Le Sauveur à l'oeuvre
Un jour, mon père, Hermann Bonnke alla pêcher mais sa prise différa tout à fait de ce que lui ou toute autre personne aurait pu attendre ! C'est une histoire incroyable !
Mon père était jeune, fort et sportif. Un jour, alors qu'il longeait la rive, il entendit soudain un appel au secours. Il vit alors un homme qui se débattait dans l'eau glacée, en danger de mort. Le comment et le pourquoi cet homme était tombé à l'eau, ne comptèrent pas pour mon père à ce moment-là. Il était un bon nageur, et sans hésiter, il sauta dans cette eau hivernale, nagea vers l'homme et lui sauva la vie.
Il ramena la victime à moitié noyée près de la berge et se mit à la tirer hors de l'eau. Mais il sentit une résistance particulière. Le noyé semblait peser des tonnes ! Il ne comprenait pas pourquoi. Puis un peu plus tard, après de gros efforts, à sa grande surprise, il comprit ce qu'était ce poids qui le tirait vers les profondeurs. Deux autres personnes s'étaient agrippées aux pieds du premier homme ! Il sauvait non pas une personne mais trois. Trois vies pour le prix d'une !
Grâce à son témoignage persistant
Un jeune homme nous partagea un témoignage palpitant, il y a quelques mois. En 1985, au Cap, nous avions dressé la plus grande tente au monde pouvant accueillir jusqu'à 34 000 personnes. Malheureusement, une tempête, presque une tornade, déchira et déchiqueta cette magnifique tente, ne laissant que des morceaux de toiles flotter piteusement sur les mâts de 27m de haut. Cela ressemblait au squelette d'un immense monstre des mers. Néanmoins, nous n'avons pas baissé les bras et avons tout de même organisé notre campagne d'évangélisation – et un plus grand nombre de personnes que ce que la tente aurait pu accueillir, se rassemblèrent. La grand-mère de ce jeune homme se convertit durant cette réunion dans le parc « Valhalla » au Cap, en Afrique du Sud. Elle se mit à témoigner de sa conversion à son entourage comme la samaritaine au puits qui se rendit dans la ville pour raconter à toute la ville qu'elle avait rencontré un homme (Jean 4 : 4-42). Le jeune homme dit : « A cause de la conversion de ma grand-mère et de son témoignage persistant, 100 membres de notre famille ont trouvé le Salut et sont aujourd'hui des chrétiens remplis du Saint-Esprit ». Quatre-vingt-dix-neuf autres personnes la suivirent, lorsqu'elle prit la décision de suivre Jésus.
J'avais les larmes aux yeux lorsque j'entendis son récit. Je me rappelai de l'histoire que mon père m'avait un jour racontée, lorsqu'en sauvant la vie à un homme, deux autres personnes étaient agrippées à lui et furent également sauvées. Jésus sauva cette grand-mère et elle amena toute sa famille à Lui. Elle suivit Jésus et ils la suivirent sur les pas de Jésus, sortant des eaux profondes vers le Royaume.
Voici le style de vie des disciples de Jésus, un principe qui s'applique à chacun de nous. Nous sommes appelés, équipés et habilités à partager la glorieuse Bonne Nouvelle du Salut par la puissance de Dieu.
Equipé pour l'impossible
J'aimerais maintenant regarder de près la Grande Mission que Jésus Christ nous a donnée d'aller dans le monde. Il était impossible de répondre à cet appel avant le jour de la Pentecôte. Jésus avait dit à Ses disciples d'attendre. Puis les choses se mirent à bouger ! L'évangélisation qui eut lieu ce jour-là donna naissance à l'Eglise. Mais ... qu'est ce que l'Eglise ? Sommes-nous au clair quant à sa nature et à son objectif ?
L'Eglise est le bras de Christ sur terre
L'Eglise est le prolongement de la compassion du Seigneur Jésus, de Sa consolation, de Sa guérison et de Sa bonté. « Jésus de Nazareth ... allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux sous l'empire du diable » (Actes 10 : 38). Voilà notre mandat et ce que nous devrions faire !
Nous avons entendu que l'Eglise est Son corps :
Dieu n'a que nos bras pour étreindre ce monde misérable. L'amour est la caractéristique suprême de Sa personne. Je ressens que nous sommes vraiment Son corps dans la mesure où nous démontrons clairement Sa compassion. Une église sans amour n'est pas une église du tout. L'amour de Dieu qui a été personnifié en Jésus a besoin d'être incarné aujourd'hui par l'Eglise.
L'Eglise est l'évidence actuelle de ce que nous lisons sur Jésus dans les évangiles. Laissez-moi l'expliquer autrement : l'Eglise est Son enfant bien-aimé, l'incarnation de Son Esprit d'adoption.
L'Eglise devrait être une continuation du jour de la pentecôte
L'objectif de l'évangélisation n'est pas de faire de l'Eglise une agence de publicité ecclésiastique ou une société qui essaie de propager son droit d'exister. Elle vint à l'évidence le jour de la Pentecôte avec le parler en langues, la prophétie et le feu.
Si l'Eglise n'est pas ainsi – c'est-à-dire sans feu, sans parler en langue, sans prophétie, sans évangélisation, sans prédication audacieuse du Christ et de Sa résurrection, sans certitude et promesse de triomphe – comment alors toute personne rationnelle pourra-t-elle l'identifier avec l'Eglise du début ?
Qui reconnaîtra son visage comme étant celui de l'Eglise de Jérusalem en l'an 30 ans après Jésus-Christ, si elle n'a pas de puissance et de manifestation de l'Esprit ? Si tout cela manque, alors il ne reste plus que des caractéristiques humaines telles que le succès, l'organisation, les capacités, la sagesse humaine, les talents et les efforts. Si nous ne comptons que sur ces choses alors l'Eglise n'est plus qu'une coquille vide.
L'Eglise à la Pentecôte démontra que Jésus était vivant
L'Eglise devrait être la preuve même que Jésus est vivant – démontrée par son énergie, son amour et sa vitalité. Des gens vivants ont tendance à se démarquer ! Tout ce que Jésus veut, c'est une chance de montrer qu'Il est vivant – dans l'Eglise. Lorsque l'Eglise passe son temps à essayer de prouver que Jésus est ressuscité, les gens pensent naturellement : « Si Jésus est vivant, pourquoi font-ils tant d'efforts et cherchent-ils tant de raisons pour le prouver ? Cela devrait être évident ». La compassion pour la souffrance et la bonté incomparable de Christ que seul Lui peut donner, devraient être présentes, bien claires et évidentes.
Lorsque Jésus donna la mission d'aller de par le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle, Il s'adressa à douze hommes seulement, douze hommes ordinaires. Cette tâche a dû sembler être une demande bien exigeante. Aucun roi, aucun tyran n'avait jamais attendu une telle chose de si peu d'hommes. Mais Jésus, Lui, le fit. Nous pouvons reconnaître le véritable Jésus lorsqu'Il demande l'impossible. Voilà comment nous pouvons L'identifier. Voilà qui est Jésus : Il nous demande de faire ce qui dépasse nos capacités naturelles. Tue Goliath ! Sois un géant, pas une sauterelle ! Fais bouger les montagnes ! Sois parfait ! Marche sur les vagues ! Purifie les lépreux ! Ressuscite les morts ! Enseigne toutes les nations ! Prêche l'Evangile à toute créature !
L'idée d'être attelé à la tâche de la grande mission que Jésus nous a donnée sans la puissance de la Pentecôte est ridicule. Chaque fois que Jésus demande l'impossible, Il est là, le Christ vivant, pour le rendre possible. Voilà le principe d'une vie sur les traces de Jésus – toute la gloire appartient à Dieu ! Alléluia !