Tétraplégique
Une histoire vécue... Quelle est cette histoire ? Ai-je choisi et désiré parler de moi ? NON. Dieu a lui-même déposé dans mon coeur le besoin de partager la joie qui le fait tressaillir jour après jour ! Ce bonheur si grand qui le pénètre tandis que tout s'acharne contre moi, il me fallait l'offrir en écrivant ...
Je témoigne de lui ! Je témoigne de la vie de Dieu ! De son oeuvre dans ma vie, de ce qu'il fait pour moi et des transformations qu'il opère en moi.
De ma vie, il n'y aurait rien à dire, sinon en parler pour en pleurer. A L'âge de trente ans, heureuse, comblée par l'affection de ceux qui m'aimaient, maman de quatre enfants, choyée, adulée, animée de multiples projets, tandis que ma vie s'était lancée dans une course effrénée où la règle d'or ne s'érigeait qu'en fonction d'un manque et d'un besoin toujours plus profonds et insatisfaits...
A trente ans donc, tout s'est brisé.
Tandis que j'osais lancer au temps le défi le plus stupide qui soit, celui de mon bonheur certain et inébranlable, tout simplement parce que c'était le mien et que moi, je pouvais tout attendre de lui et de la vie, tout simplement parce que c'était moi... MOI ... MOI...
Tandis que je vivais à mille à l'heure en cueillant gentiment tous les petits bonheurs sauvages ou cultivés de mon jardin à moi... Tout s'est brisé.
DIEU ? ... Ah ! Je l'aimais bien ! Ni trop grand ! Ni trop petit non plus ! A ma mesure, quoi ! Juste assez beau pour me séduire ! Juste assez bon pour me pardonner ! Et surtout pas trop puissant pour ne pas me déranger ! Je l'aimais bien pour nous rassurer l'un et l'autre, et je l'honorais même de mes scrupuleuses dévotions ! Chacun dans son coin, on s'arrangeait bien ...
Mais le silence mensonger de la nuit me préparait de bien tristes aurores...
Je dormais, et je rêvais sans imaginer que j'allais me réveiller devant l'horreur... En quelques années, j'allais tout perdre, ma santé (accident cérébral qui m'a rendue tétraplégique, sans l'usage de la parole), mon jeune foyer avec mes quatre enfants, mes parents, et tout ce qui faisait mon bonheur...
Depuis toutes ces années de maladie, de frustrations, de solitude et de souffrance, j'aurais dû m'abandonner à la folie ou à la mort ... Car j'ai goûté à l'autre côté de la vie, à sa face cachée, celle qui n'offre plus que fiel et amertume...
Mais ...
Le jour où j'ai ouvert la Bible, le jour où j'ai accepté de jouer le jeu, un peu comme un défi à l'impossible, un peu comme un pari où l'on n'aurait de toute façon plus rien à perdre, ce jour-là, j'ai compris que la page était irrémédiablement tournée.
Par ces lignes, je rends compte d'une nouvelle vie, une vie partagée :
« Je suis ton DIEU, dit Dieu. Je suis ton Peuple, répond l'homme.... Et ils marcheront tous deux ensemble, d'un même pas, celui donné par la Parole de DIEU »
Il est des temps, des moments de nos vies où tout devient sombre et difficile, c'est le désert... Nous marchons dans des « lieux brûlés », arides et desséchés. La terre y devient vide et désolée, « sans habitants » ni consolation... Dans ces temps d'amertume et de fiel, plus que jamais on se tourne vers DIEU, on crie à Lui, se souvenant de Sa bonté.
« Quand un malheureux crie, Il entend ! » Lui, « Source d'Eau vive ».
Et je pensais à la marche dans le désert. Et je pensais au désert et à ses lois. C'est bien la soif qui rend à l'eau son prix... L'errance, au puits toute sa valeur... Toi, que la terre a comblé, toi qui te rassasies de facilité, toi qui ne connais plus la brûlure d'une longue marche, tu ne sais plus le charme de cette eau vive... Et qui d'autre que Lui pourrait te l'enseigner ?...
Qu'il est beau mon désert... Celui où Dieu me mène quand Il me veut à Lui... Quand Il veut que j'aie soif, toujours plus soif...
Là-bas, c'est le puits qui donne la direction, et l'ignorer serait se condamner à mort... Tandis que ... L'ériger en maître rend véritablement la vie à celui qui l'honore... Dieu aura permis à mes pas aveugles de me fourvoyer, Il aura arraché mon âme aux ailes de la mort, car j'y courais tout droit sans le savoir... Maintenant que je sais, Il me laisse le choix, celui de la vie ou celui de la mort...
« Mais, choisis la vie ! »
Je témoigne de lui ! Je témoigne de la vie de Dieu ! De son oeuvre dans ma vie, de ce qu'il fait pour moi et des transformations qu'il opère en moi.
De ma vie, il n'y aurait rien à dire, sinon en parler pour en pleurer. A L'âge de trente ans, heureuse, comblée par l'affection de ceux qui m'aimaient, maman de quatre enfants, choyée, adulée, animée de multiples projets, tandis que ma vie s'était lancée dans une course effrénée où la règle d'or ne s'érigeait qu'en fonction d'un manque et d'un besoin toujours plus profonds et insatisfaits...
A trente ans donc, tout s'est brisé.
Tandis que j'osais lancer au temps le défi le plus stupide qui soit, celui de mon bonheur certain et inébranlable, tout simplement parce que c'était le mien et que moi, je pouvais tout attendre de lui et de la vie, tout simplement parce que c'était moi... MOI ... MOI...
Tandis que je vivais à mille à l'heure en cueillant gentiment tous les petits bonheurs sauvages ou cultivés de mon jardin à moi... Tout s'est brisé.
DIEU ? ... Ah ! Je l'aimais bien ! Ni trop grand ! Ni trop petit non plus ! A ma mesure, quoi ! Juste assez beau pour me séduire ! Juste assez bon pour me pardonner ! Et surtout pas trop puissant pour ne pas me déranger ! Je l'aimais bien pour nous rassurer l'un et l'autre, et je l'honorais même de mes scrupuleuses dévotions ! Chacun dans son coin, on s'arrangeait bien ...
Mais le silence mensonger de la nuit me préparait de bien tristes aurores...
Je dormais, et je rêvais sans imaginer que j'allais me réveiller devant l'horreur... En quelques années, j'allais tout perdre, ma santé (accident cérébral qui m'a rendue tétraplégique, sans l'usage de la parole), mon jeune foyer avec mes quatre enfants, mes parents, et tout ce qui faisait mon bonheur...
Depuis toutes ces années de maladie, de frustrations, de solitude et de souffrance, j'aurais dû m'abandonner à la folie ou à la mort ... Car j'ai goûté à l'autre côté de la vie, à sa face cachée, celle qui n'offre plus que fiel et amertume...
Mais ...
Le jour où j'ai ouvert la Bible, le jour où j'ai accepté de jouer le jeu, un peu comme un défi à l'impossible, un peu comme un pari où l'on n'aurait de toute façon plus rien à perdre, ce jour-là, j'ai compris que la page était irrémédiablement tournée.
Par ces lignes, je rends compte d'une nouvelle vie, une vie partagée :
« Je suis ton DIEU, dit Dieu. Je suis ton Peuple, répond l'homme.... Et ils marcheront tous deux ensemble, d'un même pas, celui donné par la Parole de DIEU »
Il est des temps, des moments de nos vies où tout devient sombre et difficile, c'est le désert... Nous marchons dans des « lieux brûlés », arides et desséchés. La terre y devient vide et désolée, « sans habitants » ni consolation... Dans ces temps d'amertume et de fiel, plus que jamais on se tourne vers DIEU, on crie à Lui, se souvenant de Sa bonté.
« Quand un malheureux crie, Il entend ! » Lui, « Source d'Eau vive ».
Et je pensais à la marche dans le désert. Et je pensais au désert et à ses lois. C'est bien la soif qui rend à l'eau son prix... L'errance, au puits toute sa valeur... Toi, que la terre a comblé, toi qui te rassasies de facilité, toi qui ne connais plus la brûlure d'une longue marche, tu ne sais plus le charme de cette eau vive... Et qui d'autre que Lui pourrait te l'enseigner ?...
Qu'il est beau mon désert... Celui où Dieu me mène quand Il me veut à Lui... Quand Il veut que j'aie soif, toujours plus soif...
Là-bas, c'est le puits qui donne la direction, et l'ignorer serait se condamner à mort... Tandis que ... L'ériger en maître rend véritablement la vie à celui qui l'honore... Dieu aura permis à mes pas aveugles de me fourvoyer, Il aura arraché mon âme aux ailes de la mort, car j'y courais tout droit sans le savoir... Maintenant que je sais, Il me laisse le choix, celui de la vie ou celui de la mort...
« Mais, choisis la vie ! »