Le prédicateur

Un texte de Sadhou sundar Singh

Je ne m'assieds pas devant ma table pour écrire mes sermons. Mais, lorsque je prie, les textes, les sujets et les exemples me viennent à l'esprit. Tout prédicateur devrait recevoir son message de Dieu. S'il le cherche dans les livres, ce n'est pas son propre Évangile qu'il annonce, mais celui des autres. Il couve les oeufs des autres et se figure que ce sont les siens.

Le correspondant d'un journal de Londres demanda au Sadhou quel serait le sujet de sa prédication à une prochaine réunion. Il répondit qu'il n'en savait rien lui-même, mais qu'il serait guidé par le Seigneur. Cependant, lorsqu'il doit parler en public, il se réserve beaucoup de temps pour la prière et la méditation, et débute par un texte et quelques idées principales choisis avec soin pour la circonstance. Le développement de sa pensée dépend beaucoup de l'auditoire :

- Il y a en moi un instinct sûr, qui me permet de deviner les besoins spirituels de l'assistance, à la façon d'un chien qui suit une trace infiniment mieux qu'un savant ne pourrait le faire.

Alors que nous parlions de sa méthode pour préparer les sermons, nous lui demandâmes:

Que doivent faire les prédicateurs qui n'ont pas d'imagination ?

S'ils montent en chaire, comme vous le faites, sans avoir laborieusement préparé leur discours, ils ne pourront retenir l'attention de leur auditoire.

Le Sadhou répondit :

- Seuls les hommes appelés par Dieu devraient Le servir comme prédicateurs. Et quand bien même ils seraient peu doués intellectuellement, Dieu les inspirerait.

« Un balayeur hindou se convertit au christianisme. Il donna son coeur au Christ, trouva en Lui la paix et le salut et, devint un témoin de son Sauveur. Les gens disaient:

- Il y a quelque chose de particulier chez cet homme que nous ne comprenons pas...

Et on l'écoutait avec la plus grande attention. Un homme qui passait demanda :

- Pourquoi tant de respect pour un balayeur ?

Ce balayeur répondit:

- Lorsque mon Sauveur entra dans Jérusalem, monté sur un âne, le peuple jeta ses vêtements et les étendit sous ses pieds. Ce n'était pas sous les pieds de Jésus, mais sous les pieds de l'âne. Pourquoi rendre tant d'honneur à cet animal ? Parce que le Roi des rois en avait fait sa monture. Quand le Christ en fut descendu, personne ne fit plus attention à l'âne ; il avait été honoré aussi longtemps qu'il avait porté le Roi des rois. »

Avez-vous un conseil à donner pour la formation des étudiants en théologie ?

- Il faudrait leur faire faire plus de travail pratique. Les professeurs devraient, pendant deux ou trois mois, parcourir eux-mêmes le pays avec leurs élèves pour prêcher l'Évangile.

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