Notre capacité vient de Dieu
L'apôtre Paul ne met pas à son propre compte les capacités et les dons de son ministère :
L'expression « concevoir quelque chose » signifie premièrement : mettre quelque chose au compte de quelqu'un.
L'apôtre ne se leurre pas, il est profondément conscient que seul l'Esprit de Dieu confère à son ministère, intelligence, sagesse, assurance, courage, puissance ; capacités qui ne proviennent pas de son propre fond, de ses propres conceptions, de sa « logique » humaine.
En aucune manière il ne met à son crédit les capacités qu'il a montrées, exercées, mises en oeuvre au cours de son ministère.
C'est là, l'humilité de Paul et de tout serviteur dans l'exercice de son ministère. Face à ceux qui se vantent de leurs résultats ou d'être ministre de Christ :
l'apôtre sait rester dans les limites de ce qui lui a été confié
L'apôtre évoque le manque d'intelligence de ceux qui se glorifient eux-mêmes (v. 12).
Connaître nos limites ! Si nous les dépassons, grande sera notre confusion quand paraîtra notre incompétence !
Mais, si c'est le Seigneur lui-même qui étend nos limites, il donnera, en même temps, les capacités nécessaires.
Indignité, mais confiance :
« Notre capacité, au contraire, vient de Dieu ».
Ce qu'explique l'apôtre en ces termes : « Il nous a rendus capables ». Le terme « rendre capable » signifiant, premièrement, ce qui est suffisant / convenable / propre à faire ce qu'on commande, traduit souvent, avec la négation, le sentiment d'indignité de celui qui parle.
On le retrouve pour Jean-Baptiste face à Jésus:
De même pour le Centurion:
Paul l'emploie aussi en ce sens:
Et, il déclare, face à la grandeur de la tâche : « Et qui est suffisant pour ces choses ? », ce qu'une autre version traduit par : « Qui est à la hauteur d'une telle tâche ? ».
Le serviteur perçoit souvent, en bien des circonstances, tant son indignité que son incapacité, mais il est, en même temps, porté par une profonde assurance / confiance : « Cette assurance là, nous l'avons par Christ devant Dieu » (v. 4).
Ce terme désigne la confiance ou plus précisément le fait d'être persuadé d'une chose.
Et, cette confiance pleine d'assurance et de persuasion que porte en lui le serviteur de Dieu, malgré son sentiment d'insuffisance, c'est la certitude que l'oeuvre accomplie est celle de l'Esprit.
Oui, avec l'apôtre nous disons « Qui est suffisant pour cela ? », et nous répondons:
Mais, ô grâce incomparable, il le fera avec nous.
Il a plu au Seigneur de nous rendre digne de le servir en nous donnant la capacité nécessaire pour le faire. :
Telle est la bonté du Seigneur à notre égard. A lui soit la louange !
5 Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.
L'expression « concevoir quelque chose » signifie premièrement : mettre quelque chose au compte de quelqu'un.
L'apôtre ne se leurre pas, il est profondément conscient que seul l'Esprit de Dieu confère à son ministère, intelligence, sagesse, assurance, courage, puissance ; capacités qui ne proviennent pas de son propre fond, de ses propres conceptions, de sa « logique » humaine.
En aucune manière il ne met à son crédit les capacités qu'il a montrées, exercées, mises en oeuvre au cours de son ministère.
C'est là, l'humilité de Paul et de tout serviteur dans l'exercice de son ministère. Face à ceux qui se vantent de leurs résultats ou d'être ministre de Christ :
22 Sont-ils Hébreux ? Moi aussi. Sont-ils Israélites ? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham ? Moi aussi. 23 Sont-ils ministres de Christ ?-Je parle en homme qui extravague. -Je le suis plus encore: par les travaux, bien plus; par les coups, bien plus; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort,
l'apôtre sait rester dans les limites de ce qui lui a été confié
12 Nous n'osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns de ceux qui se recommandent eux-mêmes. Mais, en se mesurant à leur propre mesure et en se comparant à eux-mêmes, ils manquent d'intelligence. 13 Pour nous, nous ne voulons pas nous glorifier hors de toute mesure; nous prendrons, au contraire, pour mesure les limites du partage que Dieu nous a assigné, de manière à nous faire venir aussi jusqu'à vous. Lire la suite
L'apôtre évoque le manque d'intelligence de ceux qui se glorifient eux-mêmes (v. 12).
Connaître nos limites ! Si nous les dépassons, grande sera notre confusion quand paraîtra notre incompétence !
Mais, si c'est le Seigneur lui-même qui étend nos limites, il donnera, en même temps, les capacités nécessaires.
Indignité, mais confiance :
« Notre capacité, au contraire, vient de Dieu ».
Ce qu'explique l'apôtre en ces termes : « Il nous a rendus capables ». Le terme « rendre capable » signifiant, premièrement, ce qui est suffisant / convenable / propre à faire ce qu'on commande, traduit souvent, avec la négation, le sentiment d'indignité de celui qui parle.
On le retrouve pour Jean-Baptiste face à Jésus:
11 Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
De même pour le Centurion:
8 Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Paul l'emploie aussi en ce sens:
9 car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu.
Et, il déclare, face à la grandeur de la tâche : « Et qui est suffisant pour ces choses ? », ce qu'une autre version traduit par : « Qui est à la hauteur d'une telle tâche ? ».
Le serviteur perçoit souvent, en bien des circonstances, tant son indignité que son incapacité, mais il est, en même temps, porté par une profonde assurance / confiance : « Cette assurance là, nous l'avons par Christ devant Dieu » (v. 4).
Ce terme désigne la confiance ou plus précisément le fait d'être persuadé d'une chose.
Et, cette confiance pleine d'assurance et de persuasion que porte en lui le serviteur de Dieu, malgré son sentiment d'insuffisance, c'est la certitude que l'oeuvre accomplie est celle de l'Esprit.
Oui, avec l'apôtre nous disons « Qui est suffisant pour cela ? », et nous répondons:
24 Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera.
Mais, ô grâce incomparable, il le fera avec nous.
Il a plu au Seigneur de nous rendre digne de le servir en nous donnant la capacité nécessaire pour le faire. :
12 Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent;
Telle est la bonté du Seigneur à notre égard. A lui soit la louange !