William Walters: Dieu travaille sur sa Parole pour la faire connaître
William Walters et la Scripture Gift Mission
Comment Dieu travaille sur sa Parole pour la faire connaître
C'est en 1888 à Birmingham que Dieu travailla dans le coeur d'un homme, William Walters. Tout a commencé, lorsque ses yeux furent ouverts sur l'humanité affamée, et que l'Esprit de Dieu plaça sur lui le fardeau des foules ignorant tout des Ecritures. En un temps où tant d'opinions diverses s'exprimaient au sujet de la Bible, Dieu lui donna la conviction que l'Ecriture Sainte, Parole de Dieu, avait en elle-même toute la puissance pour s'imposer aux hommes, à condition qu'ils puissent être mis directement à son contact. Imprimeur de son métier, expert en graphisme, il pensa qu'il fallait publier Bibles, Nouveaux Testaments et Evangiles sous une forme attrayante, avec des illustrations, si possible en couleur, pour attirer le grand public. Et puisque nous avions tout reçu gratuitement du Seigneur Jésus, il sentait intensément le devoir d'offrir gratuitement cette littérature biblique.
1 -LE COMMENCEMENT D'UNE OEUVRE
A ses propres frais, W. Walters publia ses premiers Evangiles, ses premiers Nouveaux Testaments, ses premières Bibles. Il envoya même des artistes en Terre Sainte pour reproduire les scènes bibliques. Puis il s'établit à Londres, et, progressivement au cours des années, des chrétiens actifs et convaincus comme lui le rejoignirent dans ce travail, et unirent leurs efforts et leurs prières aux siens. Et c'est ainsi que la "Script Gift Mission" vit le jour (en français = Société pour la diffusion des Saintes Ecritures).
Très vite ils affrontèrent l'opposition, notamment de ceux pour qui donner les textes sacrés directement au grand nombre était les déprécier. Mais William Walters reçut aussi de nombreux et précieux encouragements, dont celui de la reine Alexandra qui distribua personnellement des Nouveaux Testaments illustrés de W. Walters à tous les membres de la cour.
La Mission, au début, n'avait pas prévu d'éditer les Saintes Ecritures dans d'autres langues. Mais devant le succès des exemplaires imprimés et publiés en anglais, les demandes affluèrent très rapidement de différents pays du monde. Sur l'initiative d'un riche fermier d'Angleterre, on imprima d'abord l'Evangile selon Jean en arabe, à l'intention de l'Afrique du Nord. L'espagnol, le français, l'italien et le portugais suivirent. En 1895, la Société avait déjà répandu 2 millions d'Evangiles en six langues.
Dans la seule année 1910, elle diffusait 1 250 000 exemplaires en 46 langues. Puis survint la première Guerre Mondiale. Sous le haut patronage du commandant en chef des forces britanniques, eut lieu une distribution massive de 43 millions de Nouveaux Testaments dans les rangs des troupes alliées en partance pour le front.
2 -SUR LES CINQ CONTINENTS
A partir de 1920, l'oeuvre connut une extension mondiale. Ainsi, l'année 1936 totalisa à elle seule 11,5 millions de publications en 168 langues répandues en 128 pays.
Dans les années 1950, la Société établit des missions annexes en Inde, en Irlande, en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada et aux Etats-Unis.
Il y aurait beaucoup à raconter. Distributions d'évangiles ou de traités parmi les réfugiés tibétains arrivés en Inde, ou dans des ethnies inconnues de l'Assam et du Pakistan. Actions remarquables dans le port de Hongkong, dans les camps de réfugiés du Biafra, ou au sein des forces armées du Ghana. Sans oublier la diffusion de la Parole de Dieu dans les pays de l'Est: Yougoslavie, Pologne, URSS, Afghanistan... Dans ce dernier pays, le bâtiment de la seule et unique église chrétienne fut démoli, et les portes semblèrent se fermer définitivement à l'Evangile. Mais Dieu savait que quelques mois plus tard des millions de réfugiés afghans envahiraient le Pakistan, où les stocks de littérature dans leur langue les attendaient en vue des nombreuses distributions!
Il faudrait des livres pour prendre connaissance de ces "nouveaux actes des apôtres" accomplis au cours de notre génération par d'humbles instruments inconnus du grand public mais approuvés de Dieu. Un jour viendra où tout sera connu et révélé.
Et cette approbation divine sur cette oeuvre apparaît clairement dans les quelques circonstances relatées ci-dessous.
3 -QUAND LE FEU INTERVIENT
Ainsi, par exemple, rien ne laissait supposer le drame, en cet après-midi d'avril 1956. Comme de coutume, lors d'une réunion, on communiquait des extraits de courrier aux collaborateurs de l'oeuvre réunis pour la prière quotidienne:
...Un Péruvien converti par la lecture journalière de son Nouveau Testament... Une équipe d'explorateurs dans l'Arctique réconfortés par la lecture d'un traité intitulé "Face à chaque jour" ...Un missionnaire qui dans un autobus remet le traité "la Vie éternelle" à un Arabe, lequel après lecture, descend au prochain arrêt pour engager la conversation et recevoir deux évangiles.
Bref, des nouvelles comme il en arrive tout au long de l'année à Londres aux locaux de la Société pour la diffusion des Saintes Ecritures. Mais soudain, celui qui préside la réunion est poussé à répéter à diverses reprises, "ne crains pas" insistant même: "Ces mots se trouvent 53 fois dans l'Ecriture, une fois pour chaque semaine, et une fois supplémentaire parce qu'on ne sait jamais quand on en aura besoin!". Il est 15 h 30. L'heure du thé, selon la coutume, rassemble pour quelques instants les équipes dans une pièce située à l'arrière du bâtiment. Dieu l'a prévu, car à 15 h 33 une formidable explosion ébranle l'édifice. Une partie s'effondre, alors qu'un gigantesque incendie enflamme le bâtiment. Des ouvriers travaillant à une conduite de gaz dans la rue sont tués sur le coup, de même qu'un étranger entré quelques instants auparavant à la librairie de la Mission. L'un des collaborateurs est enseveli sous les décombres, mais pourra en être dégagé. Un autre est transporté d'urgence à l'hôpital où il restera plusieurs mois. Mais, véritable miracle, aucune autre personne travaillant sur place -une cinquantaine -n'est touchée.
Le lendemain, les journaux londoniens titrent: "La plus formidable explosion à Londres depuis la deuxième Guerre mondiale". La télévision, elle, répercute dans tous les foyers de Grande-Bretagne les images spectaculaires de flammes s'élevant à des dizaines de mètres de hauteur. Ainsi est porté devant tous le nom de la SCRIPTURE GIFT MISSION, dont une partie des bâtiments est anéantie.
Un journal de Toronto, au Canada, raconta comment le responsable de la Mission avait alerté ses collaborateurs à l'étranger par un télégramme portant cette seule référence biblique d'Esaïe qui résumait la situation: "notre maison... est brûlée par le feu" (64,11).
D'emblée, un immense courant de sympathie chrétienne et de libéralité afflua vers la Société, pour la diffusion des Saintes Ecritures provisoirement accueillie dans d'autres locaux. Et de tous les coins du monde parvinrent des dons touchants et aussi des promesses d'aide concrète.
En effet, il n'y eut pas que des pertes dans les stocks de littérature biblique, mais aussi parmi les précieux manuscrits de traductions en cours, résultant souvent d'années d'efforts de missionnaires consacrés. Car la Société imprime et diffuse régulièrement la Parole divine en 400 langues. Plus, elle a déjà publié des textes bibliques** en 768 langues et dialectes, dont 146 pour la première impression existante dans un dialecte.
L'année 1987 fut une année record pour la Mission: 16 316 791 publications bibliques furent diffusées en 337 langues dans 165 pays.
4 -LA CONVERSION DU MUSULMAN ET LA MERE SUPERIEURE
Joé, un chrétien de la Mission à Bangalore, en Inde, voit de son bureau un vieillard misérablement vêtu s'approcher de la porte avec hésitation.
-"Entrez... Puis-je vous aider?" Le vieillard pénètre dans la pièce, et sort de sa poche un petit écrit tout écorné.
-J'en voudrais un nouveau.
Il s'agit d'un traité intitulé "Face à chaque jour", en langue urdu.
-Volontiers, dit Joé, et il lui remet un exemplaire neuf.
Le vieillard l'examine, puis son visage s'épanouit: "Oui, c'est le même".
"Mais dites-moi, où avez-vous reçu le vôtre?"
"Une Européenne me l'a remis dans un train. Je l'ai lu, relu, et gardé précieusement jusqu'à ce que je me rende à l'évidence: oui, je crois à tout ce qui y est écrit... Maintenant j'aime le Seigneur Jésus. Cependant je n'ose pas le dire, à cause de ma famille musulmane... Je travaille comme portier dans un couvent catholique, et nous sommes en plein territoire islamique."
Joé offre encore au vieillard un Nouveau Testament dans sa langue. Il remercie avec effusion puis s'en va. Joé ne le reverra jamais.
Quelques mois plus tard, une soeur catholique entre au bureau de la Société.
"Qui êtes-vous? Que faites-vous? Depuis quand êtes-vous ici?" Joé explique le but de la Mission: répandre la Parole de Dieu. Il expose les objectifs de chaque publication de la Mission.
Son interlocutrice prend confiance:
"Je suis la mère supérieure d'un couvent proche d'ici. Le portier de l'établissement m'a montré le Nouveau testament qu'il a reçu de vous. J'ai constaté un grand changement dans sa vie depuis qu'il le lit... Pourriez-vous mettre à notre disposition de la littérature biblique en différentes langues?"
Sept mois s'écoulent, et une autre religieuse arrive. Sans hésitation elle explique la raison de sa venue: "Je viens de Bombay, mais au cours d'un voyage, la mère supérieure d'un couvent de la région m'a montré votre littérature. Puis-je disposer à mon tour d'un certain nombre de brochures et d'Evangiles en diverses langues pour la distribution?"
5 -EN CACHETTE EN AVION PRIVE
C'est un jour de pluie. Un collaborateur de la Société s'est attardé dans son bureau de Londres, car il n'a pas achevé son travail. La sonnette retentit. Il descend, ouvre la porte, et se trouve devant une femme enveloppée de son imperméable.
"Pourrais-je obtenir quelques Nouveaux Testaments en arabe? Je viens d'arriver en avion privé pour accompagner une personnalité qui doit se rendre à l'hôpital. Je ne puis revenir demain, car je repars, toujours en avion privé, vers mon pays" (elle mentionne un Etat du Moyen-Orient hermétiquement fermé à l'Evangile). Avec beaucoup d'empressement, elle emporte six Nouveaux Testaments en arabe qu'elle tient à payer.
Une année plus tard, une lettre d'Amérique du Nord parvient à la Société: "Je reviens d'un voyage en... (le pays de la visiteuse). Vous souvenez-vous d'avoir remis quelques Nouveaux Testaments arabes à une femme venue à la tombée de la nuit dans vos locaux? Je désire juste vous faire savoir que des événements remarquables sont survenus à la suite de la lecture de ces Nouveaux Testaments. Je ne puis vous en dire plus... mais poursuivez votre beau travail !"
Que ces témoignages encouragent le lecteur à s' engager complètement pour le Seigneur Jésus. Les oeuvres de Dieu sont belles. Ses voies et les moyens qu'Il emploie, mystérieux.
Comment Dieu travaille sur sa Parole pour la faire connaître
C'est en 1888 à Birmingham que Dieu travailla dans le coeur d'un homme, William Walters. Tout a commencé, lorsque ses yeux furent ouverts sur l'humanité affamée, et que l'Esprit de Dieu plaça sur lui le fardeau des foules ignorant tout des Ecritures. En un temps où tant d'opinions diverses s'exprimaient au sujet de la Bible, Dieu lui donna la conviction que l'Ecriture Sainte, Parole de Dieu, avait en elle-même toute la puissance pour s'imposer aux hommes, à condition qu'ils puissent être mis directement à son contact. Imprimeur de son métier, expert en graphisme, il pensa qu'il fallait publier Bibles, Nouveaux Testaments et Evangiles sous une forme attrayante, avec des illustrations, si possible en couleur, pour attirer le grand public. Et puisque nous avions tout reçu gratuitement du Seigneur Jésus, il sentait intensément le devoir d'offrir gratuitement cette littérature biblique.
1 -LE COMMENCEMENT D'UNE OEUVRE
A ses propres frais, W. Walters publia ses premiers Evangiles, ses premiers Nouveaux Testaments, ses premières Bibles. Il envoya même des artistes en Terre Sainte pour reproduire les scènes bibliques. Puis il s'établit à Londres, et, progressivement au cours des années, des chrétiens actifs et convaincus comme lui le rejoignirent dans ce travail, et unirent leurs efforts et leurs prières aux siens. Et c'est ainsi que la "Script Gift Mission" vit le jour (en français = Société pour la diffusion des Saintes Ecritures).
Très vite ils affrontèrent l'opposition, notamment de ceux pour qui donner les textes sacrés directement au grand nombre était les déprécier. Mais William Walters reçut aussi de nombreux et précieux encouragements, dont celui de la reine Alexandra qui distribua personnellement des Nouveaux Testaments illustrés de W. Walters à tous les membres de la cour.
La Mission, au début, n'avait pas prévu d'éditer les Saintes Ecritures dans d'autres langues. Mais devant le succès des exemplaires imprimés et publiés en anglais, les demandes affluèrent très rapidement de différents pays du monde. Sur l'initiative d'un riche fermier d'Angleterre, on imprima d'abord l'Evangile selon Jean en arabe, à l'intention de l'Afrique du Nord. L'espagnol, le français, l'italien et le portugais suivirent. En 1895, la Société avait déjà répandu 2 millions d'Evangiles en six langues.
Dans la seule année 1910, elle diffusait 1 250 000 exemplaires en 46 langues. Puis survint la première Guerre Mondiale. Sous le haut patronage du commandant en chef des forces britanniques, eut lieu une distribution massive de 43 millions de Nouveaux Testaments dans les rangs des troupes alliées en partance pour le front.
2 -SUR LES CINQ CONTINENTS
A partir de 1920, l'oeuvre connut une extension mondiale. Ainsi, l'année 1936 totalisa à elle seule 11,5 millions de publications en 168 langues répandues en 128 pays.
Dans les années 1950, la Société établit des missions annexes en Inde, en Irlande, en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada et aux Etats-Unis.
Il y aurait beaucoup à raconter. Distributions d'évangiles ou de traités parmi les réfugiés tibétains arrivés en Inde, ou dans des ethnies inconnues de l'Assam et du Pakistan. Actions remarquables dans le port de Hongkong, dans les camps de réfugiés du Biafra, ou au sein des forces armées du Ghana. Sans oublier la diffusion de la Parole de Dieu dans les pays de l'Est: Yougoslavie, Pologne, URSS, Afghanistan... Dans ce dernier pays, le bâtiment de la seule et unique église chrétienne fut démoli, et les portes semblèrent se fermer définitivement à l'Evangile. Mais Dieu savait que quelques mois plus tard des millions de réfugiés afghans envahiraient le Pakistan, où les stocks de littérature dans leur langue les attendaient en vue des nombreuses distributions!
Il faudrait des livres pour prendre connaissance de ces "nouveaux actes des apôtres" accomplis au cours de notre génération par d'humbles instruments inconnus du grand public mais approuvés de Dieu. Un jour viendra où tout sera connu et révélé.
Et cette approbation divine sur cette oeuvre apparaît clairement dans les quelques circonstances relatées ci-dessous.
3 -QUAND LE FEU INTERVIENT
Ainsi, par exemple, rien ne laissait supposer le drame, en cet après-midi d'avril 1956. Comme de coutume, lors d'une réunion, on communiquait des extraits de courrier aux collaborateurs de l'oeuvre réunis pour la prière quotidienne:
...Un Péruvien converti par la lecture journalière de son Nouveau Testament... Une équipe d'explorateurs dans l'Arctique réconfortés par la lecture d'un traité intitulé "Face à chaque jour" ...Un missionnaire qui dans un autobus remet le traité "la Vie éternelle" à un Arabe, lequel après lecture, descend au prochain arrêt pour engager la conversation et recevoir deux évangiles.
Bref, des nouvelles comme il en arrive tout au long de l'année à Londres aux locaux de la Société pour la diffusion des Saintes Ecritures. Mais soudain, celui qui préside la réunion est poussé à répéter à diverses reprises, "ne crains pas" insistant même: "Ces mots se trouvent 53 fois dans l'Ecriture, une fois pour chaque semaine, et une fois supplémentaire parce qu'on ne sait jamais quand on en aura besoin!". Il est 15 h 30. L'heure du thé, selon la coutume, rassemble pour quelques instants les équipes dans une pièce située à l'arrière du bâtiment. Dieu l'a prévu, car à 15 h 33 une formidable explosion ébranle l'édifice. Une partie s'effondre, alors qu'un gigantesque incendie enflamme le bâtiment. Des ouvriers travaillant à une conduite de gaz dans la rue sont tués sur le coup, de même qu'un étranger entré quelques instants auparavant à la librairie de la Mission. L'un des collaborateurs est enseveli sous les décombres, mais pourra en être dégagé. Un autre est transporté d'urgence à l'hôpital où il restera plusieurs mois. Mais, véritable miracle, aucune autre personne travaillant sur place -une cinquantaine -n'est touchée.
Le lendemain, les journaux londoniens titrent: "La plus formidable explosion à Londres depuis la deuxième Guerre mondiale". La télévision, elle, répercute dans tous les foyers de Grande-Bretagne les images spectaculaires de flammes s'élevant à des dizaines de mètres de hauteur. Ainsi est porté devant tous le nom de la SCRIPTURE GIFT MISSION, dont une partie des bâtiments est anéantie.
Un journal de Toronto, au Canada, raconta comment le responsable de la Mission avait alerté ses collaborateurs à l'étranger par un télégramme portant cette seule référence biblique d'Esaïe qui résumait la situation: "notre maison... est brûlée par le feu" (64,11).
D'emblée, un immense courant de sympathie chrétienne et de libéralité afflua vers la Société, pour la diffusion des Saintes Ecritures provisoirement accueillie dans d'autres locaux. Et de tous les coins du monde parvinrent des dons touchants et aussi des promesses d'aide concrète.
En effet, il n'y eut pas que des pertes dans les stocks de littérature biblique, mais aussi parmi les précieux manuscrits de traductions en cours, résultant souvent d'années d'efforts de missionnaires consacrés. Car la Société imprime et diffuse régulièrement la Parole divine en 400 langues. Plus, elle a déjà publié des textes bibliques** en 768 langues et dialectes, dont 146 pour la première impression existante dans un dialecte.
L'année 1987 fut une année record pour la Mission: 16 316 791 publications bibliques furent diffusées en 337 langues dans 165 pays.
4 -LA CONVERSION DU MUSULMAN ET LA MERE SUPERIEURE
Joé, un chrétien de la Mission à Bangalore, en Inde, voit de son bureau un vieillard misérablement vêtu s'approcher de la porte avec hésitation.
-"Entrez... Puis-je vous aider?" Le vieillard pénètre dans la pièce, et sort de sa poche un petit écrit tout écorné.
-J'en voudrais un nouveau.
Il s'agit d'un traité intitulé "Face à chaque jour", en langue urdu.
-Volontiers, dit Joé, et il lui remet un exemplaire neuf.
Le vieillard l'examine, puis son visage s'épanouit: "Oui, c'est le même".
"Mais dites-moi, où avez-vous reçu le vôtre?"
"Une Européenne me l'a remis dans un train. Je l'ai lu, relu, et gardé précieusement jusqu'à ce que je me rende à l'évidence: oui, je crois à tout ce qui y est écrit... Maintenant j'aime le Seigneur Jésus. Cependant je n'ose pas le dire, à cause de ma famille musulmane... Je travaille comme portier dans un couvent catholique, et nous sommes en plein territoire islamique."
Joé offre encore au vieillard un Nouveau Testament dans sa langue. Il remercie avec effusion puis s'en va. Joé ne le reverra jamais.
Quelques mois plus tard, une soeur catholique entre au bureau de la Société.
"Qui êtes-vous? Que faites-vous? Depuis quand êtes-vous ici?" Joé explique le but de la Mission: répandre la Parole de Dieu. Il expose les objectifs de chaque publication de la Mission.
Son interlocutrice prend confiance:
"Je suis la mère supérieure d'un couvent proche d'ici. Le portier de l'établissement m'a montré le Nouveau testament qu'il a reçu de vous. J'ai constaté un grand changement dans sa vie depuis qu'il le lit... Pourriez-vous mettre à notre disposition de la littérature biblique en différentes langues?"
Sept mois s'écoulent, et une autre religieuse arrive. Sans hésitation elle explique la raison de sa venue: "Je viens de Bombay, mais au cours d'un voyage, la mère supérieure d'un couvent de la région m'a montré votre littérature. Puis-je disposer à mon tour d'un certain nombre de brochures et d'Evangiles en diverses langues pour la distribution?"
5 -EN CACHETTE EN AVION PRIVE
C'est un jour de pluie. Un collaborateur de la Société s'est attardé dans son bureau de Londres, car il n'a pas achevé son travail. La sonnette retentit. Il descend, ouvre la porte, et se trouve devant une femme enveloppée de son imperméable.
"Pourrais-je obtenir quelques Nouveaux Testaments en arabe? Je viens d'arriver en avion privé pour accompagner une personnalité qui doit se rendre à l'hôpital. Je ne puis revenir demain, car je repars, toujours en avion privé, vers mon pays" (elle mentionne un Etat du Moyen-Orient hermétiquement fermé à l'Evangile). Avec beaucoup d'empressement, elle emporte six Nouveaux Testaments en arabe qu'elle tient à payer.
Une année plus tard, une lettre d'Amérique du Nord parvient à la Société: "Je reviens d'un voyage en... (le pays de la visiteuse). Vous souvenez-vous d'avoir remis quelques Nouveaux Testaments arabes à une femme venue à la tombée de la nuit dans vos locaux? Je désire juste vous faire savoir que des événements remarquables sont survenus à la suite de la lecture de ces Nouveaux Testaments. Je ne puis vous en dire plus... mais poursuivez votre beau travail !"
Que ces témoignages encouragent le lecteur à s' engager complètement pour le Seigneur Jésus. Les oeuvres de Dieu sont belles. Ses voies et les moyens qu'Il emploie, mystérieux.