Centrafrique : l'essentiel de la foi Portes Ouvertes
Publié il y a 10 ans
Au coeur de l'épreuve, Alfred Ngaya, pasteur en Centrafrique nous livre ses réflexions sur la foi chrétienne.
Claire Lacroix, responsable de l'information chez Portes Ouvertes s'est rendue en Centrafrique en octobre 2013. A cette époque les ex-Sélékas sévissaient encore dans le pays. Sur place, à Bangui, Claire Lacroix a pu rencontrer de nombreux chrétiens victimes de persécution, l'un d'entre eux s'appelle Alfred Ngaya. On l'écoute :
« Et donc Pasteur, vous êtes menacé, est-ce que vous continuez à venir faire le culte, à venir prêcher ?
Oui, je continue à venir parce qu'il y a beaucoup de brebis. Je viens faire le culte surtout le dimanche. Il y a une déperdition importante, beaucoup de gens ne viennent plus. Surtout les hommes. Les femmes viennent mais les hommes ne viennent pas beaucoup.
Qu'est-ce que vous leur dîtes pour les encourager ?
Il faudrait les encourager pour leur faire comprendre que ce sont des choses qui étaient prévues et notre foi n'est pas liée au matériel. Si on a perdu des biens, ce n'est rien pour Dieu. Parce que le problème, c'est que souvent nos chrétiens, leur foi c'est simplement pour leur condition sociale. C'est pour que Dieu les bénisse. Il faudrait comprendre que la foi dépasse cette limite. Souvent on pense que la bénédiction c'est lié au bien matériel mais non ! Ce n'est pas cela, l'essentiel de la foi. Et donc cette situation m'a permis d'entrer en profondeur dans la Parole de Dieu pour comprendre ces choses. Et c'est ce que nous enseignons aujourd'hui aux enfants de Dieu.
Et lorsqu'on lui demande en fin d'interview s'il a des sujets de prière en faveur des chrétiens centrafricains, Alfred Ngaya demande de prier afin qu'ils aient suffisamment de force pour garder la foi mais aussi pour que Dieu manifeste sa grâce auprès de la Centrafrique. Des sujets de prière toujours d'actualité.
Écrivez pour fortifier l'Eglise
Claire Lacroix, responsable de l'information chez Portes Ouvertes s'est rendue en Centrafrique en octobre 2013. A cette époque les ex-Sélékas sévissaient encore dans le pays. Sur place, à Bangui, Claire Lacroix a pu rencontrer de nombreux chrétiens victimes de persécution, l'un d'entre eux s'appelle Alfred Ngaya. On l'écoute :
« Et donc Pasteur, vous êtes menacé, est-ce que vous continuez à venir faire le culte, à venir prêcher ?
Oui, je continue à venir parce qu'il y a beaucoup de brebis. Je viens faire le culte surtout le dimanche. Il y a une déperdition importante, beaucoup de gens ne viennent plus. Surtout les hommes. Les femmes viennent mais les hommes ne viennent pas beaucoup.
Qu'est-ce que vous leur dîtes pour les encourager ?
Il faudrait les encourager pour leur faire comprendre que ce sont des choses qui étaient prévues et notre foi n'est pas liée au matériel. Si on a perdu des biens, ce n'est rien pour Dieu. Parce que le problème, c'est que souvent nos chrétiens, leur foi c'est simplement pour leur condition sociale. C'est pour que Dieu les bénisse. Il faudrait comprendre que la foi dépasse cette limite. Souvent on pense que la bénédiction c'est lié au bien matériel mais non ! Ce n'est pas cela, l'essentiel de la foi. Et donc cette situation m'a permis d'entrer en profondeur dans la Parole de Dieu pour comprendre ces choses. Et c'est ce que nous enseignons aujourd'hui aux enfants de Dieu.
Et lorsqu'on lui demande en fin d'interview s'il a des sujets de prière en faveur des chrétiens centrafricains, Alfred Ngaya demande de prier afin qu'ils aient suffisamment de force pour garder la foi mais aussi pour que Dieu manifeste sa grâce auprès de la Centrafrique. Des sujets de prière toujours d'actualité.
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Avec Portes Ouvertes