Aider les autres à réussir
De nos jours, il est très en vogue de vouloir lancer sa propre entreprise, d'être à la tête de son propre groupe, d'avoir son ministère.
C'est une bonne chose que le monde chrétien se lève pour prendre sa place dans la société et dans le domaine des affaires, et exploite sa créativité. Dans cette vague entrepreunariale, tout le monde veut être son propre patron, et rechigne à mettre son savoir au service d'un autre.
Une grande entreprise peut être l'idée ou la vision d'une seule personne, mais cette personne a su s'entourer des meilleurs autour d'elle, et c'est cette unité de talents qui a permis la croissance de la structure.
Numéro 1 et numéro 2
Cette façon de faire et de penser se retrouve aussi dans l'Église. Chacun veut avoir son propre ministère et ne souhaite pas être le numéro 2 de quelqu'un d'autre. Cette hiérarchie est humaine, car aux yeux de Dieu, celui qui Le sert est un numéro 1 et ce, peu importe s'il sert sous le ministère ou l'autorité d'un autre.
Il n'y avait qu'un seul Moïse. Mais il y avait plusieurs chefs au sein du peuple pour aider Moïse dans sa mission. Moïse seul n'aurait pas réussi, mais les chefs sans Moïse n'auraient pas réussi non plus.
Peu importe notre fonction ou notre rôle, notre valeur est la même aux yeux de Dieu. Peut-être que les hommes ne le verront pas, et ne le saisiront pas, mais cette vérité doit absolument descendre en nous.
Si nous ne le réalisons pas, nous pourrons nous sentir rabaissés de nous mettre au service de quelqu'un d'autre. Ou pire, nous pourrions même refuser de le faire, pensant que la vraie et unique réussite est de réussir tout seul et pour soi-même !
Mettre ses forces au service d'un autre
Jonathan, qui était le fils du roi n'avait aucun intérêt personnel à servir David. Il faisait partie de la famille royale, et David n'était encore qu'un soldat. Pourtant Jonathan lui a donné son manteau, son épée, son arc et sa ceinture.
Acceptons-nous de mettre nos talents, nos forces, notre loyauté et notre amour au service d'une autre personne ? Acceptons-nous d'aider les autres à réussir ?
L'Église est un corps composé de plusieurs membres qui doivent apprendre à fonctionner ensemble, et à s'unir pour fortifier le corps dans son ensemble. Or si chacun se disperse dans sa propre direction afin de satisfaire son propre égo et ses propres ambitions, c'est tout le corps qui en pâtit.
Le doigt a sa propre utilité et sa propre force, mais lorsqu'il est attaché à une main qui elle-même est reliée au bras, ensemble ils forment un membre puissant capable de faire ce que le doigt seul ne pourrait faire.
Tout le monde veut créer sa propre église, son propre ministère, sa propre organisation, de peur d'avoir à se soumettre à quelqu'un d'autre et de participer à la réussite d'un autre.
Ne devrions-nous pas rechercher premièrement les intérêts du Royaume ?
Si telle est notre perspective, nous accepterons de servir et de mettre nos talents au service d'un autre, car notre motivation ne sera pas la réussite d'une personne mais la réussite du Royaume !
Prendre soin de ceux qui nous aident
Certains ont déjà pris ce choix d'aider. Lorsque nous avons la grâce d'avoir ce genre de personnes autour de nous, traitons-les avec respect et honneur. Ne les méprisons pas !
Paul prenait le soin de saluer toutes ces personnes à la fin de ces lettres, car il reconnaissait leur valeur. Il prenait le temps de souligner et de citer ceux qui l'assistaient, qui soutenaient les églises et les croyants. Paul ne s'est pas élevé au milieu d'eux, mais il a célébré ceux que nous considérons comme des numéros 2 !
Remercions le Seigneur pour de telles personnes qui ont su marcher dans l'humilité et répondre à l'appel de Dieu pour se mettre au service de nos ministères, de nos églises, de nos associations, de nos entreprises !
Marchons ensemble dans l'unité avec pour seul intérêt, celui de notre Seigneur. Rassemblons nos forces pour élever et glorifier le nom de Jésus !