Seigneur, permets-moi d'abord !

par Michael Lebeau • Il y a 5 ans

Dans Luc 9, nous pouvons lire l'histoire de ce jeune homme que Jésus appelle à le suivre : Jésus lui dit : « Suis-moi », et il répond : « Seigneur, permets-moi d'abord d'aller ensevelir mon père. » Jésus lui répond : « Laisse les morts ensevelir leurs morts, et toi, va annoncer le royaume de Dieu. »

Quelle opportunité extraordinaire Jésus donna à ce jeune homme : il l'appela à le suivre pour annoncer le royaume de Dieu. La Bible laisse sous-entendre que cet homme n'a pas suivi le Seigneur. Certainement, il aurait pu devenir un gagneur d'âmes formé par le Seigneur. Mais malheureusement, il rata sa destinée à cause de 3 petits mots lourds de conséquences : « PERMETS-MOI D'ABORD ».

Frères et soeurs, tellement de fois nous réagissons comme ce jeune homme, en disant au Seigneur « PERMETS-MOI D'ABORD » face au sérieux et à l'urgence de son appel, l'urgence du service, l'urgence de la prière, l'urgence de la consécration, l'urgence de la préparation, l'urgence de se mettre en action pour l'Évangile. Et depuis des années, certains repoussent l'appel à le servir en donnant toujours la même bonne excuse :

  • Seigneur, permets-moi d'abord de finir mes études.
  • Permets-moi d'abord d'avoir un bon travail.
  • Permets-moi d'abord de me marier.
  • Permets-moi d'abord d'avoir des enfants.
  • Permets-moi d'abord de devenir propriétaire de ma maison.
  • Permets-moi d'abord de rénover ma maison.
  • Permets-moi d'abord de régler tel problème.
  • Permets-moi d'abord que mes enfants finissent leur scolarité.
  • Permets-moi d'abord d'arriver à la retraite.

C'est ainsi qu'année après année, beaucoup reportent l'appel de Dieu et finissent par quitter cette terre sans avoir accompli le plan de Dieu pour leur vie.

Tellement de chrétiens remettent à plus tard l'appel de Dieu, car ils attendent continuellement   le bon moment pour oser faire le pas. Ils entrent alors dans ce jeu du diable qu'on appelle la procrastination, qui consiste à remettre à demain leur décision. Malheureusement, la chair trouvera toujours une bonne raison pour reporter l'appel de Dieu. Mais il faut savoir que « le bon moment » risque de ne jamais arriver.

Même si ce jeune homme avait une raison légitime, la cérémonie d'enterrement de son père probablement planifiée pour dans quelques jours, le Seigneur veut nous montrer par cette anecdote qu'aucune excuse n'est suffisamment acceptable pour la faire passer avant sa volonté. C'est à Dieu de décider du bon moment et non à nous.

Écoutez-moi bien : si nous avons réellement fait de lui le Seigneur de notre vie lors de notre conversion, alors nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes, mais nous lui appartenons, et sa volonté doit donc être prioritaire sur toute autre chose. À moins que Jésus-Christ ne soit pas réellement le Seigneur et le maître dans nos vies ?

Une grande erreur que nous faisons souvent, c'est de déformer ce que le Seigneur nous a dit.

Il n'a pas dit : « Est-ce que tu veux bien me suivre, s'il te plaît, pour annoncer le royaume de Dieu ? » Non, en vérité, il a donné un ordre : « Suis-moi et va annoncer le royaume de Dieu ! » Nous avons souvent tendance à transformer ses ordres en propositions. Ce que le Seigneur nous commande de faire n'est jamais une proposition, mais toujours un commandement.

Disons le clairement : une obéissance reportée est une désobéissance !

Lorsqu'un parent dit à son enfant : « Va ranger ta chambre ! », et que l'enfant se dit en lui-même : « Arf ! Je le ferai dans quelques jours, car j'ai d'autres priorités », cela s'appelle de la désobéissance, et la désobéissance est un péché. N'oublions jamais que ce n'est pas à un homme que nous résistons, mais à Dieu lui-même.

Sachez-le, chaque homme qui voudra répondre à l'appel de Dieu aura inévitablement un prix plus ou moins lourd à payer : c'est le prix du renoncement à sa propre volonté ! Le prix de la mort à soi-même ! Mais lorsque le Seigneur nous appelle, montrons-lui que nous avons considéré son appel, et répondons toujours immédiatement.

Soyons comme Pierre et André, lorsque le Seigneur leur a dit : « ‘Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d'hommes'. AUSSITÔT, ils laissèrent les filets et le suivirent. »

Frères et soeurs, ne répondons plus jamais au Seigneur : « Permets-moi d'abord ! », mais immédiatement posons un premier acte d'obéissance (consécration, prières, formations ou quelconque action significative allant dans le sens de ce que le Seigneur nous met à coeur).

 

Photo de Michael Lebeau
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