« Je leur souriais quand ils perdaient courage, et l'on ne pouvait chasser la sérénité de mon front.» Job 29 : 24.

Un texte de SEL

Sourire fait partie de notre vie de tous les jours. Nous sourions aux inconnus, à ceux qui nous tiennent une porte ou qui nous cèdent leur place dans le bus, nous sourions aux commerçants, à nos collègues, nos amis et aux membres de notre famille bien sûr. Nous sourions à nos enfants et ils apprennent à nous le rendre en nous regardant faire. Un sourire véhicule beaucoup de choses, il illumine le visage de celui qui le donne et réchauffe celui qui le reçoit.

Dans de nombreux pays où sévit la pauvreté, le sourire parfois, s'efface. Il disparaît du visage des adultes et petit à petit de celui des enfants. Il est difficile pour eux de sourire chaque jour alors qu'ils manquent de tout : de nourriture, de vêtements, d'un logement salubre et qu'ils évoluent dans un environnement de violence et de souffrance. Personne ne vient leur porter secours. Jour après jour, l'espoir s'envole, emportant avec lui toute tentative de sourire.

Pourtant, de simples gestes peuvent redonner le sourire à un enfant : le prendre dans ses bras, lui caresser les cheveux, lui sourire en premier. Ce sont des choses qui paraissent simples mais, comme le dit Job, peuvent redonner courage.

Les centres d'accueil d'enfants sont des lieux où l'enfant se sent pris en considération, respecté, aimé. Ses besoins essentiels sont pris en charge : il est suivi sur le plan alimentaire et médical, il reçoit un soutien scolaire et participe à des activités sociales et culturelles, mais surtout il intègre un environnement chaleureux, sécurisant et entend parler de Dieu. Sorti de la détresse, de l'isolement et de la pauvreté, l'espoir renait et avec lui, le sourire.

Cette famille hindoue, qui a traversé une période de grand désespoir a vu sa vie transformée :
Harisna a tout juste 6 ans. Elle a l'habitude de voir son père partir tôt le matin pour aller pêcher même si ce travail ne leur suffit pas pour vivre correctement. Sa mère, Vijendini raconte : «Même après avoir emprunté de l'argent et vendu tout ce que je pouvais, nous n'avions pas de quoi subsister. Je devais chercher chaque jour du travail. »
Alcoolique, le père de famille crée un climat difficile à supporter à la maison. Harisna et son frère se blottissent souvent l'un contre l'autre pour l'éviter. Vijendini finit par tomber malade ce qui les enfonce davantage dans la pauvreté. « Je ne pouvais même pas obtenir les médicaments dont j'avais besoin. J'ai dû encore demander de l'argent à des gens... ». 
Puis un jour, Vijendini rencontre des chrétiens. En discutant avec le pasteur, elle entend parler du parrainage d'enfants. « Ce jour-là, ma vie a changé ! » « J'ai trouvé tant d'amour et d'acceptation dans l'Eglise ! »
Harisna rejoindra le programme quelques temps après. « J'étais si heureuse ! » ajoute Harisna. "
« Harisna sourit davantage maintenant », partage, Vijendini. « Je n'ai plus peur pour l'avenir de mes enfants. »

Beaucoup de parents, comme Vijendini, témoignent du changement radical chez leur enfant depuis qu'il est parrainé. Ce changement est d'autant plus flagrant lorsque la famille accepte Dieu dans sa vie pour la première fois. L'espoir renait, le sourire aussi.


« Nul n'a plus besoin d'un sourire que celui qui n'en a plus à offrir.» dit un proverbe chinois. C'est tellement vrai...

Rachel C- SEL

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