L'humilité, clé de la puissance et de la victoire (Page 1 / 2)

Une étude de Pierre Truschel

L'humilité, clé de la puissance et de la victoire

Je voudrais, ce matin, vous présenter l'humilité, comme la clé de la victoire; comme la clé de la puissance; l'humilité qui nous fait bâtir l'oeuvre de Dieu et qui nous permet, face à toutes les puissances, face à toutes les dominations, face à toutes les autorités, face à tous les esprits méchants, non seulement d'avoir l'assurance de la victoire, mais de vaincre.

13 Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; 14 il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; Lire la suite

Ce matin, nous allons voir ce qui s'est réellement passé à la croix. Pendant longtemps, je ne savais pas ce que cela voulait dire. On nous a dit que Jésus a livré les dominations à la croix... Il les a vaincues par son sang... Mais qu'est-ce que cela voulait dire exactement ? Je ne comprenais pas comment Jésus à la croix, par sa mort, avait pu vaincre. Bien sûr, il était le substitut. Bien sûr, Il donnait sa vie. Mais je sentais confusément qu'il y avait quelque chose d'autre qui était beaucoup plus grand. Que s'est-il réellement passé dans le monde invisible ? Que s'est-il réellement passé pour que Jésus justement triomphe par une mort,qui humainement était une défaite. Si nous regardons dans la logique humaine, si nous regardons le Christ à la croix, c'est une défaite. Mais comment se fait-il que cette défaite-là, l'évangile nous dise que c'était une victoire ! Pour moi, je ne saisissais pas très bien. Et pendant des années, je prêchais cela. Pendant des années, je comprenais seulement en partie. Mais j'aimerais, ce matin, que le Saint-Esprit nous éclaire, chacun et chacune, sur cette chose extraordinaire de la victoire qui a eu lieu à la croix.

J'aimerais dire que notre Dieu est une Personne, que notre Dieu est un Père, un Père d'amour et que son onction d'amour doit venir et doit reposer sur nos vies; que son onction de vie doit reposer sur nous, et que jour après jour, moment après moment, nous devons baigner, nous devons être oints de Saint-Esprit et de force. L'onction doit être sur nous. C'est cette huile fraîche qui descend sur la tête, sur la barbe, sur les vêtements d'Aaron. C'est cette rosée qui descend sur les montagnes de l'Hermon. Il y a donc cette réalité de cette onction de Dieu sur nous, dans laquelle nous devons demeurer, dans laquelle nous devons vivre, dans laquelle nous devons respirer, dans laquelle nous devons avancer. Et c'est cette onction que nous devons attirer. C'est cette onction qui, aussi, est une armure. Au-delà des armures décrites dans Ephésiens ch 6 v 10, il y a également, cette armure spirituelle qui est l'onction de Dieu sur nous, qui nous conduits dans toute la vérité, car nous l'avons reçue.

Dieu est une Personne. Notre Père est une Personne qui a des sensibilités, qui a un coeur sensible. Le Saint-Esprit est une colombe sensible, extraordinairement sensible, et le coeur de Dieu est extraordinairement sensible. Donc, pour que la sensibilité de Dieu puisse trouver son accomplissement et sa joie en nous, il faut absolument que nous soyons attractifs en ce qui concerne le coeur de Dieu. Cela explique que, parfois certains chrétiens sont visités alors que d'autres, à côté, ne le sont pas. Cela ne veut pas dire que certains sont mieux que d'autres. Cela veut simplement dire que certains sont attractifs par rapport à cette émanation de leur être intérieur envers l'onction de Dieu. Tandis que d'autres n'attirent pas parce qu'ils restent sur terrain intellectuel. Alors que nous devons attirer Dieu par notre esprit, par notre être intérieur, parce que Dieu est esprit. Les relations avec Dieu se font esprit à esprit, et non pas intelligence à esprit. Vous ne pourrez jamais toucher Dieu par votre intelligence. Dieu s'attire. Si vous comprenez cela ce matin, vous aurez gagné beaucoup de choses. Dieu s'attire dans un auditoire. Dieu s'attire pendant la prédication. Dieu s'attire pendant la réunion de prière. Dieu s'attire pendant la louange. L'onction s'attire. Si j'ai faim, Il me donne à manger. Si je frappe, Il m'ouvre. Si je cherche, je trouve. Si je demande, je reçois.

J'ai remarqué, dans la vie de l'onction que, plus vous avez à coeur ces choses-là, plus vous avez faim, plus vous libérez progressivement l'onction. J'aimerais le dire à ceux qui disent parfois : " mais moi, je me sens sec.. moi je me sens un peu le coeur dur... " j'aimerais vous recommander le jeûne et la prière. Le coeur le plus dur, après quelques jours de jeûne se déchire. J'ai remarqué que quand je n'ai plus cette faim de Dieu, quand je n'ai plus cette soif de Dieu, quand je ne suis plus attractif dans mon être intérieur à l'onction de Dieu, le jeûne et la prière pendant un certain temps, nous donnent de nouveau, une faim de Dieu, une soif de Dieu, que Dieu ensuite honore en venant, comme cette colombe qui vient se poser sur notre vie. Cela suppose une disposition de coeur. Et cette disposition de coeur, c'est l'humilité.

Nous vivons dans un monde de " jeunes lions ". Nous vivons un siècle de battants; c'est l'esprit de conquête. En France, les jeunes politiciens on les appelle les jeunes loups de la politique. Que ce soit dans le domaine politique, dans le domaine de l'économie, dans le domaine militaire, dans le domaine scientifique. Il y a une incroyable rivalité dans le domaine scientifique, c'est à celui qui va recevoir le prix Nobel... Également dans le domaine médical, c'est incroyable le nombre de courses à la rivalité entre les spécialistes de la médecine. C'est incroyable le monde sous-jacent de rivalité, de battants. Nous retrouvons un petit peu cela partout. C'est la lutte à mort pour aller de l'avant. Cela se retrouve sur notre lieu de travail; si on peut écraser quelqu'un pour passer, on n'hésitera pas à le faire. Dans les bus, les tramways, les jeunes sont assis et les vieux sont debout. Le résultat, c'est que nous avons enfanté, ou plutôt la génération qui nous a précédés, nous avons engendré une société de battants.

Et nous retrouvons cette mentalité dans l'église. Dans l'église nous avons des battants. C'est la prospérité au détriment de la loyauté et de la fidélité, et de bien d'autres choses. " L'ami aime en tout temps et dans le malheur il se montre un frère. " Mais souvent au milieu de nous, c'est la réussite qu'il nous faut. Alors on habille cette mentalité d'une notion pour la gloire de Dieu.... On veut honorer le Seigneur... Il faut gagner... Il faut avancer... Il faut s'élargir... élargir l'espace de nos tentes... Il faut assouvir ou épanouir notre vocation..., notre ministère..., notre oeuvre.... Tout cela, c'est là ! C'est toujours là ! Nous avons également enfanté dans l'église une génération de battants.

J'aimerais dire ce matin que tout cela, nous ne le trouvons pas à la croix, dans le coeur de Jésus. Il y a maintenant une insensibilité dans bien des vies, chez bien des chrétiens. Je dirai que, on peut être un serviteur de Dieu, on peut être une servante de Dieu et avoir été mal élevé. On voit parfois dans le monde chrétien des gens se comporter d'une façon incroyable; ils aiment le Seigneur; ils ont donné leur vie au Seigneur; ils veulent marcher avec le Seigneur; mais quand ils se mettent à marcher, ils font des dégâts autour d'eux. Souvent même sans s'en rendre compte ! Cela vient d'une désintégration de la cellule familiale. Cela vient de la désintégration de l'enseignement, de l'éducation. La société de permissivité a engendré des hommes et des femmes qui souvent deviennent incapables d'exercer une discipline, qui sont incapables de se maîtriser. Les enfants qu'on a n'a pas voulu traumatiser, sont livrés à des penchants que, dès leur jeune âge, on ne leur a pas appris à maîtriser; devenus adultes, ils estiment que c'est normal, et ils font toutes sortes de choses, pensant être libres ils ne réalisent plus qu'ils sont esclaves. Tout cela est le produit d'une éducation complètement faussée. On pensait que discipliner, éduquer, maîtriser était contraire. Nous nous sommes laissés influencer par toute la psychologie Freudienne et autres. Les raisonnements du monde sont entrés dans l'église, dans l'éducation chrétienne, et j'ose le dire, bien des jeunes ne se tournent pas vers Jésus-Christ parce qu'ils ne le peuvent plus. Bien des jeunes, enfants de chrétiens ne peuvent plus se maîtriser parce que les parents les ont laissés tout faire; ils ne leur ont pas appris la discipline et la maîtrise de soi, et plus tard devenus adultes, on a engendré la rébellion inconsciente dans leurs coeurs.

Mes amis, j'aimerais rappeler ce matin, que dans les:

2 Quand vient l'orgueil, vient aussi l'ignominie; Mais la sagesse est avec les humbles.

23 On éprouve de la joie à donner une réponse de sa bouche; Et combien est agréable une parole dite à propos !

J'aimerais pendant que je parle, que le Saint-Esprit puisse illuminer les yeux de votre coeur pour que vous compreniez, et pas seulement pour que vous compreniez, mais pour que vous ayez la révélation de l'humilité. Parce que l'humilité précède la gloire.

Nous allons voir par quelques exemples de la Bible ce qu'est l'humilité. L'humilité, c'est les prémices de la gloire.

19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.

Le récit de Joseph. Cet homme dont on ne parle pas beaucoup. Cet homme était un quelqu'un d'extraordinaire. C'était le fiancé de Marie. Il avait appris que sa fiancée était enceinte. Je ne sais pas comment réagiraient les fiancés parmi nous, si on leur disait que leur fiancée est enceinte, alors qu'ils n'ont pas encore habités ensemble. A cette époque, on ne blaguait pas. On ne discutait pas. Cette société libérale n'existait pas comme maintenant. Donc cet homme apprend que sa fiancée, qui lui avait été certainement promise selon la tradition juive depuis des années, est enceinte. Cela veut dire trahison humainement parlant. Il nous est dit, et c'est ce que j'aimerais souligner, que : " Joseph qui était un homme de bien, pensait secrètement discrètement se séparer d'elle, ne voulant pas la diffamer. "

Frères et soeurs, nous sommes loin de tout ce qui se passe actuellement. Si vous regardez un petit peu tout ce que les gens peuvent dire, faire, peuvent écrire ! C'est ahurissant dans le peuple de Dieu ! Que le monde le fasse, c'est une chose ! Mais je veux simplement vous montrer la perte de la sensibilité, de l'humilité. Je veux simplement vous montrer comment les gens sont devenus insensibles, comment le peuple de Dieu a perdu ce qui en réalité devrait faire sa force. Et parce qu'il l'a perdu, il n'est plus fort. C'est pour cela qu'il y a tellement de besoins dans le peuple de Dieu. Un homme de bien, il n'a pas voulu la diffamer. Il a voulu couvrir. Je suis parfois étonné de voir certaines choses, même dans des revues chrétiennes, lettres ouvertes..., c'est ahurissant ! " L'ami aime en tout temps... " En tout temps; l'ami n'aime pas seulement quand vous êtes bien, l'ami aime quand vous faites une faute. Il vous le dit en face, mais il ne vous lâche pas. L'ami n'étale pas en publique les turpitudes vraies ou fausses. L'ami couvre en tout temps. Joseph était un homme de bien. Il ne voulait pas diffamer Marie.

Si vous voulez que l'onction de Dieu repose sur vous, ne touchez jamais à quelqu'un, si ce n'est pour relever, si ce n'est pour guérir, si ce n'est pour couvrir parce que vous perdrez quelque chose. Sans vous en rendre compte, vous entrez dans une défaite. L'amour couvre une multitude de fautes. L'amour divin n'est pas aveugle. On peut voir les défauts des gens. La Bible dit : " Si ton frère a péché, reprends-le ". Entre toi et lui seul. Il n'est pas dit de le dire sur la place publique. Quand un frère tombe, quand une soeur tombe, il n'est pas dit de le raconter à tout le monde. Souvent on est au courant de chutes vertigineuses par d'autres serviteurs de Dieu. Alors que ces choses devraient être cachées; alors que ces choses devraient être couvertes; alors que ces choses devraient réglées dans le secret de quelques conseillers ou de quelques amis qui essaient de ramener, essaient de redresser. Mais quand on pense que certaines chutes, vraies ou fausses, sont livrées aux journaux de païens, sont livrées à la connaissance du monde, et bien sûr, au monde chrétien ! J'aimerais dire de tout mon coeur, ce n'est pas comme cela qu'on chassera les démons ! Ce n'est pas comme cela qu'on guérira les malades ! Ce n'est pas comme cela qu'on ressuscitera les morts ! Ce n'est pas comme cela qu'on manifestera le Royaume de Dieu.

Prenez Marie, elle-même, qui ayant appris, par l'ange, qu'elle allait être enceinte, accepte l'opprobre du rejet. Là encore, il faut se remettre dans la pensée orientale. C'est quelque d'incroyable. Accepter d'être enceinte; accepter d'être rejetée, piétinée, peut être même lapidée ! Essayez de comprendre ce qui s'est passé dans cette jeune fille. C'était aussi être isolée, être rejetée, être critiquée, calomniée, être méprisée. C'était une opprobre, une écharde qui allait la suivre toute sa vie. Parce que toute sa vie, un soupçon pèserait sur elle. Elle a accepté d'être brisée. C'est cela la vie chrétienne. On perd des amis. On perd une bonne réputation. Souvent les jeunes veulent foncer et demandent qu'on prie pour eux. Je dirai : " si vous voulez foncer, il y en a qui vous fonceront dessus. Cela fait partie du jeu et on ne rigole pas toujours quand cela se présente ." Jésus a dit : " Vous aurez pour ennemis les gens de votre propre maison, de votre propre église, de votre propre famille. "

Ruth la Maobite, qui refuse de lâcher sa belle-mère. Appréciez sa tenue discrète et pourtant assez simple, libre avec Boaz quand elle le visite le soir dans l'aire où l'on battait le blé. Écoutez ce que dit cette jeune femme : " J'irai partout où tu iras; ton dieu sera mon dieu... " Remarquez sa persévérance, son affection envers sa belle-mère Naomi qui faisait de la contre évangélisation parce qu'elle lui disait : " retourne dans ton pays, je n'ai plus de fils ... " Au lieu de l'attirer, elle la poussait dans le chemin inverse. Et cette fille tient. Il y a une certaine humilité dans cette Ruth, une telle humilité qui a une force formidable, tranquille. L'ancien président M. Miterrand se présentait comme une force tranquille. Je ne sais pas s'il l'avait vraiment... Mais Ruth avait cette force tranquille, intérieure; " Je ne te quitterai pas; ton Dieu sera mon Dieu; ton pays sera mon pays. " C'est terrible de lâcher toutes ses racines et de filer vers l'inconnu. Surtout que les Moabites n'avaient pas de promesses en Israël. Mais cette fille est accrochée. Il y a quelque chose qui la lie à Naomi. Et plus loin, on voit Dieu qui dirige les circonstances. Elle va glaner dans le champ de Boaz. Elle glane derrière. Elle ne se met pas devant. C'est une femme travailleuse, humble, effacée, discrète. Et nous voyons le résultat, elle devient l'épouse de Boaz.

Anne, la mère de Samuel pleurant devant Eli. Cette femme voulait un enfant. Méprisée, critiquée, ridiculisée par l'autre femme de son mari, elle était complètement brisée, maltraitée. Cette femme priait constamment. Et on la retrouve devant Eli. C'est le moment où Dieu a littéralement brisé son coeur. Et c'est là qu'elle prie et qu'elle dit " Seigneur, si tu me donnes un fils, je te le consacrerai pour toujours. " C'est aussi là la clé. Avant, elle demandait un enfant pour elle. Comme les autres, elle demandait un fils ou fille mais elle demandait un enfant : " Seigneur, donne-moi, bénis-moi; tu vois ma souffrance, donne-moi un fils... " Dieu, lui, voulait un prophète en Israël. Elle était encore très loin de la pensée de Dieu, parce que Dieu donne infiniment au-delà de ce que nous demandons ou pensons. C'était dans son coeur qu'il fallait que le travail se fasse. Quand enfin elle lâche ce qu'en réalité elle désire le plus, c'est là que Dieu le lui redonne en allant beaucoup plus loin que ce qu'elle a demandé. Elle a demandé un fils, Dieu Donne un prophète en Israël. Elle lâche ses affections les plus profondes pour le Seigneur. L'humilité, c'est cela également.

Jonathan, fils de Saül, qui lâche le trône pour David. Un gars qui est héritier du trône ! Et voilà que cet homme décide, au détriment même de son propre père, de lâcher le trône. Il dit à David " je sais que tu régneras. Dieu t'a donné le trône. " Réalisez-vous la lutte de jalousie qui aurait pu exister. Ce garçon Jonathan qui aimait David plus qu'une femme, nous dit la Bible, a une humilité incroyable. Cela dépasse la logique humaine. Qu'un homme bagarreur, un vrai guerrier, que cet homme avec un coeur tellement profond; sa relation avec Dieu est tellement authentique, ses dispositions profondes d'humilité sont tellement réelles, qu'il lâche le trône. L'amour pour David était plus grand que l'amour pour le trône.

David lui-même, meurtrier d'Urie, adultère avec Beer-Schéba et à qui pourtant Dieu dit : " j'ai trouvé un homme selon mon coeur. " Pensez aux épisodes de la vie de David qui ont permis à Dieu d'effacer la tuerie, le meurtre, l'adultère. Pensez un petit peu aux temps forts de David lorsqu'il refuse, par exemple, de toucher à Saül. Pensez aux temps forts de la bonté de David qui était parfois comme de la faiblesse, avec son propre fils Absalom. Pensez à ce caractère humble, profondément humble de David qui lui a sauvé la vie, au moment où il avait désespérément besoin de la miséricorde de Dieu. La Bible dit que ce que si nous ne faisons pas miséricorde, nous crierons un jour parce qu'il ne nous sera pas fait miséricorde. Il y a des choses qui se paient et il y a des choses qui se reçoivent. L'humilité du coeur, c'est la source de toutes les promesses.

2 Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, 3 et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. Lire la suite

Dans ces versets de l'évangile de Mathieu, l'humilité est extrêmement dangereuse. Vous trouvez quelqu'un d'humble, vous serez tenté de le piétiner; vous serez tenté de le dominer; vous serez tenté de l'écraser. Vous trouvez une apparence de faiblesse chez l'autre, la nature humaine en profite. Mais l'humilité est extrêmement dangereuse, parce que l'humilité de quelqu'un va automatiquement et tôt ou tard, révéler les réalités des coeurs des autres. L'humilité est une occasion de révélation de ce qui se passe dans le coeur de ceux qui sont autour de ces coeurs d'humilité. Quand quelqu'un est fort, tout le monde s'aplatit. Mais quand quelqu'un est faible, le vrai coeur se révèle. C'est pour cela que je dis que l'humilité est dangereuse pour ceux qui ne sont pas humbles. Parce que quand ils rencontrent un humble ou quand ils rencontrent une personne humble, ils peuvent tomber sous le jugement. " Si quelqu'un scandalisez un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu'on suspende à son cou un meule de moulin et qu'on le jette au fond de la mer. "

7 Il adressa ensuite une parabole aux conviés, en voyant qu'ils choisissaient les premières places; et il leur dit : 8 Lorsque tu seras invité par quelqu'un à des noces, ne te mets pas à la première place, de peur qu'il n'y ait parmi les invités une personne plus considérable que toi, Lire la suite

Mes amis, nous sommes encore loin d'un certain style évangélique de conquête de Canaan qui n'a rien à voir avec la méthode de Dieu, qui Lui conquiert par la faiblesse. Dieu ne conquiert jamais par la force dans les coeurs. On dit que l'épée courbe les têtes mais que l'amour courbe les coeurs. Quand vous obligez quelqu'un à faire quelque chose, cela dure un temps. Mais si vous gagnez le coeur de quelqu'un qui fera quelque chose par amour, vous gagnez toute sa vie et tous ses biens. L'amour courbe les coeurs.

29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.

C'est l'apôtre Paul qui parle:

1 Moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, -moi, humble d'apparence quand je suis au milieu de vous, et plein de hardiesse à votre égard quand je suis éloigné, -

Je ne sais pas si vous réalisez le ministère de Paul. Je ne sais pas combien de kilomètres à pied il faisait ? Il avait un tempérament drôle. Un jour quand le souverain sacrificateur a ordonné de le frapper, il dit : " muraille blanchie, Dieu te frappera. " Cela montre le tempérament sanguin de Paul. Paul était un homme de la même nature que nous. Parfois aussi ça chauffait ! Mais quand on lui dit " attention, c'est le souverain sacrificateur, le chef de ton peuple et tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple... " Il stoppe. Et quand il se produisait dans les églises, ce n'était pas le super apôtre " galonné ", pas du tout. Faible d'apparence au milieu de vous. C'est important de comprendre cela. Si nous comprenons cela et que nous l'acceptons, cela va changer la vocation que Dieu a prévue pour nous. Ou plutôt cela va créer une onction sur notre vie.

Photo de Pierre Truschel
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