Wilomaa: J'ai reconnu qu'il est vivant

Elevée le plus laïquement possible dans divers instituts et pensions, j'ai grandi sans aucune connaissance de Dieu ou de religion. A 19 ans, j'épousais celui qui allait être le plus merveilleux des papas que je pourrais donner à mes enfants... Hélas, la réalité fut tout autre, et dès les premières semaines, le mariage ouvrit les yeux sur l'aveuglement de l'amour.

Le mépris, l'égoïsme, la méchanceté, la haine régnaient au sein de notre ménage. En 88, ma deuxième fille, Adélaïde, fut atteinte d'une mucoviscidose dont le taux était maximal. Elle était condamnée à vivre quelques années pour s'éteindre dans d'horribles souffrances.

Ne pouvant supporter cette perspective, je décidai de me défenestrer avec mon bébé dans les bras, mais l'anéantissement que cette nouvelle avait provoqué m'en empêcha. Dans ma cuisine, je criai à Dieu dont je niais l'existence. Les examens suivants démontrèrent que le taux était négatif, sans qu'aucune probabilité médicale puisse étayer la thèse d'une erreur ou d'une mauvaise manipulation. Dieu avait guéri Adélaïde !!!!

Hélas, cela ne suffit pas pour que je me décide à faire la paix avec Lui. Les années se succédèrent, engendrant encore plus de violence et de haine au sein de mon foyer, et un jour, n'y tenant plus, je mis au point un plan très précis pour tuer mon mari. Il me suffisait d'attendre l'occasion, c'était résolu, il ne lui restait plus que 3 mois de vie.

Un couple de chrétiens m'invitaient régulièrement pour écouter l'Evangile, mais je trouvais toujours un prétexte pour esquiver leurs invitations. A court d'arguments et de mensonges, je me décidai à les accompagner pour m'en débarrasser définitivement.

Le pasteur nous a parlé de Jésus comme son ami, son conseiller, son frère, son médecin, son dispensateur de biens... incroyable !!!! Je n'avais jamais entendu ça ! Je pensais même qu'il allait nous le présenter en chair et en os à la fin de la rencontre. J'y retournai le lendemain, et le même pasteur qui ne me connaissait pas dit, me pointant du doigt :" Jésus est ton Sauveur ! "

Et là, je vis une croix immense dressée sur l'estrade avec Jésus, en pleine agonie, transpercé par des clous aux poings et aux talons, pendu sur ce bois maudit, couronné d'épines. Le sang coagulait le long de son visage émacié, les os de son thorax étaient décollés du corps, il était au comble de sa douleur, et il me regardait. Ses yeux étaient remplis d'un amour que je ne peux pas décrire, et Il me dit : " Tu ne vois pas que je fais ça pour toi ? "

Je réalisais tout à coup ma crasse, je voulais m'enfouir, me cacher sous la terre, disparaître. Et pour la première fois depuis si longtemps, je me suis mise à pleurer, à chaudes larmes, ne cessant de lui répéter : pardon, je ne savais pas que tu étais mort pour moi, pardon.... Plus je lui demandais pardon, plus je sentais le ciel s'ouvrir au-dessus de moi et un fleuve d'eaux vives me remplir. C'était irréel, des fleuves bouillonnaient en moi, je croyais que j'allais noyer toutes les personnes présentes. Mais non, quand je les regardais, elles étaient normales.

De retour à la maison, j'ai passé la nuit à écouter tout ce que le Seigneur avait à me dire, et au matin, lorsque je me suis levée et que j'ai vu mon mari, je me suis écriée : "Comme il est beau, Seigneur !!! " Jésus avait changé mon coeur, et l'avait rempli d'un amour tout neuf pour mon mari. Plus rien ne pouvait être comme avant !

Jésus, qui a tout transformé dans ma vie, dit :

" J'ai exaucé ceux qui ne me demandaient rien, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. " Esaïe 65/1
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