On ne se moque pas de Dieu
Je suis d'origine russe, je suis né en France dans une famille chrétienne. Mes parent étaient réfugiés russes. Ils sont venus en France en 1921, chassés par la révolution russe ! Ils étaient "russes blancs", ils se sont convertis à Jésus-Christ en 1934, année de ma naissance! A l'âge de 14 ans, j'ai accepté le Seigneur comme mon Sauveur, au cours d'une réunion à Lyon où j'habitais. J'ai suivi le Seigneur pendant plusieurs années. Mais à 18 ans, je me suis "jeté" dans les plaisirs mondains. J'ai vécu une vie de "patachon" ! Mes parents priaient pour "ce fils dissolu" !
En 1955, j'ai été appelé pour faire mon service militaire (20 ans et demi). J'ai été volontaire pour aller en Afrique noire. Je voulais partir loin de LYON, et loin de DIEU ( je le croyais) ! Mon père, quand je suis parti, m'a dit en prenant congé de moi et en pleurant : "Tu sais, Valentin, on ne se moque pas de DIEU". Et il m'a cité Galates 6 : 7-8. Ce verset m'a poursuivi dans le long voyage en bateau, en avion, jusque dans la lointaine Afrique noire.
Après maintes péripéties, je me suis retrouvé à Bangui. Fin avril 1956, j'ai été interpellé par un tirailleur africain qui m'a emmené un dimanche dans la brousse écouter un missionnaire. J'ai été saisi lors de cette journée de réunion. Le Seigneur avait DE NOUVEAU TOUCHE mon coeur par le moyen de ce frère africain.
Je suis rentré le soir à la base d'aviation, heureux et plein de joie. Mais j'avais l'intuition qu'il allait "m'arriver quelque chose". Je l'ai communiqué le soir même par lettre à ma soeur. Je lui ai dit la joie qui remplissait mon coeur dorénavant. Et je lui ai dit, également, que si on ne se voyait plus sur cette terre, on se verrait là-haut, car j'en avais l'assurance à présent.
Le mercredi suivant, le 2 mai 1956 à 22h, j'ai eu un accident avec la Jeep militaire que je conduisais. Résultat de cet accident : 2 mois et demi de coma à l'hôpital de Bangui.
Ensuite, rapatriement à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris où je suis resté 6 mois. Puis, 1 an et demi à l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon, avec différentes opérations pour enlever les raideurs des coudes occasionnées par le coma. Enfin, des stages de 5 à 6 mois dans des centres de rééducation fonctionnelle pendant 3 ans. Il a fallu que je réapprenne à marcher..... à parler..... à manger seul !
Durant mes années de paralysie, j'ai eu parfois des moments de découragement, de révolte... Car à 22 ans, c'est terrible de se savoir diminué dans tout son être. J'ai eu des sentiments négatifs... !
Mais MON DIEU a été un consolateur puissant dans mon "malheur". Les visites d'amis chrétiens, de mon grand frère, ont été bénéfiques, j'en suis persuadé. Ce sont SURTOUT LES PRIERES en ma faveur, prières qui ont littéralement "ASSIEGE" le trône de DIEU !
Mon DIEU a permis que je me marie en 1960 avec une chrétienne. J'ai deux filles, 4 petits-enfants de l'aînée qui est mariée à un chrétien convaincu. La deuxième est Assistante Sociale. Elle est rattachée à une Eglise Evangélique.
Je porte encore des séquelles visibles de ce terrible accident. Mais avec l'aide de Dieu j'essaie de le servir malgré mon handicap physique, même jusque dans les îles du Pacifique avec l'aide miraculeuse d'un très cher ami !
ET JE PUIS DIRE QU'APRES PLUS DE 45 ANS, DEPUIS MAI 1956, DIEU A ETE FIDELE !
En 1955, j'ai été appelé pour faire mon service militaire (20 ans et demi). J'ai été volontaire pour aller en Afrique noire. Je voulais partir loin de LYON, et loin de DIEU ( je le croyais) ! Mon père, quand je suis parti, m'a dit en prenant congé de moi et en pleurant : "Tu sais, Valentin, on ne se moque pas de DIEU". Et il m'a cité Galates 6 : 7-8. Ce verset m'a poursuivi dans le long voyage en bateau, en avion, jusque dans la lointaine Afrique noire.
Après maintes péripéties, je me suis retrouvé à Bangui. Fin avril 1956, j'ai été interpellé par un tirailleur africain qui m'a emmené un dimanche dans la brousse écouter un missionnaire. J'ai été saisi lors de cette journée de réunion. Le Seigneur avait DE NOUVEAU TOUCHE mon coeur par le moyen de ce frère africain.
Je suis rentré le soir à la base d'aviation, heureux et plein de joie. Mais j'avais l'intuition qu'il allait "m'arriver quelque chose". Je l'ai communiqué le soir même par lettre à ma soeur. Je lui ai dit la joie qui remplissait mon coeur dorénavant. Et je lui ai dit, également, que si on ne se voyait plus sur cette terre, on se verrait là-haut, car j'en avais l'assurance à présent.
Le mercredi suivant, le 2 mai 1956 à 22h, j'ai eu un accident avec la Jeep militaire que je conduisais. Résultat de cet accident : 2 mois et demi de coma à l'hôpital de Bangui.
Ensuite, rapatriement à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris où je suis resté 6 mois. Puis, 1 an et demi à l'hôpital militaire Desgenettes de Lyon, avec différentes opérations pour enlever les raideurs des coudes occasionnées par le coma. Enfin, des stages de 5 à 6 mois dans des centres de rééducation fonctionnelle pendant 3 ans. Il a fallu que je réapprenne à marcher..... à parler..... à manger seul !
Durant mes années de paralysie, j'ai eu parfois des moments de découragement, de révolte... Car à 22 ans, c'est terrible de se savoir diminué dans tout son être. J'ai eu des sentiments négatifs... !
Mais MON DIEU a été un consolateur puissant dans mon "malheur". Les visites d'amis chrétiens, de mon grand frère, ont été bénéfiques, j'en suis persuadé. Ce sont SURTOUT LES PRIERES en ma faveur, prières qui ont littéralement "ASSIEGE" le trône de DIEU !
Mon DIEU a permis que je me marie en 1960 avec une chrétienne. J'ai deux filles, 4 petits-enfants de l'aînée qui est mariée à un chrétien convaincu. La deuxième est Assistante Sociale. Elle est rattachée à une Eglise Evangélique.
Je porte encore des séquelles visibles de ce terrible accident. Mais avec l'aide de Dieu j'essaie de le servir malgré mon handicap physique, même jusque dans les îles du Pacifique avec l'aide miraculeuse d'un très cher ami !
ET JE PUIS DIRE QU'APRES PLUS DE 45 ANS, DEPUIS MAI 1956, DIEU A ETE FIDELE !