Il y en a qui se plaisent dans la foule, et qui agissent quand d'autres sont là pour les encourager et les soutenir ; mais ils sont beaucoup de ceux-là qui disparaissent, lorsqu'il s'agit de tenir seul dans cette grande chose.

La grandeur supérieure est démontrée en prenant une responsabilité personnelle quant à la pensée de Dieu ; que d'autres en fassent autant ou non.

Regardons Paul. De sa conversion à la fin de sa vie, il semble avoir été comme cela. Tout à la fin, on l'entend dire:

15 Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité.

Et celui-ci et celui-là sont partis:

11 Luc seul est avec moi. Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m'est utile pour le ministère.

Il est pratiquement seul, mais il n'abandonne pas. C'est justement à ce moment-là et plus que jamais qu'il s'enhardit pour la pleine pensée de Dieu ; et nous avons le fruit de sa consécration dans ses lettres écrites en prison. La grandeur spirituelle est la volonté de prendre position pour ce que Dieu à révélé comme étant Sa volonté ; même si nous devons être les seuls à le faire. Ce peut être un contre tous, il peut y avoir beaucoup de solitude, mais c'est là le test de notre capacité spirituelle. C'est dans l'initiative et la responsabilité, qui n'attend pas qu'une organisation se forme pour faire face à la situation, que celui-ci en fera une affaire personnelle que de s'attacher à la pensée de Dieu, et ce potentiel spirituel sera sans restriction.

c. La vigueur spirituelle

Ensuite, il semble que leur capacité d'endurance, quant à l'achèvement de ce qu'ils ont vu, était un élément important de leur grandeur spirituelle. Une chose qui paraît caractéristique, les concernant tous, est indiquée pour l'un d'entre eux:

10 Il se leva, et frappa les Philistins jusqu'à ce que sa main fût lasse et qu'elle restât attachée à son épée. L'Eternel opéra une grande délivrance ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, Seulement pour prendre les dépouilles.

C'est-à-dire qu'il se tint si fermement et avec tant de détermination dans cette situation qu'il ne pouvait pas l'abandonner. Sa main et son épée devinrent pratiquement indissociables. Il est épuisé du combat, mais il persévère jusqu'à la fin ; et ceci est primordial. Il y en a beaucoup qui peuvent commencer énormément de choses avec beaucoup d'entrain, mais qui en laissent la plupart inabouties à tous les niveaux. Leur vie est marquée par des choses inachevées. Ils commencent bien, mais rien n'est amené jusqu'au bout. Ils arrivent à un point où ils se lassent, où ils se fatiguent ; un point ou le coût ou bien le danger s'accroît, puis la main faiblit ,et ce dans quoi il se sont impliqués reste inachevé. Il y a beaucoup de passages dans le Nouveau Testament concernant la persévérance jusqu'à la fin. La vigueur spirituelle est le test de la grandeur. Oh combien nous avons besoin de vigueur spirituelle, afin de pouvoir persévérer dans l'oeuvre, de s'y consacrer totalement, et de ne pas lâcher, notre main demeurant attachée à l'épée. Nous sommes impliqués dans cette chose, et nous ne pouvons pas abandonner. Il n'est même plus question dorénavant de vouloir ou non délaisser ce à quoi nous nous sommes donnés ; nous y sommes si consacrés que cela devient impossible. Une marque de grandeur spirituelle est cette vigueur qui va au-delà de l'engouement initial, au-delà de l'enthousiasme du début, au-delà de tout stimulus d'un nouveau défi, d'une nouvelle situation. Quand la monotonie s'installe et que tout embellissement est dépouillé, cela devient une affaire pâle ; et maintenant il s'agit de s'y impliquer complètement. Ainsi, l'épée d'Eléazar s'attacha à sa main. Il était exténué, mais il acheva son travail, il ne se découragea pas à mi-chemin. C'est ce qui est écrit concernant tout ce que ces hommes firent. Ils achevèrent le travail, cela leur coûta beaucoup, mais ils allèrent jusqu'au bout ; ils prouvèrent leur vigueur. Il est peut-être possible de descendre dans la fosse, d'y tuer le lion, et d'en finir en quelques instants. Ou bien d'aller au-devant d'un géant, et de lui porter le coup fatal, et ça en sera fini de cette besogne. Mais il en est tout autrement de tenir et de combattre ennemi après ennemi, raid après raid, bataille après bataille, de faire face sans cesse aux attaques renouvelées. Vous pouvez croire que ces bandes de Philistins ne firent pas qu'un sel assaut sur chacun de ces hommes. Un à un, les ennemis tombaient devant eux, ils se reformaient et d'autres se joignaient à eux, qu'ils soient trois ou huit cents, ou davantage encore. Ils chargèrent, jusqu'à ce que le dernier d'entre eux soit à terre; les hommes forts de David n'abandonnèrent pas, jusqu'à ce qu'ils aient la victoire finale. La vigueur de ces hommes est remarquable. Et dans le même esprit, nous voyons Paul persévérant jusqu'à la fin. Bien sûr, lil était épuisé, la mort dans l'âme, fourbu de la bataille, mais il pouvait dire:

7 J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.

Avec Paul il n'y avait pas d'abandon.

d. Inclusivement - tenir pour la plénitude de Christ

Ceci est le test de la capacité spirituelle; d'abord, voir la pleine pensée de Dieu, ne rien accepter de moindre, et s'y consacrer entièrement. Ensuite, avoir l'initiative et prendre la responsabilité dans ce à quoi cette pensée divine nous implique, de façon à ne pas avoir besoin d'y être rappelé, de ne pas avoir besoin d'y être exhorté ou d'y être contraint malgré nous. Car nous sommes vivants à cette pensée, nous y sommes éveillés, et nous nous y appliquons, parce qu'elle est devenue une affaire personnelle, une affaire qui nous concerne directement. Enfin, pour changer la métaphore, ayant la main à la charrue, ne jetant aucun regard en arrière, ne laissant aucun champ à moitié labouré, ne lâchant rien, parce que les choses deviennent difficiles et monotones, mais étant persévérant jusqu'à la fin, même si ce doit être dans la lassitude.

Je ne sais s'il y a autre chose à ajouter à ce sujet. Il n'y a aucun doute que nous sommes impliqués aujourd'hui dans cette même situation, et que la majorité n'est pas prête à payer le prix. Il est plus aisé d'accepter une pensée plus facile, une qui soit moins coûteuse. Mais la question est la suivante : allons-nous atteindre les trois premiers, ou bien allons-nous nous contenter d'être dans le deuxième ou bien même dans le troisième groupe ? C'est la question à laquelle nous devons tous répondre. Lorsque nous avons tout dit, à quoi cela nous amène-t-il ? En un mot : il est question de l'absolue Seigneurie de Jésus-Christ, de l'absolue souveraineté de la pensée de Dieu personnifiée en Lui. David représentait cela, il était la personnification de la pleine pensée de Dieu. La plénitude devait venir avec lui, et elle devait venir selon sa souveraineté et sa conduite. Il est un type du Seigneur Jésus-Christ.

Une Voie de la Foi

Je pourrais ajouter encore un mot. C'était un jour de foi. Ces hommes discernèrent véritablement que la Parole de Dieu, quant à son accomplissement, était dans la direction de David ; mais nous devons nous souvenir que David était bien seul à ce moment-là. Il avait très peu de gens avec lui, et ceux-là étaient vraiment dans la faiblesse ; ils avaient été défaits de tout, et le pays entier était avec Saül. Saül avait les rênes du pouvoir dans sa main, et il était risqué de se désolidariser de cela. Personne ne savait, humainement parlant, si la cause de David allait prévaloir, personne ne voulait faire partie d'un soulèvement qui aurait été écrasé et qui aurait occasionné la perte de toutes choses ; tout était en péril dans cette situation. Mais c'était un jour de foi, un jour dans lequel tous ceux qui prirent position le firent par la foi ; ils se donnèrent à ce principe de la foi. Nous avons besoin de beaucoup de foi pour nous donner entièrement à la plénitude du dessein de Dieu. Appartenir à un petit noyau qui est occupé avec quelque chose de plus grand que la moyenne, et croire qu'il y aura peut-être de la réussite, demande une grande foi. Si vous voulez une vie tranquille, vous prendrez un autre chemin ; mais il y a toujours ce test. N'est-ce pas là toute la leçon d'Hébreux 11 ? Lorsque vous en arrivez à la conclusion.

32 Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,

Vous remarquerez que David y est mentionné, et qu'il y est dit parmi d'autres choses de ceux concernés qu'ils « subjuguèrent des royaumes,devinrent forts dans la bataille ». Ils firent des exploits. Je pense que les hommes forts de David sont comptés parmi ceux-là, et c'était le triomphe de la foi ; et là était le test de leur stature spirituelle.

Tout ceci nous pousse à prendre position. Allons-nous être premier, second ou bien troisième, reconnaissant que cela implique un coût supplémentaire, tout en sachant que c'est ce que le Seigneur recherche ? David avait un très grand besoin d'une telle aide, de tels hommes ; et nous disons vrai, lorsque nous rapportons ces choses au Seigneur. Il a un très grand besoin d'hommes forts comme ceux-là. Ils ne sont pas nombreux, et Sa cause est très largement affaiblie parce qu'Il n'a pas ces hommes forts. Il n'y a aucun doute : Il nous appelle à faire face au défi que cela représente.

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