Persécutée en Inde elle déclare : « Je préfère mourir que d'abandonner Jésus »
L'association Portes Ouvertes rapporte le témoignage du pasteur Aadarsh et de son épouse Chandan. Eux et leurs quatre enfants vivaient dans un village de l'Inde centrale où les militants naxalites sont très actifs. Ce groupe maoïste lutte pour les droits des groupes tribaux et considère souvent les chrétiens comme des traitres à leur cause. Au cours des dix dernières années, des milliers de chrétiens ont été attaqués, battus, enlevés, violés et tués par eux.
Aadarsh était un pasteur de 40 ans fidèle qui a amené des dizaines de personnes d'une certaine tribu au Christ. Tous étaient précédemment des croyants animistes (croyant en un esprit, une force vitale, animant les êtres vivants). Sa femme le décrit comme une personne consacrée qui avait spécifiquement un cœur pour les jeunes. « Il les a encouragés à ne pas rejoindre les maoïstes mais à terminer leurs études pour réaliser quelque chose dans la vie », dit-elle.
Un groupe d'une trentaine de naxalites, irrités par les activités du pasteur, entra un jour dans la maison d'Aadarsh et Chandan.
« Ils ont crié qu'ils allaient le tuer. Je leur ai supplié de mettre fin à ma vie aussi. Quand ils l'ont trainé à l'extérieur de la maison, je l'ai agrippé. Ils m'ont frappé fort à l'épaule et je suis tombée au sol. La porte s'est refermée et ils ont disparu dans la jungle où Aadarsh a ensuite été assassiné », témoigne la femme du pasteur.
Plus tard, lorsqu'on lui a demandé si elle considérait abandonner la foi à cause de cette douloureuse expérience, elle a répondu : « Je préfère mourir que d'abandonner Jésus ».
Prions pour tous les chrétiens persécutés en Inde.