Une vie retrouvée
Comblé des avantages qui font d'ordinaire le bonheur des hommes et leur promettent un avenir assuré, je suis entré dans ma vie d'adulte, l'âme étreinte par un sentiment de vanité, et ce qui est pire encore, d'égarement et de malédiction. Je ressentais la vanité de ma brève existence face à l'éternité, et j'étais envahi par la crainte de la mort au point que toutes mes entreprises en étaient paralysées. Je sentais, avec acuité, que les meilleurs biens auxquels j'étais le plus fermement attaché ne m'appartenaient pas réellement puisqu'il me faudrait inévitablement les perdre tôt ou tard.
J'étais en outre accablé par un sentiment d'impuissance à réaliser des rêves de grandeur qui avaient germé dans mon coeur dès mon plus jeune âge, face aux possibilités infinies qu'offre le monde. Ecrasé sous ce fardeau, humilié dans mon esprit, souffrant par toutes les fibres de mon être, je me sentais affreusement seul et pleinement convaincu que je vivais mes derniers jours. Mais Dieu se trouvait derrière ces ténèbres épaisses, et je l'ignorais. Plus l'obscurité était dense, plus l'angoisse m'étreignait, et plus Dieu se faisait proche. Enfin, lorsqu'accablé et rempli d'un sentiment d'effroyable abandon, je désespérais de tout, c'est là que la Parole vivante et efficace de Dieu déchira ma sombre nuit et jeta dans mon âme une clarté par des versets lumineux. Comme par enchantement, mes liens tombèrent, et un nouvel avenir s'ouvrit devant moi puisque la vie éternelle m'était révélée comme une glorieuse réalité, en la personne de Jésus-Christ.
La Bible, qui jusqu'alors avait été pour moi un livre fermé, devenait source de révélation. J'y découvrais des richesses insoupçonnées, et sa lecture à laquelle je me livrais avidement me remplissait d'une joie spirituelle jamais expérimentée. Par-delà les siècles, je prenais contact avec les réalités vécues par l'Eglise naissante, et ma joie était indescriptible. J'étais sauvé, pardonné, la paix avait fait place à la malédiction. Pour un temps, Dieu m'avait volontairement abandonné, pour mieux me faire sentir le malheur extrême qu'une âme peut éprouver lorsqu'elle est en disgrâce spirituelle. Mais, dans son amour incompréhensible et dans son dessein de me sauver, Il n'avait cessé de se tenir près de moi, attendant qu'au plus profond de ma détresse je L'invoque, pour me répondre et me retirer de l'enfer que je vivais déjà sur la terre. Depuis cette intervention surnaturelle, cette conversion, bien des années se sont écoulées. Le Seigneur, qui m'a pris en charge pour l'éternité, n'a jamais cessé de veiller sur mes pas. Le chemin s'est révélé étroit, mais il conduit à la vie. Fidèlement, le Seigneur a coupé les ponts derrière moi, et Il m'a assisté par sa grâce à progresser vers le but. La Parole de Dieu a été, tout au long de mon pélerinage, principe de révélations, d'instructions et de réconfort. L'Esprit de Dieu, par les charismes ou dons faits à l'Eglise, a jalonné ma route d'encouragements et d'exhortations bienfaisantes.
J'étais en outre accablé par un sentiment d'impuissance à réaliser des rêves de grandeur qui avaient germé dans mon coeur dès mon plus jeune âge, face aux possibilités infinies qu'offre le monde. Ecrasé sous ce fardeau, humilié dans mon esprit, souffrant par toutes les fibres de mon être, je me sentais affreusement seul et pleinement convaincu que je vivais mes derniers jours. Mais Dieu se trouvait derrière ces ténèbres épaisses, et je l'ignorais. Plus l'obscurité était dense, plus l'angoisse m'étreignait, et plus Dieu se faisait proche. Enfin, lorsqu'accablé et rempli d'un sentiment d'effroyable abandon, je désespérais de tout, c'est là que la Parole vivante et efficace de Dieu déchira ma sombre nuit et jeta dans mon âme une clarté par des versets lumineux. Comme par enchantement, mes liens tombèrent, et un nouvel avenir s'ouvrit devant moi puisque la vie éternelle m'était révélée comme une glorieuse réalité, en la personne de Jésus-Christ.
La Bible, qui jusqu'alors avait été pour moi un livre fermé, devenait source de révélation. J'y découvrais des richesses insoupçonnées, et sa lecture à laquelle je me livrais avidement me remplissait d'une joie spirituelle jamais expérimentée. Par-delà les siècles, je prenais contact avec les réalités vécues par l'Eglise naissante, et ma joie était indescriptible. J'étais sauvé, pardonné, la paix avait fait place à la malédiction. Pour un temps, Dieu m'avait volontairement abandonné, pour mieux me faire sentir le malheur extrême qu'une âme peut éprouver lorsqu'elle est en disgrâce spirituelle. Mais, dans son amour incompréhensible et dans son dessein de me sauver, Il n'avait cessé de se tenir près de moi, attendant qu'au plus profond de ma détresse je L'invoque, pour me répondre et me retirer de l'enfer que je vivais déjà sur la terre. Depuis cette intervention surnaturelle, cette conversion, bien des années se sont écoulées. Le Seigneur, qui m'a pris en charge pour l'éternité, n'a jamais cessé de veiller sur mes pas. Le chemin s'est révélé étroit, mais il conduit à la vie. Fidèlement, le Seigneur a coupé les ponts derrière moi, et Il m'a assisté par sa grâce à progresser vers le but. La Parole de Dieu a été, tout au long de mon pélerinage, principe de révélations, d'instructions et de réconfort. L'Esprit de Dieu, par les charismes ou dons faits à l'Eglise, a jalonné ma route d'encouragements et d'exhortations bienfaisantes.