Noël le plus merveilleux festin !
Noël la naissance de Jésus. Oui ! c'est bien cela, mais c'est beaucoup plus ! Noël est beaucoup plus qu'un anniversaire, c'est une grande fête, le plus merveilleux festin. Dieu lui-même nous l'a préparé.
C'est l'événement le plus bouleversant ! "Voici Noël, ô ! douce nuit. Tout à coup, dans cette nuit étoilée, une lumière resplendit dans le ciel. Un ange annonce cette nouvelle extraordinaire : "Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur !" Soudain, une multitude d'anges se met à chanter : "Hosanna ! Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la terre parmi les hommes de bonne volonté". Les hommes en général, à cause de leur incrédulité et de leur ignorance, ont fait de Noël une fête enfantine. L'imagination religieuse s'arrête à la crèche. D'autre part, beaucoup ont, en toute liberté, choisi d'en faire une fête pervertie, de laquelle Dieu est absent.
Cependant, qui peut reconnaître le Fils venu en chair, le don ineffable de Dieu ? Personne, à moins que le Saint-Esprit ne le lui révèle. Or, nous avons connu le Seigneur par l'Esprit qui nous a inondés. Nous devrions tous reconnaître le don de Dieu dans la naissance de Jésus. Mais comment pouvons-nous le démontrer ?
L'apôtre, lui, parle du don ineffable de Dieu qui ne peut être raconté dans sa plénitude. Ce don, c'est Dieu, donné aux hommes qui l'agréent, venu en chair comme un homme, pour accomplir son oeuvre de rédemption et devenir le don, la substance divine pour tous ceux qui croiront et l'accepteront.
Pour confirmer cette vision, Jésus affirme, à la maison d'Israël, à qui appartiennent les patriarches, les prophètes et les promesses : "Je suis le pain de vie descendu du ciel et qui donne la vie au monde." Qui voudra bien se rassasier de Jésus, la nourriture spirituelle, la plénitude de Dieu qui remplit l'âme ?
Noël : le pain de vie enfin venu du ciel pour rassasier les hommes de la vie du Saint-Esprit ! Quel festin, le festin de Dieu ! Les Juifs dirent à Jésus :
"Moïse nous a donné le pain du ciel." Jésus répondit : "Non ! vos pères ont mangé la manne dans le désert et ils sont tous morts. C'est ici le vrai pain de Dieu descendu du ciel. Celui qui mange ce pain vivra éternellement, même s'il meurt. Et je le ressusciterai au dernier jour."
Qui pouvait supposer un pareil festin ? Où sont les dindes, les cabris et les veaux gras ? Nous avons le pain de Dieu, le pain vivant qui donne la vie à tous ceux qui le mangent. Celui qui vient dans le monde à Noël, c'est le pain de vie !
Les Juifs n'ont pas voulu l'écouter : "Qui peut entendre ces choses ?" Ils l'ont pourchassé jusqu'à le faire mourir, lui, le pain de vie. Ils l'ont crucifié et n'ont pas voulu prendre part au festin de Dieu. Je comprends alors certains passages de l'Evangile comme celui ci :
La femme était grecque, syro-phénicienne, elle se trouvait dans son pays, terre païenne. Pour une meilleure compréhension, il est nécessaire de situer exactement ce récit. Il ne concerne pas cette femme, mais Jésus.
- 1° C'est après la multiplication des cinq pains et des deux poissons qui, par les mains de Jésus, ont nourri cinq mille hommes.
- 2° Cela se passait après le miracle de la tempête, quand Jésus alla sur les eaux vers ses disciples, plus fort que les éléments déchaînés, en leur imposant silence.
- 3° Jésus venait de parler du pain de vie.
- 4° Hérode avait fait décapiter Jean-Baptiste.
- 5° Les chefs juifs avaient envoyé des huissiers pour se saisir du Seigneur.
- 6° Ils cherchaient à le faire mourir.
- 7° La fête de la Pâque était proche. Mais son heure n'était pas encore arrivée. C'est pourquoi, Jésus cherchait à se retirer dans les lieux déserts, attendant cette heure. Nous le trouvons en Phénicie, terre païenne, mais il ne put rester caché.
L'histoire de cette femme, c'est notre histoire, (encore faut-il avoir la foi et sa démonstration), sans Dieu dans le monde et sans espérance. Mais Jésus est venu, et cette femme a cru en lui ! Il dit : "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël", et aussi "Il n'est pas bon de prendre le pain des enfants et de le donner aux petits chiens". La femme répondit : "Mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres".
Les Juifs, ce sont les enfants, et les païens sont les petits chiens qui se contentent des miettes. Les brebis d'Israël n'ont pas voulu de ce pain. Elles l'ont rejeté de leur table. Mais les petits chiens, qui n'ont droit à rien, se sont précipités sur le pain de vie tombé à terre ; ils s'en sont emparés comme on s'empare d'un trésor, et ils s'en rassasient.
Dans la nuit où il fut livré, Jésus prit du pain et dit : "Ceci est mon corps", pas la substance farineuse, mais le pain de vie qui est rompu pour être notre portion, notre aliment de gloire.
Il prit ensuite la coupe et dit : "Ceci est mon sang", pas la substance vinicole, mais en esprit et en vérité, la part du breuvage de gloire, le sang du Christ, répandu pour tous. Nous y participons ! Oh ! adorons le Seigneur ! Goûtons et rassasions-nous de son amour ! Dès maintenant, nous vivons de lui, par lui, pour lui.