Notre Dieu et nous

Un texte de Reinhard Bonnke

45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. 46 Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée.

J'ai une question ou une énigme biblique, à vrai dire deux énigmes en une. Quelle est la plus grande chose que Dieu ait jamais faite ... et peut-Il en accomplir une plus grande ?

Prenez quelques instants pour penser à ce que Dieu a fait. Il créa le ciel et la terre. Il ouvrit Ses mains et fit paraître le cosmos. Il « soutient toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1 : 3). Il créa tout ce qui existe. Peut-Il faire encore plus que tout cela ?

Dieu donna jusqu'à en souffrir

Et bien, nous mêmes, nous faisons et créons aussi des choses. Mais ce n'est pas tout. Faire des choses n'est pas la limite de nos facultés. Nous pouvons faire plus que « faire ». Nous pouvons « donner » et nous pouvons « aimer ». Tout comme Dieu ! Et c'est ce qu'Il fit !

16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

Ceci était infiniment plus grand que de créer les étoiles.

Nous pouvons « donner » mais là encore, nous pouvons aussi nous dépasser : nous pouvons « sacrifier ». Nous pouvons donner jusqu'à en souffrir, jusqu'à en sentir physiquement et moralement la perte. Ceci s'applique-t-il également à Dieu ? Comment Dieu peut-Il donner jusqu'à en souffrir ? Comment peut-Il faire un sacrifice ? La Bible dit que le fait de donner ne L'appauvrit pas. Mais ... cependant ... Il donna jusqu'à en souffrir et à être appauvri. Il donna avec tant de sacrifice que ceci devint le plus grand signe d'amour dans le monde. Dieu, le Père, donna Son Fils unique. Ceci Lui fit réellement mal.

Dieu ne pouvait pas remplacer Son Fils. Il aurait pu remplacer toute autre chose mais pas Son Fils unique. Il aurait pu créer une nouvelle étoile, une autre terre, un autre univers ; tout ceci ne Lui aurait rien coûté et Il n'aurait rien perdu. Mais rien au monde ne pouvait remplacer Son Fils. Ce Fils était tout ce que Dieu avait.

Dieu vida le coffre fort des trésors de Son amour pour nous

L'Ecriture utilise parfois un langage inhabituel car elle traite de choses inhabituelles. Certaines choses sont inconnues au monde. La Bible parle « du grand amour dont Il nous a aimés » (Ephésiens 2 : 4). Quel est ce grand amour dont Dieu nous a aimés ? Dieu avait un grand amour – Jésus Christ, le Fils de Son amour. Dieu a tant aimé le monde qu'Il donna Son amour, Son Fils. Voilà Son cadeau, le signe, la nature et la dimension de Son amour.

Lorsque Dieu donna Son Fils et que Son Fils quitta le Ciel, le Ciel entier ressentit la perte de Son départ. Il était la lumière et Il laissa derrière Lui une ombre, un crépuscule dans les rues de la cité éternelle de Dieu. Les anges de gloire Le virent partir, et ils ne voulurent pas se séparer de Lui ou Le voir les quitter. Ainsi, lorsque Jésus vint sur terre, Il amena la moitié du ciel avec Lui ; ils L'accompagnèrent à Bethlehem pour voir où Il allait. Puis ils dirent aux bergers où Il se trouvait. Les anges savaient qu'Il ne reviendrait pas avant longtemps. Mais ils ignoraient une chose : ce que leur Seigneur bien-aimé allait endurer ici-bas, la pauvreté, le stress, la douleur, l'agonie dans le jardin, les coups de fouet vicieux de Ses ennemis insensés et cette terrible souffrance à Golgotha qui dépassait tout ce l'être humain pouvait supporter.

Néanmoins, Dieu savait ce qui allait advenir ensuite.

19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

Le Père et le Fils étaient un, et cette venue, ce don, cet amour, cette souffrance, ce sacrifice, cette croix s'ajoutaient à la plus grande chose que Dieu ait faite et ne pourra jamais faire.

Jésus nous enseigna cette vérité dans une parabole. Un marchand trouva une perle de très grand prix et vendit tout ce qu'il avait pour l'acheter (Matthieu 13 : 45-46). Ceci est l'image de Dieu qui vide le coffre fort des trésors de Son amour pour nous.

Nous n'étions pas une « bonne affaire ». Bien que nous ne ressemblions pas vraiment à un bijou d'une grande valeur, Il nous prit avec Lui malgré tout notre bagage, sans valeur, médiocres, pourris, avec nos dettes, notre méchanceté et notre dureté de coeur. Puis, comme un valet divin, Il nous purifia, nous habilla d'un manteau de justice, nous enveloppa de Sa grâce sans borne et nous rendit dignes d'entrer dans la présence du Roi dans Sa beauté. Cet effort le baigna de sueur et de sang sur l'herbe piétinée du jardin de Gethsémané. Puis, pour couronner cet horrible moment d'agonie infernale, Il fut attaché comme un lambeau, cloué à un arbre.

Hors de prix

Nous ne pouvons pas saisir entièrement la dimension de ce don. C'est le plus grand mystère de tous les mystères. Nous pouvons nous imaginer la Croix ; nous pouvons également nous imaginer la personne de Jésus attachée à cette Croix. Mais que se passa-t-il vraiment à ce moment-là ? Ce fut l'heure de la réconciliation et l'heure de la défaite totale de l'ennemi. Quelque chose survint entre Jésus à Golgotha et Dieu sur le trône divin.

19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

Ce qui se passa réellement ne peut être entièrement compris par l'être humain et dépasse l'entendement. Cela concerne la trinité. Personne ne sait ce que la Croix signifia réellement pour le Père, mais elle transforma tout.

Quel drame ! Tout ce qu'Il fit, était pour nous – sans bénéfice ou avantage pour Lui-même. Il devint humain pour nous. Il vécut pour nous, fut tenté pour nous, fut baptisé pour nous, prêcha, enseigna et guérit pour nous ; Il souffrit pour nous, mourut pour nous, ressuscita pour nous, monta au Ciel pour nous et Il reviendra pour nous. Pas un instant, Il fit quelque chose pour Lui-même ; chaque moment était un cadeau en or pour nous.

Les gens dans leur ignorance ont l'audace de demander : Mais qu'a fait Dieu pour moi ? Quelle question ridicule – Dieu a tout fait ! Pour commencer, Il donna Sa vie pour nous. Nous existons parce qu'Il le voulait ; chaque respiration en nous en est la preuve. Dieu est parfait et ne peut pas nous oublier. Notre valeur à Ses yeux est sans prix. Il nous créa pour nous aimer, pour Lui-même, et c'est pourquoi Il vint pour nous sauver. Il écrivit le contrat de notre rédemption avec une plume trempée dans le sang de Son propre Fils.

Un fait absolu et inchangeable, si important que tout le monde devrait en avoir entendu parler. Nous sommes tout aussi impliqués dans cette réalité que nous le sommes dans une famille. Ce que Jésus fit sur la Croix n'est pas un fait sans grande importance. Nous pourrions tout aussi bien nous demander ce qu'a fait notre mère pour nous ou ignorer la présence du soleil dans le ciel.

La Croix, un message central

La Croix est le point central de tout ce que nous pouvons dire de Dieu. Le Dieu que nous connaissons est caractérisé par la Croix. Si Christ est mort pour chaque être humain, alors tout le monde devrait en avoir entendu parler. Le Salut est parfait et complet. Mais, il a besoin d'être appliqué comme une cure contre le péché. L'Evangile ne peut agir là où il n'est pas connu. La Bonne Nouvelle n'est pas une nouvelle si elle n'est pas publiée. Nous sommes Ses reporters, Ses éditeurs et Ses marchands de journaux.

La venue de Jésus, du ciel sur la terre, fut un événement pivot et ce fut une grande chose lorsqu'Il y retourna. Mais Il nous laissa la terre, « Sa terre », cette terre où Il naquit et travailla, où Son Sang tâcha le sol. Il retourna au siège de la puissance cosmique et prit Sa place sur le trône de l'univers. Quel triomphe ! Quels chants de victoire a-t-on dû entendre ? Quel jour de festivité au Ciel ! Quel éclat de gloire, quelle exubérance ! Les anges, esprits si purs, flammes de feu, ont sûrement dû danser de joie au retour de leur Seigneur du champ de bataille. C'est merveilleux ! Mais pourquoi ? De quoi était-il question ?

8 C'est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes.

10 Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.

Voilà l'importance de l'ascension de Jésus dans le ciel, vers le siège de la puissance – pour nous donner la puissance, la force de gagner notre course.

Car sans nous, l'oeuvre parfaite de Dieu n'est pas tout à fait terminée. Pour sauver le monde, Dieu aimerait nous utiliser. Dieu a accompli Sa part, et maintenant c'est à notre tour d'accomplir la nôtre. Toutes Ses espérances reposent sur nous. Sans nous, notre génération mourra dans son péché avec la solution à portée de main, comme un le flacon de médicaments que les gens n'ont pas vu. Notre privilège stupéfiant, c'est de raconter aux gens ce qu'il y a dans le flacon et de les encourager à boire.

Photo de Reinhard Bonnke
Pasteur
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