Reconnaître Jésus

Il peut nous arriver toute sorte d'aventure et nous ne reconnaissons pas toujours la main du Seigneur.
Un pasteur avait un petit chaton. Ce petit chaton grimpa sur un arbre dans son jardin et avait peur de descendre. Le pasteur miaula, offrit du lait tiède, appela et cria, mais rien n'y fit. Le chaton ne voulu pas descendre. L'arbre n'étant pas assez gros pour y grimper, le pasteur décida d'attraper le sommet de l'arbre avec une corde formant un lasso, et l'autre bout fut fixé à sa voiture. En faisant avancer lentement et prudemment la voiture il faisait pencher l'arbre. Il ne lui manquait qu'un petit effort et le chat serait à porté de main. Alors il fit lentement avancer son véhicule pour faire pencher l'arbre un petit peu plus. Mais à ce moment-là la corde a cassé, l'arbre s'est violemment remis en place et le petit chaton fut instantanément projeté à travers les airs et fut perdu de vue. Le pasteur s'affola. Il courut dans le voisinage demandant aux gens s'ils avaient vu un petit chaton. Non. Personne n'avait vu trace de ce chat.
Alors il pria, « Seigneur, je confie à ta garde ce petit chaton. » Et il continua à s'occuper de ses affaires.
Quelques jours plus tard, se trouvant au magasin, il rencontre une dame membre de son église. Regardant dans son caddie il fut étonné d'y voir de la nourriture pour chat. Hors cette femme n'aimait pas les chats et tout le monde le savait, alors il lui a demandé, « Comment se fait-il que vous achetiez de la nourriture pour chat vu que vous les haïssez tant ? » Elle répondit, « Vous n'allez pas me croire » Et elle lui raconta que sa fillette ne faisait que lui demander un chat ; Mais elle refusait toujours. Mais, il y a quelques jours, l'enfant demanda encore, et la maman finit par dire à sa fillette, « Bon, écoute, si Dieu te donne un chat, je te permettrai de le garder. » Elle raconta au pasteur, « J'ai suivi ma fillette du regard quand elle est sortie dans le jardin, elle s'est mise à genoux, et elle demanda à Dieu un chat. Et réellement, pasteur, vous n'allez pas le croire, mais je l'ai vu de mes propres yeux. Soudain, à travers les airs, un chaton est tombé du ciel, toutes griffes dehors, et il a atterri devant elle. »

Dans notre histoire d'aujourd'hui, nous avons affaire à deux individus qui s'attendaient à voir le Messie arriver, et quand ils l'ont vu, quoiqu'il soit encore enfant, ils l'ont reconnu pour ce qu'il était.

Concernant le Seigneur Jésus, nous considérons dans ce texte :

I—L'engagement des parents

Comme de bons parents, Joseph et Marie lui ont donné le Nom qu'il fallait.
Le Nom de Jésus. A la circoncision. Probablement à Bethlehem. Renouvelant l'alliance... L'ange Gabriel avait dit:

« Tu lui donneras le Nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple. »

A l'époque biblique, les noms étaient donnés selon ce que l'on souhaitait pour cet enfant.
Aujourd'hui on donne des noms d'après ce que les autres ont été. Ex. Samuel, Marie etc....
C'est pour ça qu'on n'appelle plus nos enfants avec des noms devenus synonymes du mal, tel que « Adolphe » ou « Néron »
Mais le plus important, c'est que vous leur donniez un nom honorable... C'est à dire votre nom, le nom de la famille, une famille honorable... Parce que vous aurez vécu honorablement !



Dieu avait prévu pour notre Sauveur, un Nom facile, pour tous les peuples du monde entier...

« Quiconque invoquera le Nom du Seigneur, sera sauvé... »

Comme de bons parents, ils ont donné à l'enfant le bon départ.
Ils le présentent à Dieu. Jésus devait avoir dans les 40 jours. Pour la première fois ses parents l'amènent au temple. Quel spectacle, Joseph et Marie, la famille qui se présente à l'église...
En présentant leur enfant, les parents reconnaissent que c'est Dieu qui leur a donné cet enfant. Ils reconnaissent que le Dieu souverain est Maître de cet enfant, alors ils le lui consacrent.



Vous aussi, vous devez être reconnaissants et devez consacrer votre enfant au Seigneur.
Vous reconnaissez que votre enfant est un don de Dieu et que le Seigneur est le Créateur et le possesseur de cet enfant.
Mais cela implique bien plus que cela. A la maison il faut enseigner votre enfant que Dieu l'aime et il faut l'amener à l'église chaque dimanche afin qu'il soit au bénéfice du Corps de Christ.
Quand vous étiez célibataire, vous n'étiez responsable que de votre marche spirituelle. Maintenant que vous êtes mariés et avez des enfants, vous êtes responsables de leur développement spirituel.
Parents, vous voulez donner à vos enfants plus que des jouets, des gadgets et des sorties ; Donnez-leur un bon fondement spirituel.



C'est quand ils sont petits qu'il faut commencer. Jésus avait environ 40 jours...

II—L'identification des prophètes

Nous avons ici deux personnages d'un certain âge, Siméon et Anne.

Anne et Siméon venaient régulièrement au temple, assistaient aux sacrifices et cérémonies, mais il n'y avait pas là de salut ; Il nous est dit qu'ils attendaient le salut de Dieu. ILS VOULAIENT QUELQUE CHOSE DE PLUS.
Ils savaient que le Messie devait venir et ils étaient dans l'attente.
Au milieu de centaines de prêtres, de rabbins et autres juifs, autour du temple, ils furent les deux seuls à reconnaître que le Seigneur était là.
Sur les dizaines de personnes présentes au culte, combien sont conscientes que Dieu est là ?
Voilà deux petits vieux qui ne savent peut-être pas surfer sur Internet, MAIS ILS ONT LE FLAIR SPIRITUEL.
Gloire à Dieu pour nos personnes âgées dans cette église. Zacharie, Elisabeth, Siméon et Anne, le Seigneur veut peut-être nous dire quelque chose à travers ces personnes d'un certain âge ?

Qu'est-ce que Siméon et Anne ont discerné concernant cet enfant, le Seigneur Jésus ?

Ils ont reconnu que le salut se trouve dans une personne et non dans nos performances.

Imaginez Siméon prenant le bébé dans ses bras, contemplant l'enfant il dit, « Car mes yeux ont vu ton salut, »
Le salut qu'il a vu n'était pas dans le temple, ni dans les sacrifices, IL REGARDAIT JESUS !
Il est dit que Siméon « était juste et pieux, », Mais tout en étant méticuleux dans l'observation de la loi, il a réalisé que le salut n'était pas dans ces choses. S'ETAIT JESUS !
Etre juste et pieux, observer méticuleusement la loi, tout cela ne lui permettait pas de mourir en paix. MAIS UNE FOIS QU'IL RENCONTRE LE SEIGNEUR IL DIT, « Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix »

En tant que chrétien, quand vous naissez de nouveau, vous ne recevez pas une religion ! VOUS RECEVEZ UNE PERSONNE ! Le Seigneur Jésus.
Etre chrétien ce n'est pas une religion. MAIS C'EST UNE RELATION !
Quand vous vous mariez, vous ne recevez pas l'institution du mariage ; Vous acceptez et recevez une personne, un époux, une épouse.
Si Dieu vous disait, "Pourquoi te laisserai-je entrer au ciel ?" De grâce, NE LUI DITE PAS:
« C'est parce que je suis une bonne personne. » ou, « J'ai fait beaucoup de bien. » La seule chose qui vous fera entrer au ciel, c'est votre foi en notre Seigneur Jésus.

Des paroles étonnantes pour l'époque. « La lumière de Dieu est pour tous les peuples et pas seulement pour Israël. »

En effet, Siméon déclare, « Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. »
Chaque juif savait que la lumière brillait pour les juifs... Mais les païens ?
Même les apôtres ont eu de la difficulté à admettre que le salut était pour les païens.
Après des siècles de silence, Siméon déclare que Dieu a envoyé la lumière de la révélation. Cette lumière c'est Jésus. « Je suis la lumière du monde. »
Peut-être vous trouvez-vous environné de ténèbres. Le désespoir ou la dépression. Peut-être êtes-vous tenu par la drogue, l'alcool ou la pornographie. Vous êtes seul et effrayé. Vos habitudes coupables vous ont plongé dans d'épaisses ténèbres. Faites comme Siméon, acceptez Jésus, la lumière de votre âme et vous sortirez du tunnel.
Sur les milliers de gens qui sont venus au temple ce jour-là, il n'y en a pas beaucoup qui ont reconnu Jésus, le Sauveur du monde.

III—Siméon anticipe les souffrances

Jésus provoquera des divisions parmi le peuple.

« cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, » Pour les uns se sera la rencontre avec celui qui va les relever de la déchéance. Pour d'autres se sera le rejet.
Relèvement : Grec, « Anastasis », Résurrection !
Avec Jésus il n'y a pas de neutralité, ou vous l'acceptez ou vous le rejetez !





Si vous êtes rempli de l'Esprit, vous n'avez pas la même odeur pour tout le monde.

Siméon dit à Marie que des gens s'opposeront violemment à Jésus.

« un signe qui provoquera la contradiction, » Antilego : Grec, « Parler contre ».
Siméon dit aussi qu'il va sonder les coeurs des gens. Il va mettre à nu les réflexions secrètes...
Ex. Natanael, la femme samaritaine.
Vos propres coeurs en ce moment même sont sondés par Jésus !

Beaucoup de souffrance.
Parce qu'il souffrira, elle souffrira comme si une épée transperçait son âme.
A quoi on reconnaît un vrai prophète ? Tout ce qu'il dit s'accompli.
Imaginez que Siméon ne savait rien de ce que nous savons aujourd'hui. En plus c'est un bébé qu'il tient dans les bras.
Le Saint-Esprit préparait cette mère remplie d'amour, pour le jour où elle allait se trouver au pied de la croix.
En tout juste 33 ans il y aura eu tellement d'opposition que les leaders décideront de le tuer...

Illustration :.
Il y a une histoire vraie et étonnante qui s'est déroulée durant la seconde guerre mondiale. Peut-être l'avez vous entendu:
Le lieutenant de l'Armée s'est levé de son banc, a arrangé son uniforme, et étudié la foule de gens qui traversaient la Grande Gare Centrale. Il cherchait une fille qu'il aimait mais dont il n'avait jamais vu son visage. Bien des mois auparavant il avait trouvé son adresse dans un livre emprunté à la bibliothèque, lui a écrit pour rompre sa solitude, et elle, à son grand étonnement, a répondu. Le lieutenant est parti pour servir son pays durant la Seconde Guerre Mondiale et pendant treize mois ils ont correspondu pendant qu'il était outre-mer. Comme ils ont persévéré à s'écrire, ils ont commencé à tomber amoureux l'un de l'autre. Il a écrit et lui a demandé une photographie, et elle a répondu, “Non. Si vous m'aimez, vous ne vous soucierez pas de savoir à quoi je ressemble.” Donc ils ont continué à correspondre, et leur amour a grandi.
Quand le lieutenant devait revenir dans son pays, il a demandé qu'elle le rencontre dans la Grande Gare Centrale de New York. Elle a consenti, et a dit qu'il la reconnaîtrait par la rose qu'elle porterait. Donc le
lieutenant a cherché et a vu la plus belle femme qu'il ait jamais vu, portant un tailleur vert. Comme il s'avançait vers elle, il s'arrêta, car derrière elle il a vu une femme qui portait une rose rouge, bien rouge.
La femme avec la rose avait bien passé la cinquantaine, maquillée, avec des chevilles épaisses dans des chaussures à talons plats.
Ses cheveux gris étaient glissés sous un chapeau usé. La femme dans le tailleur vert partie et le jeune homme a failli presque la suivre. Ici il fut confronté à un choix, la jeune femme, ou la vieille célibataire. Comme il y pensait, les lettres qu'ils s'étaient écrites l'un à l'autre lui sont revenues en mémoire. Il redressa ses épaules, s'approcha de la plus vieille femme, et dit,
“Je suis le lieutenant Jean Blanchard. Vous devez être Mlle Maynell. Je suis si heureux de vous rencontrer, pourrais-je vous inviter à dîner ?”
Le visage de la femme s'est éclairé, et elle a dit, “je ne sais pas de quoi il est question, mon fils, mais la jeune dame avec le tailleur vert qui vient juste de passer m'a demandé que je porte cette rose. Si vous veniez vers moi J'étais supposé vous dire, qu'elle vous attend dans le restaurant de l'autre côté de la rue. Elle a dit que c'était une sorte de mise à l'épreuve !”

Qu'en est-il de nous ? Siméon a reconnu Jésus au milieu de tous ces gens. Il a tenu Jésus dans ses bras.
Nous n'avons pas cet avantage mais nous devons avoir la même joie.

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