Algérie : défendre la liberté religieuse Portes Ouvertes
Publié il y a 11 ans
En Algérie, la diffusion de littérature chrétienne est particulièrement surveillée et même sanctionnée. Et parler de sa foi à un proche, c'est prendre le risque de payer une amende ou de se retrouver en prison. L'histoire d'Ibouène Mohamed en témoigne.
L'Algérie est le 29eme pays où les chrétiens sont le plus persécutés au monde d'après la classification de l'Index Mondial de Persécution 2013.
Selon des chrétiens locaux et d'autres organisations, 20 000 à 25 000 chrétiens résideraient actuellement en Algérie. 5 000 d'entre eux sont catholiques, et environ 15 000 à 20 000 sont protestants. Ces derniers sont pour la plupart d'anciens musulmans.
En Algérie, les livres et manuels chrétiens sont rares, et les chrétiens ne se sentent pas libres de transporter de la littérature chrétienne sur eux. Depuis l'ordonnance 06-03 adoptée en février 2006, les Algériens peuvent être punis d'une amende pouvant aller jusqu'à 1000 euros et d'une peine de cinq ans de prison pour l'impression, le stockage ou la distribution de littérature chrétienne. Le fait même de parler de sa foi à un proche peut être sanctionné. C'est exactement ce qui est arrivé à Ibouène Mohamed.
Ce chrétien algérien avait été condamné en juillet 2012 à un an de prison et à 50 000 dinars, environ 500 euros d'amende pour avoir parlé de sa foi à un collègue de travail. Finalement, Ibouène a échappé à la peine de prison mais doit toutefois payer une amende de 100 000 dinars algériens, soit 1000 euros, environ plus de deux fois le salaire mensuel moyen algérien. C'est la cour de la Wilaya de Bechar, dans l'Ouest du Sahara algérien qui a rendu ce verdict en février 2013.
Pour Portes Ouvertes, la situation d'Ibouène est considérée comme une violation du droit à la liberté de religion et de croyance. Il est possible de signer sur le site internet de Portes Ouvertes une pétition destinée aux autorités algériennes, afin qu'elles s'investissent davantage dans la défense de la liberté religieuse des minorités.
L'Algérie est le 29eme pays où les chrétiens sont le plus persécutés au monde d'après la classification de l'Index Mondial de Persécution 2013.
Selon des chrétiens locaux et d'autres organisations, 20 000 à 25 000 chrétiens résideraient actuellement en Algérie. 5 000 d'entre eux sont catholiques, et environ 15 000 à 20 000 sont protestants. Ces derniers sont pour la plupart d'anciens musulmans.
En Algérie, les livres et manuels chrétiens sont rares, et les chrétiens ne se sentent pas libres de transporter de la littérature chrétienne sur eux. Depuis l'ordonnance 06-03 adoptée en février 2006, les Algériens peuvent être punis d'une amende pouvant aller jusqu'à 1000 euros et d'une peine de cinq ans de prison pour l'impression, le stockage ou la distribution de littérature chrétienne. Le fait même de parler de sa foi à un proche peut être sanctionné. C'est exactement ce qui est arrivé à Ibouène Mohamed.
Ce chrétien algérien avait été condamné en juillet 2012 à un an de prison et à 50 000 dinars, environ 500 euros d'amende pour avoir parlé de sa foi à un collègue de travail. Finalement, Ibouène a échappé à la peine de prison mais doit toutefois payer une amende de 100 000 dinars algériens, soit 1000 euros, environ plus de deux fois le salaire mensuel moyen algérien. C'est la cour de la Wilaya de Bechar, dans l'Ouest du Sahara algérien qui a rendu ce verdict en février 2013.
Pour Portes Ouvertes, la situation d'Ibouène est considérée comme une violation du droit à la liberté de religion et de croyance. Il est possible de signer sur le site internet de Portes Ouvertes une pétition destinée aux autorités algériennes, afin qu'elles s'investissent davantage dans la défense de la liberté religieuse des minorités.
Avec Portes Ouvertes