Nigeria plus de 200 chrétiens massacrés à la machette par des musulmans
Publié il y a 14 ans
9 mars 2010, Nigeria, la violence inter- communautaire s'est à nouveau déchaînée dans le centre du Nigeria, où plus de 500 habitants de villages chrétiens ont été massacrés, ce week-end, dans des attaques menées par des musulmans.
Les attaques contre les chrétiens ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche dans trois villages au sud de Jos, capitale de l'Etat du Plateau, où les violences ethniques et religieuses sont récurrentes. En trois heures, des centaines de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées et brûlées, selon les témoins. L'attaque a été perpétrée par des éleveurs de l'ethnie fulani, majoritairement musulmane, contre des Berom, une ethnie sédentaire majoritairement chrétienne. Selon des témoins cités par le journal The Nation, les assaillants étaient entre 300 et 500.
"Les musulmans prévenus pas SMS".
Peter Gyang, un habitant de Dogo Nahawa, le village le plus touché, a perdu sa femme et deux enfants: "Ils ont tiré des coups de feu pour effrayer les gens et les ont ensuite tués à la machette. L'attaque a commencé vers 3hdu matin et a duré jusqu'à 6h. Nous n'avons pas vu le moindre policier", a-t-il ajouté. "Apparemment, c'était bien coordonné, les assaillants ont lancé les attaques simultanément (...) De nombreuses maisons ont été brûlées», a raconté, de son coté, Shamaki Gad Peter, responsable d'une organisation de défense des droits de l'Homme à Jos, qui s'est rendu dans les trois villages concernés. Selon Shehu Sani, lui aussi militant des droits de l'Homme à Jos, les assaillants ont effectué un tri entre chrétiens et musulmans. D'autres témoins ont indiqué que les habitants musulmans des villages avaient reçu, samedi, des SMS les prévenant de l'attaque. D'après une source officielle, de récents rapports de sécurité laissent penser que "des intégristes islamistes" dans la région ont encouragé l'attaque contre les Berom.
Les attaques contre les chrétiens ont été menées dans la nuit de samedi à dimanche dans trois villages au sud de Jos, capitale de l'Etat du Plateau, où les violences ethniques et religieuses sont récurrentes. En trois heures, des centaines de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées et brûlées, selon les témoins. L'attaque a été perpétrée par des éleveurs de l'ethnie fulani, majoritairement musulmane, contre des Berom, une ethnie sédentaire majoritairement chrétienne. Selon des témoins cités par le journal The Nation, les assaillants étaient entre 300 et 500.
"Les musulmans prévenus pas SMS".
Peter Gyang, un habitant de Dogo Nahawa, le village le plus touché, a perdu sa femme et deux enfants: "Ils ont tiré des coups de feu pour effrayer les gens et les ont ensuite tués à la machette. L'attaque a commencé vers 3hdu matin et a duré jusqu'à 6h. Nous n'avons pas vu le moindre policier", a-t-il ajouté. "Apparemment, c'était bien coordonné, les assaillants ont lancé les attaques simultanément (...) De nombreuses maisons ont été brûlées», a raconté, de son coté, Shamaki Gad Peter, responsable d'une organisation de défense des droits de l'Homme à Jos, qui s'est rendu dans les trois villages concernés. Selon Shehu Sani, lui aussi militant des droits de l'Homme à Jos, les assaillants ont effectué un tri entre chrétiens et musulmans. D'autres témoins ont indiqué que les habitants musulmans des villages avaient reçu, samedi, des SMS les prévenant de l'attaque. D'après une source officielle, de récents rapports de sécurité laissent penser que "des intégristes islamistes" dans la région ont encouragé l'attaque contre les Berom.