Vaincre la boulimie
Personne autour de moi ne se doutait de ce que je pouvais parfois ressentir depuis quelques années, à partir de 15-16 ans je crois (j'en ai 22 à ce jour). Un sentiment qui s'est développé au fur à mesure et qui a pris une très grande place, une TROP grande place à l'intérieur de moi : un sentiment de mal être. Je ne sais comment l'expliquer, j'ai toujours eu du succès auprès des garçons, on m'a très souvent complimentée sur mon physique... D'ailleurs, ce mal être n'était pas que physique, j'avais aussi l'impression de ne savoir rien faire de vraiment bien. J'ai une passion pour le chant, et pourtant je n'ai jamais apprécié ma voix, cette voix que Dieu m'a donnée... J'avais l'impression que tout ce que je pouvais faire était nul. Il y a des jours où je me trouvais tellement moche que je n'avais pas envie de sortir de chez moi. C'est un sentiment très douloureux de ne pas se supporter !
Quoi qu'il en soit, ce sentiment m'a fait tomber dans une maladie appelée la BOULIMIE. Cette maladie s'est développée petit à petit, intérieurement d'abord, puis physiquement. J'ai commencé par quelques crises d'anorexie où je mangeais à peine pendant plusieurs jours, mais étant très gourmande, j'ai opté pour la solution plus « simple » : manger plus qu'il ne faut et me faire vomir par la suite. Ma maladie tournait à l'obsession. Par exemple, j'apprenais par coeur le nombre de calories qu'il y a dans chaque aliment. La BOULIMIE est une maladie qu'on ne peut malheureusement pas contrôler, parce que les pulsions alimentaires sont trop fortes. Vous vous doutez bien que tout cela n'arrangeait rien au sentiment de mal être que je pouvais avoir, car à cela s'ajoutait un sentiment de honte face à la maladie et de culpabilité face à Dieu. En effet, il nous demande de prendre soin de notre corps, ce que je ne faisais pas. Au fond de moi, je savais très bien que Dieu était la solution, je l'ai vu agir dans la vie de beaucoup de personnes et dans la mienne aussi pour de plus petites choses. Mais je voulais m'en sortir par moi-même, surtout parce que je ne voulais en parler à personne, ni même à mes parents ou à mes meilleurs amis. Alors, je suis restée ainsi durant presque deux ans avec des périodes où j'étais finalement assez « forte » pour résister, mais malheureusement la chute n'était jamais très loin...
Pourtant, durant tout ce temps, Dieu m'a permis de continuer de le servir, parce que finalement, à part ça, j'allais plutôt bien ! J'ai à coeur l'évangélisation, et je fais partie d'une petite troupe artistique. Lors d'une de nos représentations, je voulais apporter un chant qui dit que je suis une perle pour le coeur de Dieu, qu'il me donne son amour et son pardon... Et en le chantant, j'ai été touchée par Dieu. Alors que les mots sortaient de ma bouche, j'avais la sensation que Dieu me les soufflait et les posait sur mon coeur. Deux jours après, j'étais dans le bureau du pasteur, afin de lâcher ce lourd fardeau entre les mains de Dieu. Le faire n'a pas été facile, mais vu le résultat ça valait le coup ! A partir de ce jour-là, je n'ai plus eu de crises, et Dieu a également ôté le sentiment de honte que je ressentais. Bien sûr, tout n'est pas si facile non plus. Il m'a fallu commencer à en parler à mes parents, à mes amis proches, et continuer de prier. Si Dieu m'a guérie physiquement, j'ai encore à ce jour à persévérer pour une totale guérison intérieure. J'apprends encore aujourd'hui à trouver un équilibre alimentaire, à ne pas me culpabiliser en mangeant quelques sucreries, et aussi à retrouver un équilibre dans ma vie. Je ne suis pas encore capable de me regarder comme Dieu me voit, c'est-à-dire belle, mais Il est bon, Il met des gens sur ma route pour m'encourager, Il continue de m'utiliser afin de le servir, et Il me redonne confiance petit à petit.
Je ne veux plus me poser la question « Pourquoi Seigneur ? Pourquoi je ne m'accepte pas ? », la réponse ne m'aidera pas. Je veux juste continuer de me poser la question « Comment Seigneur ? ». La réponse, je l'ai déjà ! Il faut remettre chaque jour nos faiblesses et nos fardeaux entre ses mains, se centrer sur Lui et non sur nous-mêmes, et il répond ! Jésus est la solution, j'en ai la conviction, car seule je n'aurais pu et je ne peux rien faire. C'est lui ma force et mon soutien, et c'est grâce à lui que j'avance chaque jour sur le chemin qu'il m'a tracé.
Psaume 139 v.14 « Je te célèbre ; car je suis une créature merveilleuse. Tes oeuvres sont des merveilles et mon âme le reconnaît bien. »
Quoi qu'il en soit, ce sentiment m'a fait tomber dans une maladie appelée la BOULIMIE. Cette maladie s'est développée petit à petit, intérieurement d'abord, puis physiquement. J'ai commencé par quelques crises d'anorexie où je mangeais à peine pendant plusieurs jours, mais étant très gourmande, j'ai opté pour la solution plus « simple » : manger plus qu'il ne faut et me faire vomir par la suite. Ma maladie tournait à l'obsession. Par exemple, j'apprenais par coeur le nombre de calories qu'il y a dans chaque aliment. La BOULIMIE est une maladie qu'on ne peut malheureusement pas contrôler, parce que les pulsions alimentaires sont trop fortes. Vous vous doutez bien que tout cela n'arrangeait rien au sentiment de mal être que je pouvais avoir, car à cela s'ajoutait un sentiment de honte face à la maladie et de culpabilité face à Dieu. En effet, il nous demande de prendre soin de notre corps, ce que je ne faisais pas. Au fond de moi, je savais très bien que Dieu était la solution, je l'ai vu agir dans la vie de beaucoup de personnes et dans la mienne aussi pour de plus petites choses. Mais je voulais m'en sortir par moi-même, surtout parce que je ne voulais en parler à personne, ni même à mes parents ou à mes meilleurs amis. Alors, je suis restée ainsi durant presque deux ans avec des périodes où j'étais finalement assez « forte » pour résister, mais malheureusement la chute n'était jamais très loin...
Pourtant, durant tout ce temps, Dieu m'a permis de continuer de le servir, parce que finalement, à part ça, j'allais plutôt bien ! J'ai à coeur l'évangélisation, et je fais partie d'une petite troupe artistique. Lors d'une de nos représentations, je voulais apporter un chant qui dit que je suis une perle pour le coeur de Dieu, qu'il me donne son amour et son pardon... Et en le chantant, j'ai été touchée par Dieu. Alors que les mots sortaient de ma bouche, j'avais la sensation que Dieu me les soufflait et les posait sur mon coeur. Deux jours après, j'étais dans le bureau du pasteur, afin de lâcher ce lourd fardeau entre les mains de Dieu. Le faire n'a pas été facile, mais vu le résultat ça valait le coup ! A partir de ce jour-là, je n'ai plus eu de crises, et Dieu a également ôté le sentiment de honte que je ressentais. Bien sûr, tout n'est pas si facile non plus. Il m'a fallu commencer à en parler à mes parents, à mes amis proches, et continuer de prier. Si Dieu m'a guérie physiquement, j'ai encore à ce jour à persévérer pour une totale guérison intérieure. J'apprends encore aujourd'hui à trouver un équilibre alimentaire, à ne pas me culpabiliser en mangeant quelques sucreries, et aussi à retrouver un équilibre dans ma vie. Je ne suis pas encore capable de me regarder comme Dieu me voit, c'est-à-dire belle, mais Il est bon, Il met des gens sur ma route pour m'encourager, Il continue de m'utiliser afin de le servir, et Il me redonne confiance petit à petit.
Je ne veux plus me poser la question « Pourquoi Seigneur ? Pourquoi je ne m'accepte pas ? », la réponse ne m'aidera pas. Je veux juste continuer de me poser la question « Comment Seigneur ? ». La réponse, je l'ai déjà ! Il faut remettre chaque jour nos faiblesses et nos fardeaux entre ses mains, se centrer sur Lui et non sur nous-mêmes, et il répond ! Jésus est la solution, j'en ai la conviction, car seule je n'aurais pu et je ne peux rien faire. C'est lui ma force et mon soutien, et c'est grâce à lui que j'avance chaque jour sur le chemin qu'il m'a tracé.
Psaume 139 v.14 « Je te célèbre ; car je suis une créature merveilleuse. Tes oeuvres sont des merveilles et mon âme le reconnaît bien. »