Faire un don, est-ce la meilleure façon d'aider ?

Un texte de SEL

Comment réagissons-nous à une catastrophe ? Face à une situation d'urgence, comment aider efficacement ?

Une leçon de foi

Parmi ceux qui sont directement touchés, tous ne réagissent pas de la même manière...

Mais un fait mérite d'être relevé : au sein du désastre, nombreux sont ceux qui tournent les regards vers Dieu et souvent donnent au reste du monde une belle leçon de foi. Ce fut le cas lors du séisme en Haïti, par exemple.


Une bonne réaction ?

Une bonne réaction devrait...

  • rassembler des faits bien avérés
  • les interpréter dans le cadre d'une vision du monde vraie (c'est-à-dire biblique )...
  • mais aussi être menée avec un minimum de sérénité.

Or, c'est un fait que les situations d'urgence n'invitent pas à la prise de distance et aux jugements mesurés.

Le rôle des médias

Certains relaient l'information, commentent, expliquent, encouragent ou critiquent. On peut difficilement sous estimer le rôle des médias dans la prise de conscience du public et dans sa réaction à une situation d'urgence humanitaire. A bien des égards le volume des dons reçus pour les actions de secours dépend de la couverture médiatique de la catastrophe.

Journalistes, hommes politiques, personnalités diverses et tout un chacun apportent leurs contributions par des remarques.

Certaines réflexions sont éclairantes.
D'autres le sont sans doute un peu moins...

Comment aider ?

La question mérite d'être posée, non ?

  • Partir sur place

Certains veulent aider en envoyant du matériel ou se rendre sur place pour donner un coup de main.
Je suppose que toutes les associations humanitaires impliquées en Haïti ont été sollicitées par des personnes désireuses de donner de leur temps, de mettre à disposition des vêtements, de la nourriture ou de partir mener une action sur le terrain.

Dans certains cas, des projets de ce type sont réalistes et peuvent contribuer efficacement à la réhabilitation d'un pays.

  • Une aide financière

Osons dire les choses nettement : pour la majorité des personnes de nos pays occidentaux, la meilleure chose qu'elles puissent faire pour aider c'est un don financier.

Quelques responsables d'ONG se sont récemment exprimés à ce sujet.

Jeffe Nene, représentant d'une association américaine (nommée Convoy of Hope) donne un exemple qui, s'il est propre au contexte de travail de son association, est saisissant :

« Quand les gens nous donnent 1 dollar, cela devient 7 dollars sur le terrain.
S'ils dépensent 5 dollars pour acheter de l'eau en bouteille [qu'ils nous envoient], c'est gentil et ça les aide à se sentir bien, mais ça va probablement nous coûter plus de 5 dollars pour l'envoyer [sur place].
S'ils nous donnent 5 dollars, nous pourrons acheter pour une valeur de 35 dollars d'eau. »

Le site du réseau Ritimo affirme de son côté :
 

« Beaucoup de personnes qui disposent de temps, sans compétence particulière, nous téléphonent pour savoir comment elles peuvent se rendre sur place et participer aux premiers secours.
Or, l'aide humanitaire est un secteur très organisé, complexe, qui a recours à de véritables professionnels. [...]

Aucune ONG ne pourra envoyer des personnes sur le terrain par le seul fait qu'elles sont volontaires et motivées.
Aussi, pour porter assistance aux populations sinistrées dans un contexte d'urgence, la seule façon d'agir est de faire un don. »


C'est un peu rude, mais ça a le mérite d'être clair...

Photo de SEL
Pasteur
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