Soyez vous-même !

Dieu a fait de vous quelqu'un d'unique. Il vous a donné des dons et des talents et vous a tracé une destinée que nul autre ne pourra suivre.

6 Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi;

Vous êtes la solution de quelqu'un, d'un groupe ou de quelque chose, dans un domaine. Seulement, nous passons parfois plus de temps à être celui que nous ne sommes pas afin de faire plaisir aux autres, plutôt que celui que nous sommes réellement.
Nous vivons sous la pression constante de devoir satisfaire pleinement les attentes des autres, sans jamais faillir, afin de les maintenir heureux. Par peur de perdre leur approbation ou leur amour, nous les laissons nous contrôler en cherchant à devenir la personne qu'ils veulent que nous soyons. Si nous n'y prenons garde, nous aurons alors passé notre vie à plaire aux autres sans jamais se plaire à soi-même, et sans jamais avoir accompli ce à quoi Dieu nous appelle.

Lorsque j'irai au ciel, Dieu ne me demandera pas: « Olivier, pourquoi n'as-tu pas fait comme cette personne ? », ou :« Pourquoi n'as-tu pas fait aussi bien que celle-ci ? », ou encore: « Pourquoi n'as-tu pas ressemblé plus à celle-là ? ». Il me demandera: « As-tu accompli la course qui était la tienne ? »

Au ciel, nous devrons rendre compte de notre vie et non de celle des autres.

Vous êtes unique, et Dieu vous a oint pour être vous, non quelqu'un d'autre. Dieu n'aime pas les photocopies mais les originaux. Il n'y eut qu'un seul Joseph, qu'un seul Moïse, qu'un seul David, qu'une seule Ruth. Dieu ne oindra votre vie que dans la mesure où vous êtes vous-même. En l'occurrence, vous n'accomplirez votre appel que lorsque vous aurez brisé le pouvoir d'autrui sur votre vie et ne chercherez plus à devenir celui que vous n'êtes pas.

Tout le monde veut de moi quelque chose de spécifique et de contradictoire. Nous ne pourrons jamais répondre pleinement aux attentes de chacun. Mon père veut que je sois dur et combatif, ma mère que je sois un fils doux et affectueux, ma femme que je sois fort et que j'aie du succès, mon patron que je sois hyper compétent sans jamais faire d'erreurs, mes amis que je sois ouvert d'esprit et sympa, le gouvernement que je sois un bon et honnête citoyen et la société que je sois un peu rebelle et insoumis.

Nous passons le plus clair de notre temps à deviner et à anticiper ce que les autres attendent de nous. Bien souvent, les gens ne sont pas intéressés par notre confort, mais par ce qu'ils peuvent tirer de nous. Plus vous en ferez, et plus ils tireront profit de vous.

En fait, la seule personne à qui nous devons plaire est à nous-mêmes et à Dieu.

Bien des gens ont failli manquer leur appel à cause de l'intimidation qui pesait sur leur vie, et ils ont dû réagir pour s'en détacher. Le jeune pasteur Timothée, par exemple, subit une pression parce que certains le jugeaient trop jeune pour conduire une église. C'est pourquoi l'apôtre Paul lui dit: « Que personne ne méprise ta jeunesse » (1 Timothée 4.11). Il nous faudra parfois du cran pour affirmer notre identité et marquer d'un « Non » franc notre refus du contrôle.

Nous ne devons pas nous culpabiliser d'agir ainsi. Votre intérêt n'est pas de plaire aux hommes, mais à Dieu. Il vaut mieux déplaire aux hommes, quitte à les brusquer, que de lui désobéir. Christ a dit ceci :

25 De grandes foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna, et leur dit :

Joyce Meyer, une prédicatrice américaine bien connue, a commencé son ministère en donnant de petites études bibliques dans la salle d'un hôtel. Le pasteur de leur église, un homme probablement bon mais ignorant, lui a dit, ainsi qu'à son mari: « David et Joyce, vous faites fausse route, et avez inversé l'ordre de Dieu. C'est à David de prêcher, et à Joyce de rester dans l'assistance et de soutenir son mari. » Joyce sentait dans son coeur qu'elle était appelée à un ministère publique d'enseignante, et que ce pasteur avait tort, mais elle commença à raisonner: « Si nous ne faisons pas ce qu'il dit, nous allons devoir quitter l'église. Les gens vont penser que nous sommes rebelles et indépendants. Nous n'aurons jamais de place de leadership.» Ainsi, pour faire ce que les gens attendaient d'eux, ils ont obéi et suivi les directives du pasteur. David, son époux, s'est mis à enseigner pendant quelque temps, et Joyce est restée tranquillement assise. Mais ils furent tous deux malheureux. Finalement, ils décidèrent de rompre ce lien et de faire ce que Dieu les appelait à faire. Aujourd'hui, le ministère de Joyce atteint et transforme des milliers de vies dans le monde entier quotidiennement.

Nous sommes uniques, et Dieu a planté des dons et un appel qu'il n'appartient qu'à nous de libérer. Si nous ne prenons pas notre vie en main, quelqu'un le fera et nous conduira là où nous ne voulons pas nous rendre. Dieu a confié à nous seuls la responsabilité de notre bonheur, et si les autres ont encore un fort ascendant sur nos vies, c'est que nous leur en avons donné l'autorisation.

N'interprétez pas mal ce message, et faites-en une saine application. Il nous faut, dans une certaine mesure, être réceptifs à la critique, et les conseils d'autrui sont nécessaires. D'autre part, nous avons aussi des responsabilités vis-à-vis de notre famille, des institutions, de nos frères et soeurs, et nous devons donc répondre à certaines de leurs attentes. Seulement, nous devons avoir suffisamment de bon sens pour discerner ce qui provient du contrôle et nous en dégager. Devenons celui que nous sommes réellement, et nous accomplirons pleinement notre appel.

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