Salutaire Crainte de Dieu

Quelqu'un a décrit la crainte de Dieu "comme un véritable champ de force qui empêche certaines actions". Elle habite certaines personnes, mais elle est absente chez d'autres. La Bible nous en donne des exemples : en Egypte, les sages-femmes craignaient Dieu; elles étaient, par conséquent, incapables de tuer les nouveau-nés (Exode 1/21). Mais, lorsque la crainte de Dieu est absente, alors il n'y a plus de limite. Amalek, l'ennemi implacable d'Israël, fut capable, parce qu'il ne craignait pas Dieu (Deutéronome 25/18), d'attaquer sciemment, par derrière, à la sortie d'Egypte, les Hébreux épuisés, les faibles et les éclopés. En vérité, la présence de la crainte de Dieu constitue une protection, pour soi-même et pour les autres.

Comment, pour nous croyants en Jésus-Christ, avoir toujours cette crainte salutaire de Dieu ?

1) Par l'Ecriture. Le premier éducateur du chrétien, c'est sa Bible. Par la lecture et la méditation de l'Ecriture, son témoignage, ses exemples, ses exhortations, elle enseigne la crainte salutaire de Dieu. 

2) Par l'enseignement de la Grâce, selon Tite 2/10,15 : "La grâce de Dieu... nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines". Contempler l'oeuvre de Christ à la Croix où il meurt pour le péché, c'est apprendre à se détourner du péché, et à se tourner vers Dieu pour vivre selon sa volonté. Considère toute la bonté de Dieu en Christ pour te racheter de toute iniquité, et vis pour le Seigneur ton Sauveur.

3) Par l'Esprit de vie qui est en Jésus-Christ (Romains 8/1,2 et 13). Nous sommes faillibles ! Le secours du Saint-Esprit est indispensable à chacun de nous pour être affranchi du péché. L'Esprit fait de nous des vainqueurs. L'Esprit établit en nous ce mouvement de piété qu'est la crainte de Dieu, un mouvement de recul face au mal, comme un mouvement vers le bien. Par l'Ecriture, par la Grâce et par l'Esprit, que ce "champ de protection" qu'est la crainte de Dieu vous environne en tout temps.

La crainte de Dieu est salutaire. Ne l'éloignons jamais de nous, mais en Christ aimons Dieu de mieux en mieux