Ne te condamne plus !

par Christine Beumier • Il y a 6 ans

Voilà, je crois, un message qui concerne tout le monde

Cela nous arrive à tous de regretter un acte, une attitude, une parole, une pensée, et nous commençons à nous en vouloir. Certains actes sont vraiment graves, ou irréparables. D'autres nous dévoilent ce qu'il y a dans notre cœur et que nous ne soupçonnions pas.

Quelque part, le regret est une réaction normale qui prouve tout simplement que nous avons une conscience.

Regretter une faute que l'on a commise, en être attristé, c'est la première étape de la repentance. Elle va (ou devrait) produire un désir de changement, et non nous pousser à rester centrés sur nous-mêmes et sur notre faute, ce qui conduit à la dépression et au désespoir.

Voyons ce que la Bible nous dit à ce sujet :

10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.

Nous voyons qu'il y a deux types de tristesse

1. Celle qui est bonne aux yeux de Dieu et qui, en fait, nous amène à reconnaître nos torts avec humilité, à demander pardon, à changer d'attitude, et à recevoir le pardon de Dieu :

8 Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. 9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Lire la suite
1 Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. 2 Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

2. L'autre tristesse, c'est la tristesse du monde, selon l'esprit de ce monde : je ne tolère pas qu'une personne comme moi ait pu commettre une faute, et je m'en veux encore et encore. Cela n'aurait pas dû arriver, je ne vaux rien, mieux vaut mourir, …

Ma valeur est basée sur ma capacité à faire tout parfaitement.

Mais la tristesse selon Dieu nous permet de dire : je sais que j'ai mal agi, mais je ne veux pas recommencer. Et j'ai besoin de toi, Seigneur, pour changer, car sans toi, je ne peux rien faire. (Jean 5 :5)

L'histoire de Pierre et de Judas

Un exemple frappant dans la Parole de Dieu.

Les deux ont trahi Jésus, de manières différentes et avec des conséquences différentes, certes, mais les deux avaient été avec Jésus pendant 3 ans et demi, et connaissaient son amour et sa capacité à pardonner. N'avait-il pas dit à la femme adultère, que tous condamnaient et voulaient lapider :

11 Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.

Judas, après avoir livré Jésus, reçut les 30 pièces d'argent des pharisiens. Mais, après avoir vu Jésus être condamné, il s'est rendu compte qu'il avait mal agi. Il a éprouvé du remords (la tristesse selon le monde), mais il n'a pas cru un seul instant que Jésus pouvait lui pardonner :

3 Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, 4 en disant : J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde. Lire la suite

Pierre, par 3 fois, a renié Jésus en jurant ne pas le connaître :

73 Peu après, ceux qui étaient là, s'étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. 74 Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta.
61 Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd'hui, tu me renieras trois fois. 62 Et étant sorti, il pleura amèrement.

Néanmoins, le jour de la résurrection, Pierre est le premier à entrer dans le tombeau. Sa tristesse l'a ramené aux paroles de Jésus, et il a reconnu humblement que Jésus avait raison à son sujet, mais que cela n'enlevait rien à son amour, ni à l'appel qui était sur sa vie.

Il croyait au pardon et au nouveau départ.

Par contre, l'auto-condamnation nous paralyse et nous empêche d'avancer.

On peut le voir aussi avec le paralytique, que 4 hommes ont fait descendre par le toit devant Jésus. Il nous est dit :

2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.

Jésus n'a pas seulement dit ces paroles pour les pharisiens, mais aussi et surtout pour l'homme couché qui était porté, mais qui, jusqu'alors, n'avait fait aucun acte de foi pour recevoir sa guérison. Tout reposait sur la foi de ses amis. Mais dès qu'il a entendu cette parole de pardon, de déculpabilisation, de mise au large, cet homme a pu recevoir la guérison et obéir à l'ordre de Jésus qui lui disait : Lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison (v. 6)

Jésus a porté sur lui notre condamnation, afin que nous croyons en lui et que nous ne soyons pas condamnés avec le monde :

1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. 2 En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort.

Alors, si Dieu ne te condamne pas, cesse de te condamner. Et, comme Pierre, reprends la route avec Jésus.

18 Car il est un avenir, Et ton espérance ne sera pas anéantie.

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